Quatre amies, les blondes comme elles s’appellent : Aliénor, Alia, mariée à Gilles un homme perpétuellement en voyage ayant 2 fils ; Tiên, la réfugiée vietnamienne mariée à Huc qui tient une quincaillerie, Stéphanie la mère de famille nombreuse, Marion mariée à Nicolas dans le coma après un accident ; se retrouvent tous les premiers lundis du mois depuis 20 ans   à partager le couscous dans toujours le même restaurant. C’est l’occasion pour elles de partager leurs histoires, s’apporter du soutien, de l’écoute, de rire. Aucune ne dérogerait au rituel.

Et puis arrive dans la vie d’Alia, la plus bourgeoise des 4, un évènement qui va tout remettre en question dans sa vie.  Ayant perdu son père, 2 ans auparavant, elle s’occupe de sa mère Vivi, dépensière et essaye de gérer tant bien que mal son budget. Il lui reste l’ultime solution de vendre la maison familiale de son père : Campniac. Mais une maladie génétique invalidante va lui faire voire la vie autrement. Elle se laisse happer par cette maison véritable gouffre financier, elle y découvre une partie de son histoire familiale, y rencontre des personnes chaleureuses et finit par découvrir qu’il y a des secrets, des non-dits.

Une belle histoire de femmes qui se laisse lire avec plaisir. Ce roman fut un agréable moment de lecture détente.