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Par Pestoune le 12 Novembre 2016 à 20:58
Nous entendons de plus en plus parler de la maladie de Lyme ou borréliose de Lyme. Nous allons voir quels sont les vecteurs de la maladie, les symptômes ressentis, la façon dont la bactérie se développe au sein de notre corps.
La maladie de Lyme a largement été sous-évaluée en France. On commence aujourd’hui à parler de pandémie car elle touche le monde entier et les cas se multiplient. La sous-évaluation de la maladie en France est dû principalement au manque de fiabilité des tests pratiqués, mais aussi à la facilité de la bactérie à se cacher dans notre corps, à sa rapidité et à sa capacité à se servir de nos globules blancs pour se nourrir.
Qu’est-ce que la maladie de Lyme ?
La maladie de Lyme ou Borréliose est due à une bactérie appelée borrélia. S’il y a plusieurs dizaines d’espèces dans le genre borrélia, celle qui nous concerne est la Borrélia Burgdorferi. La bactérie est présente un peu partout sur les grands mammifères : cervidés, sangliers, sur les animaux domestiques : chiens et chats, les animaux d’élevage : vaches, chevaux, moutons, chèvres, porc..., sur les oiseaux, les petits rongeurs…. Mais elle infecte aussi les animaux à sang froid tel que les reptiles, les tortues, les lézards. Cette capacité à infecter autant de type d’hôtes est dû à son ADN très évolué. Le vecteur transmetteur pour l’être humain est la tique.
Cette maladie est très complexe car la bactérie colonise progressivement tout l’organisme pendant des mois, des années en s’insinuant en profondeur dans les tissus, les organes, les articulations, muscles, os… Les foyers douloureux seront mouvants, apparaissent tantôt dans une partie du corps pour disparaître et réapparaître ailleurs. Effondrement immunitaire, système nerveux central envahi, empoisonnement du corps par les toxines libérées par la borrelia, état inflammatoire permanent, la lutte contre cet envahisseur est un long et difficile combat au quotidien. Mais il faut persévérer car il est possible de maîtriser l’infection, de restaurer les capacités immunitaires , réduire les inflammations et reprendre sa vie en main peu à peu.
Quels sont les symptômes de la maladie ?
La maladie peut causer des troubles neurologiques, dermatologiques, articulaires, cardiaques et/ou ophtalmiques. Elle peut toucher des organes divers ou impacter de multiples systèmes du corps. Le problème est bien là, les symptômes sont multiples.
- Douleurs musculaires de type fibromyalgie
- Grande fatigue
- Forte dépression
- Douleurs articulaires (arthrose)
- Inflammation articulaire (arthrite)
- Tremblements des membres
- Maux de tête
- Trouble de la mémoire, de l’élocution
- Perte de l’équilibre
- Troubles de la vision, de l’audition
- Vertiges
- Arythmies cardiaque
- Paralysie faciale ;
Et tellement d’autres symptômes, plus de 70 ont été reconnus pour la maladie. La diversité des symptômes s’explique par le mode de vie de la bactérie.
Comment se développent les bactéries au sein de l’organisme ?
Les bactéries sont munies d’un flagelle (photo) qui leur permet de se déplacer facilement et rapidement dans les fluides de l’organisme (ayant une consistance de gel) soit dans les sécrétions synoviales lubrifiant les articulations, le liquide cérébrospinal, le liquide pleural entourant les poumons, le liquide péricardique autour du cœur, l’humeur vitrée des yeux.
Elles se déplacent plus vite que les globules blancs dans les fluides et plus lentement dans le sang et les liquides où les globules blancs tueurs les détruiraient plus facilement. Le choix est vite fait, elles préfèrent les fluides.
De plus, les bactéries ont développé une véritable stratégie de camouflage en se couvrant des antigènes de surface des cellules où elles se trouvent agissant comme un bouclier protecteur empêchant leur identification
Elles sont capables de tromper le système immunitaire pour que celui-ci attaque ses propres cellules. Par exemple, les bactéries vont coloniser une articulation. Lorsque les globules blancs viennent faire leur travail de nettoyage des intrus, les borrélies partent se cacher. Les globules blancs tirent « sur tout ce qui bouge » détruisant par la même occasion le cartilage de l’articulation puis repartent. C’est le moment que choisissent les borrélies pour revenir et se nourrir.
