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Odezenne - Chimpanzé

Une chanson forte sur un clip déchirant.  Comment certains peuvent-ils avoir le coeur fermé au point de refuser de voir la détresse, la terreur de ces familles. Ils errent vers un avenir inconnu fuyant une mort violente. Ils errent sans rien savoir de demain : auront-ils à manger, un toit, la sécurité, la paix ?  Non ils n'ont pas le temps de se poser cette question, ils sont dans l'urgence : celle de sauver leur vie, la vie de leur famille. Comment peut-on les laisser errer sans assistance, comment peut-on refuser de leur ouvrir la porte, comment peut-on refuser de leur donner la vie ?

Entre une politique d'inactifs et une montée de l'extrémisme, j'ai envie de vomir. Ce monde n'est pas le mien, il est celui des haineux qui, à la manière de l'avare protégeant son coffre, s'octroient le droit de s'accrocher à leurs biens, à leurs avantages, à leur territoire. J'ai une image : les bien-pensants sur un paquebot repoussant la marée de migrants à la mer. Mais ils sont de plus en plus nombreux à s'accrocher au bateau, si bien que celui-ci finit par sombrer. S'ils les avaient accueilli à bord cette manne, le bateau serait toujours à flot.

 

https://www.youtube.com/watch?v=89XkItqHFRM&google_comment_id=z12mxj4rekjrhrg4004cgz4jfuuwzruif4o&google_view_type#gpluscomments

 

J’ai le crâne circulaire brumeux comme l’horizon
Qui sniffe de la poudre à canon
Y a un camion sur mon périf
Qui cogne comme un nerf à vif
Y mâche un sédatif et roule des R à 200
Une sale crotte de merde sur le crâne
Comme Stalingrad qui crame sous 34 degrés centigrades
L’épée de Damoclès en grosse caisse, intérieur cuir Rolex et salope du cachemire
Puis en nombre blanche je vois des branches mal baisées par des chimpanzés blonds
Une question à résultats pour être positif
Quitte à pas être égal entre le Vatican et le Sénégal
La pluie ronge les réverbères comme le coton
Les points noirs à plus en voir j’ai vu me pousser des poires
Désespoir à l’eau de vie qui brûle comme le desktop
J’me déstocke pour reconstruire à Pattaya
Une caillera en bottines rare comme la zibeline
Qui court au cou des filles d’amour d’une nuit, d’un coup, d’un jour
J’raconte des bras poilus dans un métro de voiture
Tonneau de mercure en équilibre sur la main d’un salut
Une grenade juteuse dans les jambes d’un enfant
Mort de naissance devant l’assistance publique
Sa mère en fait-divers dans un papier d’encre
Et je chouine comme un sale sample de Gershwin
Un bon champagne sans bulle, une pipe sans dent
Une patate sans gant, une trique de keuf sanglante
Une grande invention sans inventeur
Une équation en aveugle vision pour regonfler le postérieur
En panne d’essence comme le Bénin, j’ai le béguin
La tête vissée sur l’espérance, je ne suis pas niais
Je suis nié, car j’crache à la gueule des mecs sur les billets
J’investis la nuit son Turf comme une goutte d’encre à la mer et les vagues font des surfs
Je vois des girafes naines dans les coins de ma chambre
Avec des yeux sans peine elles mastiquent de la viande
Et le soleil me mord, j’dis qu’il a tort et lui tord le cou avec mes deux pouces
J’roule mes oinjs !

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