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La leçon de vie d'un « sale motard » face à l'intolérance
Après le livre du Père Guy Gilbert, ce témoignage tombait à point nommé pour comprendre à quel point le rejet de l’autre alors qu’on ne le connait pas, peut être douloureux et destructeur.
Luc Perreault est un américain moyen au look de motard. Un jour, des parents vont l’insulter parce que son apparence leur déplait et peut-être leur fait peur. La réponse du motard, simple et sincère à cette famille, va créer un buzz et faire le tour du monde.
Quelque soit notre tenue vestimentaire, notre look mais aussi notre physique, nul n’a le droit de juger l’autre sur ce qu’il donne à voir. N’oublions pas que l’habit de fait pas le moine. Apprenons à donner une chance à chacun. Mais surtout donnons-nous la chance de découvrir sous une enveloppe hors norme quelqu’un de rare peut être, d’exceptionnel.
Lorsque Luc Perreault croise la route d’une famille en 4X4 rouge ; il voit la petite fille en train de le regarder. Comme tout être normalement constitué, il sourit à l’enfant. Mal lui en a pris. La mère a cette réaction blessante et humiliante en disant à sa fille : « Non ma chérie, on ne parle pas aux sales motards ! » Blessé par cette réaction pour un délit de sale gueule, Luc va écrire un message adressé virtuellement à cette femme et à sa famille, accessoirement adressé aussi à tous ceux qui réagirait de la même façon. Des millions de personnes ont lu et ont été touché par le message que voilà :
« A la famille en 4X4 rouge à Tim Hurton aujourd’hui,
Oui ! Je suis un gros gars de 120kg plein de tatouages. Je suis soudeur, je suis bruyant, je bois de la bière, je jure et j’ai la tête d’un gars qui ne ferait qu’une bouchée de votre âme si vous me regardez de travers…
Ce que vous ne savez pas c’est que je vis un mariage heureux depuis 11 ans, mes enfants m’appellent papounet, je suis diplômé de l’université, ma mère est fiere de moi et dit à tout le monde combien elle est chanceuse d’avoir un fils si génial. Mes nièces et mes neveux sont toujours heureux de voir oncle Luc. Quand ma fille a cassé son bras, j’ai pleuré plus qu’elle ne l’a fait. Je lis des livres, j’aide les gens, je salue nos vétérans et j’ai même pleuré devant le film Armageddon…
Alors la prochaine fois que je fais un « coucou » avec un sourire à votre petite fille et que vous lui prenez le bras en lui disant : « Non ma chérie, on ne parle pas aux sales motards », souvenez-vous que, bien que vous me brisiez le coeur, ce « sale motard » serait sans doute le premier à courir de votre maison en flammes pour sauver le poisson rouge de votre fille et lui éviter d’être triste. »
Tags : Pensées
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Commentaires
1renalVendredi 27 Mars 2015 à 07:36C'est un beau témoignage. Merci Pestoune.Répondre-
PestouneVendredi 27 Mars 2015 à 12:54
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