Les bactéries ont aussi la possibilité de s’enrouler sur elles-mêmes ou de se regrouper en amas kystique (elles s’enkystent). Cette forme leur permet de rester tapies pendant des mois, des années, les rendant invisibles à toute détection microscopique et biologique. Et pour parfaire l’armure, elles se recouvrent parfois de fibrine (bio-film) les rendant plus résistantes encore aux antibiothérapies.
Les borrélias affaiblissent notre système immunitaire en empêchant la formation d’anticorps. Souvent les malades chroniques ne fabriquent pas assez d’anticorps et ne sont pas dépistés par les tests classiques (ELISA, Western Blot). En effet ces tests détectent les anticorps que nous devrions fabriquer pour lutter contre les bactéries.
Les borrélias s’attaquent à toutes les parties du corps en migrant d’un endroit en l’autre.
La tique : agent transmetteur
Cet invertébré fait parti de la sous-classe des acariens. Si elle nous transmet la maladie de Lyme, elle peut aussi nous transmettre un tas d’autres agents infectieux.
La tique existe depuis 140 millions d’années au Crétacé. Il existe plus de 890 espèces de tiques dont 41 sur l’hexagone. Elles ont envahi le monde entier. On les trouve dans toute sorte de biotope aussi bien en montagne (mais pas au-delà de 1500m), plaine, forêt, hautes herbes (pas au-delà de 1m50), dans les zones marécageuses, près des points d’eau…
Elles privilégient les endroits boisés, chauds et humides dans une région tempérée où la température est comprise entre 7°C et 25°C. Dans ce cas, les tiques restent actives et représentent un danger toute l'année. Au-delà, elles ne se déplacent pas et se cachent sous la végétation. En dessous elles s’enterrent. Elles peuvent jeûner plusieurs mois. Mais elles ont besoin d’eau. L’humidité de l’air leur suffira pour combler leur besoin hydrique.
Elles se nourrissent du sang de leur hôte. Pour cela la tique s’ancre solidement dans la peau de l’hôte avec un organe nommé hypostome ou rostre. Puis elle perfore l’épiderme et enfonce progressivement son hypostome. La salive qu’elle secrète contient plusieurs substances :
- un anesthésiant
- des anti-inflammatoires
- des anticoagulants
- des vasodilatateurs
Elle va se nourrir pendant une dizaine de jours. Mais c’est au bout d’une vingtaine d’heures que la tique libère les borrélias pour celle qui en est porteuse car elles ne le sont pas toutes. C’est pourquoi il est urgent de retirer la bête au plus vite dès sa découverte. Chaque minute compte pour éviter une contamination.
S’il y a 20 ans seuls 15% des tiques étaient contaminées, aujourd’hui 50% d’entre elles le sont. La raison ? Le réchauffement climatique et la prolifération du gros gibier n’ayant plus de prédateurs naturels pour contrôler leur nombre.
Le développement de la tique se passe en quatre phases pouvant avoir lieu sur plusieurs mois voire années.
Le premier stade est l’œuf. Chaque femelle pond environ 2000 œufs qui heureusement ont de nombreux prédateurs pour réguler leur nombre.
Ensuite vient le stade larvaire qui se fixe sur un rongeur ou un petit mammifère afin de se nourrir pour la première fois.
Puis elle mue pour devenir nymphe. Beaucoup de contaminations chez l’homme se passe à ce stade où elles sont moins grandes qu’une tête d’épingle donc difficilement décelable pour nous.
Le dernier stade est celui de sa vie adulte où elle se fixe sur un grand mammifère.
source de l'image
Une tique vit de 18 mois à 3 ans.
Comment se prémunir des tiques ?
Lorsque vous partez en balade en pleine nature, portez un pantalon long des bottes ou des chaussures montantes, une chemise, une casquette ou chapeau quelconque pour couvrir les cheveux.
