• Beau, Bien, Bon, programmez votre cerveau pour le bonheur | Elisabeth GRIMAUD

    Beau, Bien, Bon, programmez votre cerveau pour le bonheur | Elisabeth GRIMAUD

     

    Beau, Bien, Bon, programmez votre cerveau pour le bonheur | Elisabeth GRIMAUD | TEDxRoanne

    Elisabeth nous explique le fonctionnement du cerveau à travers une balade dans l'Alhambra et comment trouver le bonheur.

    On parle souvent du bonheur. Un verre à moitié plein, à moitié vide, le bonheur est un état d’esprit qui se travaille. Le cerveau a une flexibilité qui se travaille pour développer ses capacités.  

    Elisabeth Grimaud nous apporte son témoignage personnel sur la manière dont elle a ressenti sa visite à l’Alhambra à Grenade. Elle nous fait part avec enthousiasme de sa découverte du beau, du bien et du bon grâce à la beauté des lieux, d’un parterre de fleurs, d’une rose, grâce à un parfum d’été celui du chèvrefeuille, grâce à la pensée de partager avec les siens ces ressentis, grâce au bonheur de ce qu’elle a découvert en allant au bout d’elle-même, de sa fatigue.

     « Les différentes manières dont j’ai vécu ce bonheur s’expriment par l’émotion et s’expliquent grâce aux mécanismes du cerveau ».

    Tout ce qu’elle a vécu, elle le doit à différents neurotransmetteurs émis par le cerveau : dopamine, ocytocine, sérotonine, endorphine D.O.S.E.

    Et à travers son histoire elle nous explique le rôle de chacun de ces neurotransmetteurs :

    « La dopamine est le neurotransmetteur de la réussite. Je montais les marches, je faisais l’effort et bien que fatiguée, j’avais envie parce qu’à chaque fois, je sentais que j’allais vers une réussite, vers le bien-être.

    Dans le magasin, c’est l’ocytocine qui s’est activé, il correspond à l’attachement, au lien. A chaque fois que vous vous reliez à quelqu’un : famille, enfants, un bon copain, vous êtes heureux. Qu’est-ce que cela fait du bien de se voir ! Ma famille n’était pas là. Mais je pensais à eux. J’étais en lien avec eux.

    La sérotonine correspond à cette satisfaction de voir la tâche accomplie. A la fin de mon périple, j’avais coché toutes les cases du programme. J’ai fait et vu tout ce que je voulais. J’étais contente de moi. J’étais fière, satisfaite.

    Enfin, l’endorphine est le neurotransmetteur qui endort la douleur, il agit par contraste. Vous êtes fatigué. Et tout à coup vous ne l’êtes plus. Cette gestion de votre fatigue vous permet de continuer. Vous sentez à nouveau le bien-être ».

     

      « Vous avez la possibilité d’activer les neurotransmetteurs et l’entrainement cérébral peut vous aider en ce sens. Il peut vous aider grâce à 3 mots : le beau, le bien et le bon ».

     « Lorsque vous les mettez, tous les jours dans votre quotidien, vous activez un peu de cette dose de bien-être qui va vous apportez du bonheur ».

    « Le beau, c’est savoir s’émerveiller. Lorsque j’étais avec cette fleur, que je l’ai sentie, que je l’ai vue. Je me suis émerveillée.  Qu’est-ce que cela a suscité dans mon corps ? Cela a fait monter le niveau d’ocytocine qui permet à la dopamine d’être mieux présente dans mon cerveau et cela m’a apport » du bien-être. Cet émerveillement peut s’opérer à partir de nos cinq sens.

    Le bien, c’est le fait de s’appliquer et de s’impliquer. Lorsque vous vous appliquez et que vous vous impliquez, vous recevez de la sérotonine. La satisfaction arrive dans votre cerveau. C’est le plaisir et la fierté de la tâche accomplie. Cela peut se réaliser dans le quotidien jusque dans les petits riens du quotidien.

    Le bon, c’est se tourner vers les autres.  « Quand on se tourne vers les autres, selon la psychologie positive, on augmente son propre niveau de bien-être ». On peut être aussi un ami pour soi-même. Mais attention au développement autocentré qui risque de mener au narcissisme. Rien ne vaut les bienfaits du lien avec les autres, avec l’environnement, avec ce qu’on fait.

     « C’est avec le beau, le bien, le bon que vous développez votre bonheur au quotidien ».

    Psycholinguiste diplômée d’un Double Master en Recherche des Sciences du langage et Psychologie, diététicienne et éducatrice sportive, Elisabeth est une passionnée du cerveau qu’elle explore et étudie sous tous ses angles avec un seul objectif : en améliorer le mode de fonctionnement et les capacités.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=tKIYGevgAxA

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  • Commentaires

    1
    smara
    Samedi 4 Mai 2019 à 19:40

    Intéressant . face au beau, au bon , au bien , on le sent , ressent ce bien être. L'émerveillement , la  satisfaction , les liens sont des vecteurs de bien -être. Bon ici on parle de chimie , une forme de chimie du bien -être., encore faut-il procurer au cerveau les éléments qui vont générer ces réactions chimiques et ça , ce n'est pas toujours évident .

      • Samedi 4 Mai 2019 à 20:37

        Je pense que l'émission des hormones neurotransmetteurs se fait par une hygiène de vie qui nous oblige à essayer d'aller dans le sens du bon, du beau et du bien.  Un genre de rééducation de notre cerveau, si on veut.  Le plaisir que nous finissons par y trouver, doit inciter notre cerveau a cherché  à reproduire ce plaisir et donc inconsciemment peu à peu notre vision des choses change. 

        Mais cela demande, je pense, un premier effort personnel. La question que je me pose : le voulons-nous vraiment. N'aurions-nous pas tendance à nous complaire parfois dans le malheur, dans ce qui nous tire vers le bas. ? C'est une question que je me pose à titre personnel, bien sûr.  

    2
    smara
    Dimanche 5 Mai 2019 à 17:14

    J'aime bien ta façon de voir , c'est vrai que ça peut être contagion . Le voulons nous vraiment ,je ne sais pas . Mon expérience personnelle en tout cas me dit que ça dérange certains , alentour . Voir avant tout le beau  le bon , ça dérange .

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