Un roman que j’ai savouré avec plaisir. Un roman de terroir qui combine l’histoire de la fin du XIXème et du début XXème siècle, qui nous parle de la faïencerie de Rambervillers, qui nous parlent des difficultés des hommes et des femmes de cette région des Vosges Lorraine.

C’est surtout l’histoire de Clémence, une femme passionnée par la faïence qui a bravé les règles de son temps pour assouvir cet amour pour cet artisanat, cet art. Courageuse, généreuse, cette femme aura tout vécu, le pire comme le meilleur. Elle a assumé sa mère haineuse, la jalousie, son frère traumatisé de guerre, le veuvage, sa grande fierté Nicolas son fils et son travail. Peu à peu elle apprend à travailler la terre, à cuire la pâte, à perfectionner son art, à évoluer vers de nouvelles techniques. On parle de feu, de cuisson, de biscuit, de terre, de barbotine, de moules… On y parle de passion… C’est un livre de passions. Amour, haine se côtoient intimement dans ce livre.

L’histoire magnifique d’une région, d’une époque qui nous entraine dans son sillage avec gourmandise.