Au retour, enlevez vos vêtements, secouez les à l’extérieur, examinez-vous en famille du cuir chevelu aux pieds en passant par les parties intimes. Ensuite prenez une douche en vous savonnant bien avec du savon de Marseille pour décrocher les éventuelles larves.
Comment enlevez la tique ?
Chaque minute compte, nous l’avons vu.
Surtout ne jamais appliquer, comme le faisait nos parents, de l’éther, du pétrole ou tout autre produit chimique qui provoquerait la régurgitation de la tique et la libération de la Borrelia
A l'aide d'un tire-tique (éviter la pince à épiler car en appuyant pour retirer la tique vous pourriez l’amener à régurgiter), agripper la tique le plus près possible de la peau et tirer doucement mais fermement en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
Un antiseptique sera ensuite appliqué sur la zone et une surveillance locale attentive est menée pendant 30 jours afin de détecter l'apparition d'un érythème migrant (EM) qui sera alors traité.
Si une partie du rostre de la tique n'a pu être extirpée, il ne faut pas chercher à compléter l'extraction. Consulter au plus vite votre médecin.
Les différentes phases de la maladie de Lyme
Elle peut s'exprimer et évoluer pendant de nombreuses années. Ces manifestations ont été regroupées en 3 stades différents, qui peuvent se chevaucher pour certains symptômes.
1- Stade primaire
Au stade primaire survient une lésion cutanée autour de la morsure de la tique, 3 à 30 jours après la morsure ; un érythème migrant chronique de Lipschutz (EMC). C'est une lésion annulaire, non inflammatoire, peu ou pas prurigineuse, centrée par le point de piqûre, plus claire dans la partie interne qu'en bordure et qui évolue de façon centrifuge, pouvant atteindre jusqu'à 10 cm de diamètre.
Cet érythème migrant chronique se voit dans 50% des cas. Il disparaît spontanément, sans traitement, après 3 à 4 semaines. Asthénie, fébricule (petite fièvre), céphalées ou myalgies (douleurs musculaires) peuvent survenir lors de cette phase.
L'érythème migrant est suffisant pour établir le diagnostic et les tests sérologiques ne sont pas recommandés dans ce cas. Un traitement antibiotique sera prescrit à ce moment qui devrait éliminer la bactérie à ce stade.
2 - Stade secondaire
Les manifestations invasives commencent. Généralement cela débute par une très grande fatigue et des troubles articulaires :
- L'arthrite de Lyme est la forme la plus répandue. C'est aussi le symptôme le plus courant de la maladie de Lyme. Elle se caractérise par une monoarthrite brusque touchant les grosses articulations et particulièrement le genou mais aussi l’épaule, le coude…. Elle peut subvenir entre 2 semaines et 2 ans après la piqûre
Peuvent suivre des troubles neurologiques, dermatologiques, ophtalmiques, une myocardite.
La difficulté est qu’il n’y a pas un cas comme les autres. Les manifestations sont aussi diverses que les cas de la maladie.
Le diagnostic est établi par la détection de la présence dans le sang d'immunoglobulines anti-Borrelia burgdorferi par le test ELISA et confirmé par le test WESTERN BLOT.
3- Stade tertiaire
Elles peuvent survenir jusqu’à plus de 10 ans après la piqûre de tique. Les atteintes sont sévères car la bactérie aura passé la barrière hémato-encéphalique qui sépare le sang du liquide dans lequel baigne le cerveau. Les troubles neurologiques sont importants, l’arthrite devient chronique et douloureuse et un symptôme spécifique cutané apparaît.
Problème de fiabilité des tests sanguins en France.
Dans notre pays, le test de première intention est le test ELISA suivi par le test WERTERNBLOT en cas de résultats positifs. Or ce premier test recherche un nombre d’anticorps limités. Un grand nombre de personnes dépistées auront une sérologie négative avec ce test. Et pourtant elles sont infectées. C’est pourquoi un ELISA négatif devrait être suivi par le second test qui affinera avec précision les résultats.
En Allemagne d’autres tests plus performants sont proposés qui donnent de meilleurs résultats.
Alors pourquoi les autorités sanitaires françaises se privent-elles d’un outil efficace pour détecter une maladie dont les conséquences à l’avenir seront énormes au vue du nombre de personnes pas ou mal dépistées.
