Steinunn Jóhannesdóttir – L’esclave islandaise

Livre 1   

1627, la vie est dure mais heureuse dans les îles Vestmann pour Gudridur, son époux et leur jeune fils Sölmundur.  C’est alors que des corsaires turcs viennent faire une razzia et enlèvent des hommes, des femmes, des enfants. Près de 400 personnes se retrouvent emprisonnés sur le bateau dont Gudridur et Sölmundur.  Ils vont être emmenés à Alger où ils seront tous vendus comme esclaves.  A travers l’histoire de Gudridur, c’est l’histoire de tous ces islandais ayant vécu la captivité au pays de l’Islam. Humiliations, travaux harassants, viol, tortures, châtiments corporels. Les enfants finissent par être enlevés aux mères et sont convertis.  

Le raid des Turcs est une vraie page de l’histoire islandaise. Pendant près de 9 ans, l’espoir subsiste dans les cœurs. Des courriers sont envoyés comme autant de suppliques afin qu’ils soient tous rachetés et qu’ils puissent retourner sur leurs îles. Au bout de longues années le roi Christian IV du Danemark va enfin racheter la plupart des sujets danois, islandais et norvégiens.

Un roman passionnant, documentés par de vraies lettres écrites par les captifs. On suit avec émotion l’histoire de ces hommes, femmes, enfants.

Livre 2

Gudridur a enfin été libérée et va pouvoir reprendre la route pour rentrer. Mais hélas sans son fils  Il a 13 ans, est entré dans une école coranique, et il est au désespoir de devoir rester dans ce pays qu’il n’a pas choisi.

L’expédition est menée par un Hollandais. Le chemin de retour est lui aussi semé d’embûches, d’obstacles et très longs. Des liens se créent, des couples illégitimes se forment. La peur des retrouvailles est là.  Qu’y aura-t-il au bout ? De la joie, des pleurs, l’avenir parait bien incertain.

Ce second livre est plus décevant avec une sensation de fin bâclée par l’auteure. C’est bien dommage. Ce volume n’est pas à la hauteur du 1^er.