Par Pestoune
Suite de "Dans la mer, il y a des crocodiles", dix ans après. Enaiatollah est bien installé en Italie. Il a repris ses études tout en travaillant, il prépare un doctorat. Il a des amis, des amours.
Mais ce livre-là, c'est le livre des retrouvailles. Enaiat a retrouvé sa mère, qui se trouve au Pakistan. C'est un homme qui appelle mais c'est l'enfant qui retrouve la voix de sa mère. Elle a du fuir son village, une fois de plus et est installée avec sa fille et son plus jeune fils au Pakistan. La soeur est mariée et maman elle aussi. Malgré la peur, la violence, la vie continue.
La vente du livre où il raconte son émigration est un succès et lui permet d'aider un peu les siens. Mais c'est quand on pense que tout va bien, que le malheur s'abat. La mère d'Enaiat décède dans un accident, laissant le jeune homme dans un désert de l'âme profond. Il lui faut retrouver la force d'aller de l'avant.
Il finira par retourner sur ces pas pour retrouver sa soeur. De nouveau confronté à la violence, au danger, il découvre les tracasseries administratives comme on ne peut les imaginer chez nous qui nous plaignons des nôtres, les pots de vin.
Une histoire pleine d'émotion, qui se finit sur une belle note d'espoir, cette suite touche autant que la 1ère partie.
Ce second opus peut se lire indépendamment du 1er puisqu'il commence par retracer les gros traits du voyage d'Enaiat enfant
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