Pour aller plus loin :
Il y a des compléments thérapeutiques naturels pour aider à vaincre ou contrôler la borréliose en complément de l’antibiothérapie. Surtout ne remplacez pas vos antibiotiques par des traitements alternatifs. Mais alliez toutes les possibilités pour combattre cette « machine de guerre » qu’est la borrélia. Pour en savoir plus, je vous invite à consulter l’ouvrage de Jean-Patrick Bonnardel – Maladie de Lyme : traitements alternatifs.
Ce livre vous aidera aussi à mieux comprendre votre maladie. C’est grâce à cet ouvrage que j’ai pu compléter mon article.
sources : http://francelyme.fr/mediatiques/la-maladie-de-lyme/borrelia/
https://www.chu-besancon.fr/infectiologie/lyme.pdf
http://www.caducee.net/DossierSpecialises/infection/lyme/lyme.asp
Jean-Patrick Bonnardel – Maladie de Lyme : traitements alternatifs.
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Par Pestoune le 17 Octobre 2016 à 21:47
Gilles Lartigot auteur du livre « Eat » nous expose sa façon de concevoir l’alimentation et pourquoi notre alimentation moderne est toxique. Au cours de sa réflexion, il nous indique comment se nourrir sainement aussi bien pour le bienfait de notre corps que pour celui de notre esprit. Nous avons le choix de ce que nous pouvons consommer. La toxicité de notre alimentation est la cause de beaucoup de nos maux : allergies, problèmes dermatologiques, problèmes articulaires… Revoir notre façon de se nourrir, apporter les minéraux nécessaires au fonctionnement de notre corps l’aide à se régénérer, à s’autoguérir.
Les lobbys n’ont cessé de mentir à la population. Nous entendons Gilles Lartigot nous parler des méfaits du lait, de la surconsommation de viande. Les informations récentes nous apprennent tout récemment que les lobbys sucriers nous ont caché les méfaits réels du sucre qui occasionnerait en plus du diabète, les graves troubles cardiaques. En bref entre ce que l’on a appris toute notre vie, les messages santé payés par les industriels, toute notre idée de la nutrition est à revoir. Moins de lait, moins de viandes et plus de fruits, plus de légumes, voilà les traits essentiels. Mais poussons un peu plus : faisons le choix pour qui veut manger de la viande, de privilégier des produits d’élevages biologiques et fuyons tous les élevages industriels.
Bien sûr il est plus facile de manger industriel car manger sainement est un effort quotidien. Et pourtant le jeu en vaut la chandelle.
https://www.youtube.com/watch?v=udDRauVe1I8
Merci à Césarion de m'avoir autorisé à publier une de ces images pour illustrer cet article.
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Par Pestoune le 16 Septembre 2016 à 21:25
Que sont les eaux florales ?
Eaux florales et huiles essentielles sont proches, elles s’harmonisent et agissent en synergie mais leurs composantes aromatiques sont différentes. Elles sont obtenues en même temps lors du processus de distillation à la vapeur d’eau des plantes. Dans un alambic, on met les plantes et de l’eau distillée, puis on chauffe doucement. Sous l’effet de la chaleur, la vapeur se dégage entrainant les composés aromatiques et les principes actifs des plantes. Dès lors que la vapeur passe dans un système de refroidissement, elle se condense et l’on obtient dans un premier temps les huiles essentielles qui surnagent puis un composé d’eau de distillation et d’un peu d’huile essentielle : les eaux florales. On laisse décanter dans un décanteur et on récupère les huiles essentielles par le haut et les eaux florales ou l’hydrolat par le bas. Certaines plantes dont le bleuet par exemple ne donneront pas ou peu d’huile essentielle mais uniquement des eaux florales ou des hydrolats.
source : http://www.fleurancenature.fr/eaux-florales
En réalité, on appelle
Eau florale, l’eau de distillation des fleurs
Hydrolat, l’eau de distillation des plantes et feuilles.
Toutes les parties des plantes peuvent être soumises à la distillation : semences, racines, écorce, herbes, feuilles, fleurs, rameaux, baies, zestes, fruits… et selon les parties distillées, goût, parfum et principes thérapeutiques seront différents.
