Un titre qui m'échappe un peu car le violoncelle n'a fait qu'une très brève apparition mais une histoire que j'ai beaucoup aimé. C'est de la poésie à l'état pure cette histoire, c'est plein de tendresse, plein d'espérance. Un livre pour retrouver un regain d'optimisme. Un livre qui parle aussi du poids du passé, de l'éducation, de la reproduction de ce qui a été vécu au sein de la cellule parentale, de la révolte adolescente. Mais surtout c'est un livre d'amour, le plus beau, le plus pur, celui qui n'attend rien mais qui offre beaucoup. 

Joseph, homme d'une seule femme, est un taiseux comme l'était sa mère. Il travaille à la guerre et à la responsabilité de la section "objets trouvés".  Et lorsqu'il trouve un bébé abandonné dans son couffin, il n'a que deux options : remettre l'enfant aux services sociaux, ou se donner la chance de vivre vraiment en s'occupant d'elle.  C'est le choix que fait Joseph avec l'aide d'un couple d'amis : Adèle et Jules. 

La petite Gabrielle va occuper la vie de ce vieux célibataire. Elle va devenir sa source de vie, d'espoir, d'avenir. Et c'est ensemble qu'ils se construisent en s'apprenant et en apprenant l'un de l'autre. 

Ce livre est un coup de coeur pour moi, un bijou qu'on quitte avec tendresse et regret.