Par Pestoune
Alexis Kandilis est un chef d’orchestre adulé. Chacune de ses prestations est saluée, ovationnée, tant par le public que par la presse. Il est face à une étape de sa carrière qui la couronnerait : enregistrer l’intégrale de Beethoven avec les musiciens de son choix Un projet faramineux, intitulé le B16, le coffret du siècle. Mais il n’est pas le seul en lice.
Imbu de lui-même, il est certain que ce projet ne peut lui échapper. Mais un doute subsiste, une angoisse sourde s’installe. Alexis Kandelis finit par montrer un visage de lui qui va le précipiter dans la chute. Habitué à être le centre de toutes les attentions, exigeant un amour exclusif, méprisant envers les autres, il finit par injurier et humilier un musicien. C’est le pas de trop, celui qui va le faire plonger dans les affres de la descente aux enfers.
Après avoir été adoré, le chef d’orchestre va être haï et rejeté par la profession.
Nous assistons à la longue agonie d’Alexis, la façon dont il va perdre pied. A ses côtés nous découvrons que toute faille tient sa racine dans des traumatismes passés. Et survient une bouffée d’espoir : Alexis renoue avec son premier amour : la composition. Un projet fou nait et il s’attèle à la tâche. Un premier pas vers la guérison d’une âme ? ou le sursaut final d’une âme damnée ?
Un roman qui emporte, qui a sa musique personnelle allant crescendo vers une apothéose finale. J’ai adoré.
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