• Les petits enfants de Jean Debruynne

    mort de rire
     
     

     

    Ouvrant leur cœur à deux battants

    Leurs yeux découpent des fenêtres

    Dans de grands mouchoirs de ciel blanc

    Les petits enfants

     

    Pour eux, c’est bien plus important

    D’être vivants que de paraître

    Leurs mains s’ouvrent  à deux battants

    Les petits enfants

     

    Portant l’avenir dans leurs mains

    Comme un maigre morceau d’argile

    Ils vont au grand bal des mendiants

    Les petits enfants

     

    L’éternité goûte à leur pain

    Ils boivent un vent frais d’Evangile

    Ils vont parler avec le vent

    Les petits enfants

     

                                                                  Jean Debruynne

    « La voix du vent - Semences de transition Out of Africa »
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  • Commentaires

    1
    renal
    Vendredi 20 Mars 2015 à 07:39
    Un beau poème. Merci Pestoune, c'est tellement beau l’innocence d'un enfant. Bonne journée.
      • Pestoune Profil de Pestoune
        Vendredi 20 Mars 2015 à 21:22
        Merci Renal de ton passage.
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