Par Pestoune
Les troubles des conduites alimentaires touchent une majorité de jeunes filles (et un nombre croissant de garçons) à partir de l’adolescence.
Aux prises avec une maladie terrible, dont l’issue est potentiellement létale, ces jeunes patientes sont souvent confrontées à des soins psychiatriques complètement anachroniques ou dominent une maltraitance institutionnelle généralisée.
Cette maltraitance sidérante, dont certaines pratiques peuvent être assimilées à de la torture, contribue largement à chroniciser le trouble. Mal accompagnée ou mal traitée, un.e patient.e victime de TCA peut rester malade plusieurs décennies, voir toute une vie.
Pour en finir avec ces pratiques d’un autre âge « Anorexia nervosa, primum non nocere » explore cette problématique en trois volets :
1-Une maltraitance anachronique
2-Comprendre la maladie
3-Incarner la bientraitance
1-Une maltraitance anachronique
Comment se manifeste cette maltraitance ? Quelle est sa logique ? D’où vient-elle ? Que se passe-t’il dans la tête des soignants ? Comment sortir ce cette impasse infernale ? Quel impact produit cette maltraitance sur le comportement des malades ? Nous allons répondre à ces questions grâce aux témoignages exceptionnels de quatre anciennes patientes et trois soignants, dont le Dr Alain Perroud, psychiatre spécialiste des Troubles des Conduites Alimentaires.
Priorité ne pas nuire.
https://www.youtube.com/watch?v=d6LLKrKSFR0
2-Comprendre la maladie
Pour sortir de l’anorexie ou éviter d’y plonger, la première étape étape est la psycho éducation : comprendre l’épistémologie de la maladie, son origine, les facteurs environnementaux et les comorbidités qui la favorisent. Comprendre également les mécanismes anorexigènes, et l’ambivalence qui caractérise l’emprise de la maladie sur les personnes qui en souffrent.
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