A quoi servent les eaux florales ?
Riches en principes thérapeutiques, en parfum et en goût, les eaux florales ont des vertus bienfaitrices aussi bien en médecine, en cosmétologie, en atout bien-être qu’en cuisine.
L’origine de la plante est importante car sa biochimie varie en fonction du lieu géographique où elle est récoltée ainsi que du moment de la récolte, ce qui change la propriété aussi bien des eaux florales que des huiles essentielles.
Surtout privilégiez les eaux florales bio qui sont soit issues d’une récolte dans le milieu naturel éloignée de toute source de pollution, soit issues de la culture biologique.
Il est important de vérifier les concentrations des principes actifs, l’odeur des eaux florales doit être puissante. Certains producteurs, mal honnête, récupère les eaux en toute fin de distillation qui n’ont quasi plus aucun principe thérapeutique.
Elles doivent être de première qualité, pure sans conservateur, ni alcool, additifs, et bien entendu sans aucune trace de paraben ou de benzoate de sodium.
Chaque eau florale a des propriétés qui lui sont propres et qui vont entrer en interaction avec nous sur le plan émotionnel, mental, physique nous aidant ainsi à obtenir la guérison, le bien-être, le plaisir.
Les eaux florales à travers l’histoire
On trouve les premières traces de distillation en Mésopotamie, il y a environ 6000 ans avant notre ère. En effet les archéologues ont découvert des vases servant d’alambic destinés à distiller les plantes.
Les perses développent l’art de l’exploitation des plantes aromatiques et des parfums. Ils sont devenus experts en la matière tout comme les Egyptiens de l’Egypte ancienne qui composaient des élixirs aromatiques en pratique médicale.
La pratique de la distillation des plantes s’est répandue partout. En Asie de très anciens traités citent les élixirs floraux dont le traité fondateur ayurvédique indien : le Sushruta Samhita datant probablement du début de l’ère chrétienne et dans le classique de la matière médicale du laboureur céleste – le Bencao jing- en Chine écrit aux alentours des débuts de notre ère durant la dynastie Han.
Bien que Hippocrate et Pline l’Ancien se référaient dans leurs écrits aux eaux florales, celle-ci n’ont touché l’Europe qu’à la fin du 1er millénaire après JC, notamment grâce aux travaux et écrits d’Avicenne ramenés après les 1ères croisades.
Comment les conserver ?
Sensibles à la chaleur, à la lumière, à la contamination microbienne, elles doivent être conservées loin de ces facteurs dans un endroit frais et dans un contenant en verre foncé brun ou bleu. Vérifiez la date de validité, ou la date de production de votre eau avant de l’acheter. Elle ne se conserve qu’un an et demi après sa fabrication.
Une fois le flacon ouvert, le conserver dans le bas de votre réfrigérateur. Vous devrez utiliser votre eau dans un délai de 3 mois maximum.
Jean-Charles Sommerard nous donne quelques astuces pour les conserver mieux et un peu plus longtemps dans son ouvrage dont vous trouverez les références au paragraphe : sources.
Les voici donc :
- bien refermer le flacon après chaque utilisation et le ranger rapidement au réfrigérateur
- dès lors que vous avez utilisé la moitié de votre eau, transvasez-la dans un contenant (toujours sombre) plus petit.
- Versez deux ou trois gouttes d’une huile essentielle extraite de la même plante qui créera un écran filmogène protégeant l’eau florale tout en renforçant naturellement son parfum et ses qualités thérapeutiques.
Comment les utiliser ?
Tout d’abord, elles ne donnent lieu à aucune contre-indication et peuvent être utilisées chez les jeunes enfants ainsi que sur les animaux.
En médecine, elles peuvent s’utiliser pures ou diluées par voie orale sans danger.
Elles sont hydrosolubles ce qui permet d’en faire des tisanes, cocktails et autres préparations alimentaires mais aussi d’en faire des cosmétiques.
Que ce soit sous forme de pulvérisation sur le visage, dans un bain, en friction, compresses, sous forme de lotion, de bain de bouche, de gargarisme, de bain d’œil, il n’y a aucune limite à leur utilisation.
