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Eve de Castro Ayez pitié du Coeur des hommes.
Deux hommes avec des passés différents se retrouvent forçats en Guyane au lendemain de la Commune. Ils vont jouer leur destin, leur avenir aux cartes. Chacun vivra la vie de l’autre dans ce pays si hostile avec son climat difficilement supportable au milieu des descendants d’esclaves, des indiens nus, d’anciens forçats alcoolisés, en vivant au mieux leur vie de bagne. Comment vont-ils s’en sortir ? La vie leur laissera-t-elle une chance de changer les destins ? L’Amazonie est la porte des rêves les plus fous si on sait éviter les chemins de traverse. L’ambition, le travail, le courage, les opportunités, il ne faut rien négliger pour se faire un avenir perdu en France.
J’ai aimé cette histoire à la mesure du pays dans lequel il se déroule, rude âpre. Entre le calme Aimé qui bien qu’étant une force de la nature, n’est que douceur et respect et l’amoralité de l’aristocrate Côme, c’est un pied de nez à la vie auquel nous assistons. En échangeant leur rôle, ils vont recommencer une vie mais à quel prix. La conclusion nous amènera à penser que tout se paye d’une façon ou d’une autre. Tout finit toujours par ressortir. Dans ces destins croisés, bien des vies seront perturbées, voire détruites. La vie ne fait pas de cadeau, lorsqu’elle demande son tribut, des innocents seront condamnés à payer alors qu’ils n’y sont pour rien.
Tags : Littérature
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