Par Pestoune
C’est une histoire connue que nous raconte Jean-Michel Guenassia. L’histoire du Dr Gacher qui accueille Vincent Van Gogh, les dernières semaines de sa vie avant son présumé suicide. Mais non, ça c’est l’histoire officielle mais que s’est il passé en réalité.
Nous sommes à Auvers-sur-Oise en 1890. Le Dr, veuf, avait deux enfants : une fille Marguerite et un garçon Paul. Marguerite s’est sentie rejetée depuis la mort de sa mère. Jamais son père n’a voulu lui parler d’elle, jamais il ne l’a consolée. Elle a vécu une enfance et une adolescence solitaire et c’est dans la peinture qu’elle s’oublie. Mais elle sent que l’art lui échappe. Si elle est une excellente copiste, elle n’a pas l’étincelle lui permettant de s’exprimer vraiment.
Lorsque Vincent Van Gogh devient le patient de son père, elle voit là l’occasion d’en apprendre plus. Elle découvre l’impressionnisme et se sent bouleversée devant le talent du peintre.
Peu à peu l’amour s’installe et elle s’offre à l’artiste avec passion. Mais Marguerite n’a que 19 ans. On est encore mineure à cet âge là. Encore deux ans avant d’atteindre la majorité libératrice. Elle rêve, elle espère, elle cherche le moyen d’avoir sa liberté. Lorsque son père découvre sa liaison avec le peintre, c’est son monde qui s’effondre entrainant la mort de Van Gogh.
L’histoire officielle dit que Van Gogh s’est suicidé. Mais de plus en plus d’historiens doutent de cette vérité. L’auteur nous fait part d’une nouvelle hypothèse qui se tient parfaitement.
C’est une magnifique galerie de portrait sur fond d’art et d’artistes. L’écriture de Jean-Michel Guenassia est agréable à lire. Je me suis régalée de cette histoire.
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