Par Pestoune
Koyaanisqatsi est un documentaire de 1983 produit par Francis Ford Coppola, réalisé par Godfrey Reggio sur une composition philharmonique de Philip Glass ; quant aux images elles sont de Ron Fricke.
C’est le premier volet de Trilogie des Qatsi. Les deux volets suivants sont : Powaqqatsi et Naqoyqatsi.
Venant de la langue hopi, Koyaanisqatsi se décompose ainsi « Ko-yaa-nis » : déséquilibre ou folie, et « qatsi » : vie.
C’est un film sans paroles avec des images spectaculaires. Le but est d’amener le spectateur à une réflexion personnelle sans influence par un texte quelconque mais par un montage sonore et visuel utilisant des échelles différentes d'espace et de temps.
Il se décompose en plusieurs temps, intitulés successivement :
Vie folle
Vie tumultueuse
Vie en déséquilibre
Vie se désagrégeant
Un mode de vie qui appelle une autre philosophie de l'existence.
Interprétation : l’avancée de la technologie sur la nature
Bref l’évolution de l’homme au sein de son environnement et de l’environnement depuis le berceau de la civilisation à une société hyper technologique.
3 prophéties hopi sont le point de départ du film et amène une première réflexion :
- Si l'on extrait des choses précieuses de la terre, on invite le désastre.
- Près du Jour de Purification, il y aura des toiles d'araignées tissées d'un bout à l'autre du ciel.
- Un récipient de cendres pourrait un jour être lancé du ciel et il pourrait faire flamber la terre et bouillir les océans.
Il s’agit vraiment d’un film audacieux, surprenant et de toute beauté. Et la musique de Philipp Glass y tient le rôle principal apportant toute sa force à l’ensemble. J’ai envie de dire qu’il s’agit d’un voyage sensoriel.
https://www.youtube.com/watch?v=v6-K-arVl-U
Thème Magazine © - Hébergé par Eklablog