Alors qu’il vient d’acquérir un livre du XVIè s, Benecdict Hughes découvre, caché dans la face interne de la reliure, une vieille lettre en latin. Un évêque s’adresse au cardinal Valsangiocomo qui fut élu pape puis assassiné, connu pour ses positions antiréformistes et ultra-conservatrices. On y parle de carnaval noir, de Christ à douze doigts, d’une mystérieuse congrégation dite des pèlerins ibériques et d’une allusion à un attentat contre le pape.  

En même temps, une jeune étudiante préparant sa thèse sur la même période fait une découverte extraordinaire mais elle n’a pas le temps d’en faire part et est assassinée.

La fameuse congrégation a repris du service et voue une haine au pape trop laxiste avec les immigrés, la modernité. Elle veut une église purifiée, vidée des réformateurs, vouant aux gémonies toutes les autres religions. Le fanatisme à l’état pur qui prépare un coup d’éclat afin de faire basculer le monde dans le rigorisme qu’ils souhaitent. Tous ceux qui font obstacle, seront impitoyablement tués.

Particulièrement ceux qui cherchent dans le passé et creusent autour de cette lettre et de son histoire Ils pourraient comprendre car passé et présent sont liés.

Une belle lecture qui aborde tant de différents thèmes que je ne saurais nommer. Il y a de l’action, du suspens, de la tension.

Les faits historiques paraissent tellement réalistes qu’on est tenté de chercher mais ils viennent de l’imagination féconde de l’auteur.

J’avoue avoir préféré le Turquetto du même auteur mais néanmoins j’ai savouré ce roman aussi

Un auteur que je veux continuer à découvrir.