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Reiner Marie Rilke - Les poèmes à Orphée VI
Respirer ô poème invisible.
Sans cesse échange pur de l'être intime
avec les espaces du monde. Contrepoids
Au sein duquel je m'accomplis selon le rythme.
Unique vague dont
je deviens par degrés la mer ;
la moins prodigue de toutes les mers possibles -
Que de lieux de l'espace habitèrent déjà
au fond de moi. Tel vent
m'est comme un fils.
Air, me reconnais-tu, plein de mes lieux anciens ?
Toi qui étais écorce lisse,
rondeur et feuille de mes mots.
Pratiquant encore un peu l'Allemand, je me rend compte à quel point une traduction fait perdre sa force à un texte.
Atmen, du unsichtbares Gedicht !
Immer fort um das eigne
Sein rein eingetauschter weltraum. Gegengewicht,
in dem ich mich rhythmisch ereigne.
Einzige Welle, deren
allmähliches du von allen möglichen Meeren, -
Raumgewinn.
Wieviele von diesen Stellen der Räume waren schon
inne in mir. Manche Winde
sind wie mein Sohn.
Erkennest du mich, Luft, du, voll noch einst meiniger Orte ?
Du, einmal glatte Rinde,
Rundung und Blatt meiner Worte.
« Georges Grosz, expurger les horreurs de la guerre dans l'art Aorlhac, le black metal médiéviste héritier d'une culture régionale. »
Tags : poeme, lieux, mer, rilke, espace
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Commentaires
Je ne peux pas faire la comparaison entre le poème original et la traduction... mais je te fais confiance !
Comme le dit Rose, la traduction rend ce poème un peu "curieux"... mais peut-être l'est-il aussi en allemand...
Très bonne journée et gros bisous.
je connait cet auteur
mais pas ce poéme , je ne connait pas non plus la langue Allemenade
les pmots ou il parle d ela mer sont trés beaux
bonne journée PESTOUNE
Kénavo
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Je ne sais plus trop rien en allemand car j'avais laissé tomber cette langue que je n'aimais pas à vrai dire
Le poème est curieux de par ses tournures sûrement à cause de la traduction
@ demain