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Nuits de juin de Victor Hugo

 


L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.

Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.

 

Victor Hugo,

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G
En lisant V.H on se faufile dans le décor insidieusement et on respire le parfum <br /> Merci Brigitte 
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M
Un bien joli poème....<br /> Très bon dimanche et gros bisous.
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