Par Pestoune
Un roman agréable à lire avec un bémol sur lequel je reviendrais à la fin de ma critique.
C’est l’histoire d’une jeune femme qui hérite, d’un père qu’elle ne connaissait pas, un magnifique domaine au cœur de la nature jurassienne et qui apprend à l’aimer, à le respecter. Un amour suffisamment fort pour vouloir, contre l’avis de sa famille, continuer l’œuvre de protection de ce père inconnue qu’elle apprend à connaître en même temps que le Prieuré.
On ressent l’amour de la nature de l’auteur, l’amour du Jura. On frémit devant la beauté décrite. L’histoire est formidablement écrite, fluide. On entre dans la psychologie des personnages, pas à pas. S’y ajoute un peu de suspens, un peu de romantisme fleur bleue. Il faut être un tout petit peu patient pour que l’histoire décolle mais on s’y attache très vite.
Pour en revenir au bémol, c’est cet amour de la chasse notamment de la chasse à courre de l’auteur. Et ça, je ne peux pas le cautionner étant une fervente anti-chasse à courre. Quelle gloire y a-t-il à pourchasser jusqu’à l’épuisement un animal pour l’achever cruellement. Ils parlent de respect ? mais où est le respect pour l’animal qu’on terrifie, qu’on traque, qui se fait mordre par une meute de chien de sang, des chiens qui achèveront leur besogne sous les morsures alors que des hommes suivent cela à cheval. Une technique qui me donne envie de vomir, une monstruosité. Je ne pouvais pas ne pas exprimer mon indignation face à cet aspect du roman.
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