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J'achète, je jette, comment consommer sans piller la planète ?
Notre mode de vie a un impact sur l’environnement. Partout dans le monde, les humains consomment, jettent et consomment encore. Et tout cela bouleverse l’environnement. A force de puiser dans les ressources de la terre, nous provoquons des catastrophes environnementales mais aussi humanitaires. Il faut apprendre à consommer différemment sans piller la planète. Et des solutions existent.
Le documentaire développe le principe du : Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme. Nous sommes à l’ère de l’hyperconsommation que ce soit dans le high-Tech, dans les vêtements, les jouets… Certains de nos produits phares sont extrêmement polluants ou utilisateurs d’eau. Le coton par exemple : pour produire 1 kg de coton, il faut 11000 l d’eau (soit la consommation trimestrielle d’un français). Alors lorsque l’on voit ses hectares de plants de coton qui ont été installés en Chine il y a une cinquantaine d’années sur une terre qui était aride naturellement, on imagine les travaux titanesques pour irriguer les champs : canaux, réservoirs… en puisant l’eau dans la seule source disponible, fleuves et rivières qui finissent asséchés.
La fabrication du jean est aussi un énorme problème écologique. La teinture est additionnée de produits chimiques toxiques. Une fois le tissu jean teinté, le surplus d’eau chargé de chimique se retrouve directement dans la nature.
Il y a des alternatives au coton : lin, chanvre, coton bio… ou de l’ortie.
Le plastique est aussi un gros problème. La majeure partie d’entre eux ne sont pas recyclables (surtout les plastiques d’emballages). Entre l’incinération, l’enfouissement dans des décharges ou l’abandon dans la nature, nous sommes envahis par le plastique qui n’est pas dégradable : 500 ans pour un sac plastique, 1000 ans pour une bouteille. Du bouchon de stylo au sac, le plastique est partout. 10% d’entre eux finissent au fond de la mer où ils se morcellent, se fragmentent. Leur concentration est devenue problématique et a des conséquences graves y compris sur notre santé. Car ils sont mangés par de petits poissons qui les prennent pour du plancton, ceux-ci seront à leur tour mangés par des poissons que nous consommons et nous retrouvons une concentration anormale de plastique dans nos propres estomacs.
Et pourtant il existe un plastique biodégradable : le mater-bi, un plastique végétal à base d'amidon de maïs, recyclable plusieurs fois sans détérioration, combustible sans résidus de métal, et sans formation de matières nocives. Il est à la fois biodégradable et compostable.
Pour ce qui est des matériels high-tech, aujourd’hui il est plus économique financièrement de racheter que de faire réparer. Et c’est là qu’il faut rappeler ce procédé malhonnête qu’utilisent de nombreux industriels et qui réduit volontairement la durée de vie de nos appareils : l’obsolescence programmée. Et n’oublions pas la course à la modernité des consommateurs qui veulent le dernier cri et renouvellent leurs appareils : téléphone principalement au bout de quelques mois. Mais pour cela, il faut des minerais afin de les fabriquer, ces mêmes minerais qui se raréfient et qui sont extraits dans des conditions inhumaines. Mais plus encore, il y a un véritable scandale au Kivu (Congo) où des rebelles volent la cassitérite, le minerai utilisé pour nos téléphones, violent les femmes et organisent un climat de terreur… tout ça pour nos téléphones portables. Aujourd’hui vous pouvez faire un choix lorsque vous changez votre portable. Il suffit de se pencher sur l’étiquette de vente et de chercher la note de la performance environnementale de votre appareil notée de 1 à 5. Pour calculer cette note, on prend en compte l’impact sur le climat (émission de CO2 par ex), la quantité d’eau et les matières premières utilisées lors de sa fabrication.
Nous devrions avoir à cœur de ramener nos vieux téléphones afin de les recycler pour y récupérer les matières précieuses ou pour leur donner une seconde vie. Vous trouverez sur internet des sites qui vous proposerons de racheter vos vieux appareils et fait surprenant, ils vous seront souvent repris plus chers que vous ne les avez achetés.
Cette enquête nous fait découvrir les conséquences de notre hyper consommation. Nous avons un challenge à relever : trouver des solutions pour que nous puissions consommer tout en respectant la planète. Il en existe déjà, il en reste à inventer. Il en va de notre survie. Et nous, achetons mieux de façon plus responsable.
Tags : Ecologie
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