• Laurent Gounelle - Le jour où j'ai appris à vivre

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    Voir l'image à l'échelle Ce livre est un coup de cœur comme je le ressens souvent en lisant Laurent Gounelle. Il amène à une réflexion profonde sur notre façon de vivre. C’est un livre rayon de soleil et bien venu.

    Jonathan n’a qu’une ambition dans la vie, celle de faire mieux professionnellement que Michaël au détriment de sa famille. Mais un jour une bohémienne croise sa route et lui annonce après avoir lu les lignes de sa main, que sa mort est proche. Complètement abattu, Jonathan quitte tout pour retrouver l’excentrique et pourtant pleine de sagesse vieille tante Maggie. Et celle-ci va peu à peu l’amener à trouver du sens à la vie, le sens de sa vie. Et ce temps qu’il lui reste, il va apprendre à trouver le bonheur, la plénitude en s’ouvrant aux autres. Enfin il voit les autres. Avant il les côtoyait mais ne les voyait pas. Aujourd’hui il leur porte un véritable regard et l’impact sur eux de sa façon de les aborder leur ouvre à eux-aussi de nouvelles perspectives.   « Les relations sont l’essence de notre vie. »

     

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    Extraits :

    ·         Sur la valeur de la vie

    « On ne réalise la valeur de la vie que lorsqu’elle est menacée »

    « -   L’objectif ? (…)

    -      Les chrétiens, juifs et musulmans te répondront sans doute « Trouver Dieu », les bouddhistes « Trouver l’éveil », les hindouistes « Attendre la délivrance » et d’autres te diront « Trouvez le bonheur ». ais dans le fond, c’est sans doute un peu la même chose. Comme il est écrit dans les Veda en Inde : « La vérité est une ; nombreux sont les noms que lui donnent les sages. » 

    -     

    ·         Sur la recherche du bonheur

    -      (…) On est attirés par des plaisirs facilement accessibles et, sitôt consommés, que ce soient des plaisirs gustatifs, charnels, ou même tout simplement une soirée à zapper d’une chaîne à l’autre à la télé, on est après coup un peu déçus.  On se sent même bizarrement frustrés que ce plaisir ne nous ait pas vraiment nourris.

    -      (…) Tu recherchais à l’extérieur de toi ce qui pouvait (…) t’apporter du bonheur. (…) Et bien tu ne trouveras jamais le bonheur à l’extérieur. (…) Sitôt un désir assouvi, on va se mettre à désirer quelque chose de nouveau, qu’on n’avait pas en tête auparavant. Et au final, c’est une course sans fin après l’assouvissement de désirs qui se succèdent. (…) Les bouddhistes nous invitent à se libérer de ses désirs. (…)Ressentir la vraie joie, celle qui vient de l’intérieur. (…) Plus tu te tourneras vers l’extérieur pour chercher des satisfactions, plus tu ressentiras le manque.

    -      (…) Ajoutons en nous des choses plus fortes que nos désirs, des choses qui vont transcender nos désirs et nous nourrir, nous illuminer au point de nous les faire oublier. (…) Alors ils se dissolvent. (…) Cherche à l’intérieur. Et pour ça il faut s’accorder de l’espace, du temps rien qu’à soi. Apprendre à décoder les messages de ton cœur, de ton corps…

    -      On cherche à l’extérieur des solutions à nos problèmes intérieurs.  C’est à l’intérieur que se trouve la solution à la plupart de nos problèmes. (…) on n’écoute de moins en moins notre for intérieur. (…) Il faut rester suffisamment connecté à soi-même pour bien vivre sa vie, pas celle des autres.  Et pour cela il faut être à l’écoute de ce qui vient du plus profond de nous-mêmes.

    -     

    ·         Les raisons de la dépendance

    -      (en parlant de la raison des dépendances à la télé, internet, jeux vidéo…)  On devient dépendant parce qu’ils induisent en nous des émotions. Et vois-tu, lorsqu’on ressent des émotions, on se sent vivre. Alors on en veut, encore et encore. C’est pour ça qu’on reste connectés à tous ces réseaux sociaux. Dès qu’un message nous concerne, on ressent une émotion. Une information nous alerte ? Une émotion. Quelqu’un pense à moi ? Une émotion. Une tempête a frappé dans un pays ? Une émotion. Une fois de plus, il n’y a aucun mal à ça, mais à force d’être absorbé par ce qui vient de l’i extérieur on perd le contact avec nous-même. Plus nos émotions sont induites par l’extérieur, moins on sait les faire émerger de l’intérieur pas nos propres pensées, nos actions, nos ressentis. C’est un peu comme si on vivait dans un wagonnet de montagnes russes, ballottés à longueur de journée dans un train dont on ne connaît pas le conducteur et dont on ignore où il nous emmène.

        

    ·         Accepter la mort

    -      C’est paradoxalement la prise de conscience de nos limites qui peut être libératrice. C’est en les acceptant pleinement que l’on peut alors s’épanouir, déployer notre créativité (…) La plus grande des limites (…) c’est la mort. Notre vie commence véritablement le jour où l’on prend conscience que l’on mourra un jour, et qu’on l’accepte pleinement. (…)

    -      La conscience de la mort permet de se libérer de ses illusion. On réalise soudain ce qui  a vraiment de la valeur dans notre vie. (…) On s’autorise à être soi-même, à exprimer ce que l’on ressent, à vivre ce que l’on veut vivre.  

    -      Bien vivre, c’est se préparer à mourir.

    « Ruth Sanderson, illustratrice de livres pour enfants.Beau réveillon de Noël »
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