La fille d’un homme politique français a disparu à Acapulco. Le consul Aurel Timescu est envoyé sur place avec la consigne de ne rien faire. Ça tombe bien, sachant qu’il a déjà une partie de l’administration sur le dos, il compte bien ne pas faire de vagues. Il s’installe dans l’hôtel ayant appartenu aux deux héros de son enfance : John Wayne et Johnny Weissmûller. Il découvre une vie d’oisiveté au bord de la piscine à coup de tequila avec en prime la possibilité de jouer au piano et de se donner un peu en spectacle au restaurant de l’hôtel où il se forge un joli petit spectacle. Oui mais voilà, l’affaire le rattrape.  Bien que résolu à ne rien faire, c’est lui qui découvre que la jeune Martha Laborne se trouve être possiblement l’otage d’un narcotrafiquant. Sans le vouloir il réveille une guerre des gangs, mobilise la police mexicaine contre le cartel. Il met le feu à Acapulco. Mais si sa vision était erronée ? Si Martha n’était pas otage mais invitée ? Aurel va devoir faire face à la violence, la corruption y compris dans sa propre administration, le crime, les injustices sociales. La vie au Mexique est loin des images d’Epinal et Acapulco n’a plus rien de la ville des stars de Hollywood.

J’aime beaucoup les enquêtes de ce drôle de consul à la fois savoureuse, drôles, tendres et instructives.