Tu refuses que décline l'espérance et que s'enlise dans l'oubli la prière des amants, tu revois tant de géraniums sur le rebord des fenêtres, tant de reflets, après la pluie, sur les jardins, tu entends encore les chansons que fredonnaient les filles,...
Lire la suiteTu me dis gaillarde, benoîte, genêt, je te réponds liseron, œillet, campanule, La roue tourne avec ces mots qui lavent nos plaies, ces mots qui nous rassurent, lorsque pour échapper à ce qui nous afflige, nous les prononçons dans les abris du silence....
Lire la suiteDans ton cœur, des épines, des nuits noires – mais les crocus dans l’herbe rase, les regarder donne envie de vivre. Ce n’est pas encore le printemps, un merle déjà s’égosille, la journée paraît si solide qu’on croit voir le lierre pousser. N’aie pas de...
Lire la suiteDes histoires – des histoires d’enfants, des contes bleus, des fables inachevées, les soupirs des sirènes qu’on ne sait plus ecouter, tant et tant de paroles enfouies sous de sanglantes détresses, tant de portes méchamment refermées sur les vestiges d’un...
Lire la suiteTu as rejoint l’éternité, mon ami, - c’est aux dépens du temps d’aimer, aux dépens de ceux qui bâtissaient leurs jours en compagnie des tiens, tu as basculé, d’un coup, de l’autre côté – on croit parler d’éternité, or c’est notre temps qui s’émiette,...
Lire la suiteIl y a tant de joie, tant de pudeur, tant d’élégance dans ce premier soleil qu’on ne peut croire que la terre est mortelle. les crocus jaunes se font signe d’un bout à l’autre du jardin. Un chat s’attarde sur un mur, l’air est doré, presque impalpable,...
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