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Laurent Gounelle - Le philosophe qui n'était pas sage
« Vivre chaque jour comme si c’était le dernier ; ne pas s’agiter, ne pas sommeiller, ne pas faire semblant. » Marc Aurèle
La femme de Sandro, l’amour de sa vie, a été tuée, sacrifiée par des sauvages d’Amérique du Sud. La douleur est trop sourde, étouffante et Sandro ne voit qu’un moyen de guérir, c’est la vengeance. Oh pas n’importe quelle vengeance, non ! Tuer ce peuple serait trop doux. Qu’est ce qui qualifie ce peuple ? Le bonheur. Alors Sandro décide de leur apporter le malheur, perfidement. Leur apprendre l’individualisme, la possession, l’isolement, la gloire, le paraître… tout ce qui compose le monde moderne. Avec l’aide de 4 mercenaires, Sandro concocte un plan machiavélique afin de détruire l’unité, la simplicité de cette tribu. Mais c’est compter sans la jeune chamane Elianta. Elle veut sauver son peuple de cette débâcle, lui redonner son insouciance, le bonheur perdu, la simplicité de vie et le plaisir d’être uni.
Un roman surprenant, agréable à lire et qui sous le couvert de la forêt tropicale, nous montre les travers de notre société. D’une certaine façon, il nous replace face à l’essentiel et nous fait comprendre combien le superficiel n’est qu’illusoire, combien nous nous complaisons dans le malheur alors qu’autour de nous, tout l’essentiel est à portée de main. Savoir se contenter de cet essentiel, c’est retrouver le chemin de la simplicité et retrouver le chemin de l’être réel que nous sommes loin de cet ego qui modifie notre perception de nous-mêmes, de l’autre et notre perception de la nécessité. Peut-être retrouverons-nous le chemin de l’autre en nous retrouvant nous-mêmes. Peut-être comprendrons-nous l’interaction vitale qu’il y a entre la nature et nous.
Tags : Littérature, philosophie
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