Pour une utilisation interne, utilisez-les en cure de 3 semaines suivies par une interruption d’au minimum une semaine avant de reprendre.
La dose maximum conseillée est de 2 cuillères à café dans un verre ou une tasse de liquide chaud ou froid, à prendre 4 fois par jour.
Attention, si vous avez rajouté quelques gouttes d’huiles essentielles, les contre-indications concernant ces huiles s’étendent aux eaux florales soit pas aux femmes enceintes ni aux jeunes enfants.
Sources :
Eaux florales – un nouvel art de vivre (Boissons, cocktails, tisanes, cuisine, beauté, bien-être…) de Jean-Charles Sommerard aux éditions : Presses du Châtelet.
http://www.aromatherapie-huiles-essentielles.com/hydrolats-aromatiques/
http://www.bio-sante.fr/les-huiles-essentielles-culture-histoire.html
http://stephiegreen.com/les-eaux-florales-et-hydrolats/
http://www.satoriz.fr/infos-produits/les-eaux-florales-anciennes-et-modernes/
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Par Pestoune le 18 Août 2016 à 22:27
Une vidéo époustouflante sur le fonctionnement de notre corps avec un mécanisme exceptionnel, des sens inouïs. Le fonctionnement du corps semble quasi miraculeux, c’est une véritable machine.
Nous passons une journée à l’intérieur d’un corps au cours de laquelle nous faisons 10 000 battements de cils, 20 000 respirations, 100 000 battements du coeur. Et toutes les fonctions seront passées au crible.
Nous allons découvrir comment nous voyons (il ne faudrait pas plus de 63 caméras HD pour enregistrer ce que voit un œil), entendons, parlons, chantons, respirons, reniflons, mangeons (incroyables images du chemin parcouru par les aliments grâce à une pilule équipée d’une caméra)…
Et le cerveau avec ses 100 milliards de neurones est fascinant. L’ordinateur n’est rien comparé aux capacités de notre cerveau.
Tout aussi fascinant ce petit cœur de 300 g qui assure l’oxygénation de notre sang et par extension à nos organes pour faire fonctionner le corps.
Quant au fonctionnement de nos 650 muscles, c’est tellement complexe qu’on en est stupéfait car nos déplacements, nos exercices, travaux se font automatiquement et on est loin d’imaginer la complexité du processus.
La reproduction est aussi une aventure improbable et pourtant…. C’est l’aventure de la vie.
Et on découvre aussi dans ce documentaire l’incroyable pouvoir de régénération du corps et son énorme potentiel d’auto-guérison. A croire que celui-ci repousse ses propres limites physiologiques.
C’est une passionnante visite de notre organisme pleine de surprises et d’inattendus, une véritable aventure. Le corps est une merveilleuse machine à la fois forte et fragile. Même s’il a des automatismes, une physiologie surprenante qui parait être un défi constant, il n’en est pas moins certain que nous avons notre rôle à jouer pour le protéger. Prenons soin de cette incroyable machine pour la maintenir en forme le plus longtemps possible.
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Par Pestoune le 5 Juillet 2016 à 22:03
Nous pouvons tous nous en rendre compte, le nombre de personnes allergiques ne cesse de croître. En effet si les allergies ont toujours existé, aujourd’hui on peut dire que le nombre de personnes atteintes a explosé. Environ 30% de la population mondiale est touchée et ce chiffre va en augmentant. Les allergies ont pris des proportions épidémiques. Du simple rhume au choc anaphylactique, les symptômes sont nombreux. Pratiquement tout peut rendre allergique du pollen, au soleil en passant par divers produits chimiques ou même alimentaire.
Alors pourquoi l’allergie est-elle si répandue ?
L’une des hypothèses avancées est un excès d’hygiène. En effet dans le passé, le corps en ayant contact constant avec des agents microbiens et parasitaires, présentait un système immunitaire bien plus développé que le nôtre actuellement. Du coup notre système immunitaire réagit à des éléments inoffensifs, les détectant comme potentiellement dangereux et la réaction devient inadéquate. Mais cette hypothèse n’explique pas tout.
