Par Pestoune
Être femme les rend plus vulnérables. Face aux agressions dont elles sont victimes, elles se cachent, se rendent le plus invisible possible. Elles se cachent où elles peuvent, squats, cages d’escalier, parking… Leur situation est précaire et dangereuse.
Divorce, rupture, accident de la vie chacun a son histoire qui l’a mené dans la précarité.
Pour beaucoup d’entre elles, pas d’aides, elles ne vivent que de la manche. Le système D permet de survivre. Et parfois l’aide de la drogue, de l’alcool, le tabac ou des médicaments, toutes ces dépendances pour un aléatoire et provisoire oubli.
A force d’errer dans la rue sans but, dormir peu et mal, elles perdent la notion du temps.
Pour un minimum d’hygiène, les bains municipaux. Pour des habits, les puces à Paris ou les associations.
Reste aussi la peur de ne pas se faire dérober le peu qu’elles ont. Le moindre lieu d’accueil de jour permet de se reposer un moment au chaud sans avoir peur de se faire voler. Mais les lieux d’accueil pour les femmes de jour comme de nuit manquent cruellement.
Puisse ce reportage vous faire regarder ces personnes d’un œil plus bienveillant.
https://www.youtube.com/watch?v=P8plIqJf1Fc
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