Une autre cause serait la pollution de l’air qui affecte notre système immunitaire mais aussi elle affecte les pollens des plantes en les rendant plus allergisants et en leur permettant de rester plus longtemps en suspens dans l’air.
Les pesticides agissent aussi. Rhinite allergique et asthme sont aussi une réaction aux pesticides qui sont ingérés par l’alimentation. Les pesticides (particulièrement le dichlorophénol) tuent également les bonnes bactéries de nos corps, la microflore de nos intestins, préparant ainsi notre organisme aux allergies. D’autres produits chimiques (dont le phtalate que l’on trouve dans le PVC souple que l’on trouve dans les jouets par exemple, dans le bisphénol dans le PVC rigide…) auxquels nous sommes exposés et qui n’ont jamais été testés pour savoir les risques qu’ils font courir aux humains, sont responsables des allergies en perturbant le système endocrinien. Ces produits chimiques perturbateurs endocriniens affectent notre ADN en altérant la lecture des informations génétiques.
Les carences en minéraux dans les fruits et légumes en raison des productions aujourd’hui génétiquement modifiés et qui poussent trop vite et étant naturellement appauvris en minéraux, sont aussi une raison de plus des allergies. Les façons de cultiver moderne ont le même effet en ne permettant plus aux plantes, aux céréales de synthétiser les substances anciennes qui sont éliminées avant les semis et en choisissant des variétés qui poussent plus vite et plus riches en amidon et en gluten.
Pollution de l’air et pesticides affectent les fœtus dès que la formation du système immunitaire. On a constaté que les personnes allergiques voient leur ADN affecté.
Où se cachent les produits chimiques ?
Dans une maison moyenne l’environnement intérieur est plus pollué que dans l’extérieur. Dans les bureaux, salons, salles à manger il y a les produits ignifuges dans les canapés, les anti-tâches et imperméabilisants des meubles, les produits électroniques ont des ignifuges, leurs boitiers plastiques contiennent du bisphénol A. Dans les chambres ce sont les moquettes, les literies, les tenues de nuit des enfants avec les décalcomanies plastiques les décorant. Dans la cuisine, les emballages divers, certaines boites de conserves tapissées de bisphénol A, les boites plastiques ( un symbole de recyclage avec un 7 au milieu signifie qu’il y a du bisphénol), les casseroles anti-adhésives….
Bref il est quasi impossible d’échapper à la pollution chimique. Nous sommes exposés en non-stop tout au long de la journée dans nos maisons, nos bureaux, nos usines… D’autant plus qu’il n’y a pas d’informations donnés par les industriels, il est donc impossible de pouvoir les éviter. Aujourd’hui nos corps contiennent un cocktail de plusieurs centaines de produits chimiques dont nous ignorons les risques. Quelle dose supporterons-nous ? Quand peut-elle se révéler dangereuse ? N’y a-t-il pas un risque d’interaction entre ces différents éléments chimiques ?
En conclusion :
Il n’y a pas une cause mais de multiples causes aux allergies. Notre système immunitaire se trouve agressé par de multiples facteurs qu’il ne connaissait pas et de fait il réagit violemment en jouant parfaitement son rôle de défense contre des éléments anormaux.
De fait l’allergie pourrait être une forme de défense biologique contre tous les agresseurs externes. C’est une nouvelle façon de voir les allergies qui ne sont donc plus une maladie mais une réponse aux agressions diverses.
Une chose est sûre, nos enfants sont en danger avec cette accumulation de pollutions qu’elle soit atmosphérique, chimique et/ou alimentaire.
Mais soyons conscients aussi que toute cette accumulation de pollutions est aussi responsable de maladie de cancers et autres maladies. Les scientifiques sont unanimes à ce sujet mais il n’y a aucune volonté politique pour aller dans le bon sens. Les enjeux financiers sont trop grands et ce au détriment de la santé.
Néanmoins alimentairement, nous avons un pouvoir en tant que consommateurs. Nous avons le pouvoir de pouvoir choisir une alimentation saine, locale et biologique.
https://www.youtube.com/watch?v=Dc_nP6SGD00
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