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    En recherche de bonne santé, nous sommes nombreux à nous tourner vers les compléments alimentaires à base de plantes. Il y a dans ce domaine un certain flou artistique amenant de la confusion chez les acheteurs potentiels. Comment savoir à quoi nous avons à faire dans ces flacons ? Comment être sûrs que le principe actif est bien celui annoncé ? Comment savoir ce que contiennent ces flacons ? Pour cela, il va nous falloir lire les étiquettes avec soin.

    Que faut-il regarder ?

    En 1er lieu, la liste des ingrédients, puis la concentration des différents ingrédients, le prorata par rapport à la dose journalière admise, la liste et les quantités d’adjuvants, la liste des ennemis invisibles tels les solvants, adjuvants de synthèse.

    Pour les plantes, doit être stipulé le nom latin, la partie utilisée, son degré de  concentration en actifs, la dose de  prise journalière.

    Pour ce qui est du degré de concentration en actifs, il faut savoir que si l’on achète un produit qui ne stipule pas la partie de la plante utilisée, ni la quantité, ni même son degré de concentration, on risque d’avoir à faire à un produit moins concentré et moins efficace.

    Il faut aussi tenir compte de la quantité d’excipients contenue dans le produit. Une quantité trop importante aura deux effets : celui de trop diluer le principe actif de la plante et celui de la tolérance. Par exemple en ce qui concerne la glycérine (glycérol, macérats glycérinés…) on sait les pouvoirs laxatifs de celle-ci lorsque sa teneur est trop importante. Ces excipients ne devraient pas dépasser les 10% de la teneur des produits.

    Le mieux serait de prendre, si c’est possible, des extraits secs totaux ne contenant aucun conservateur de synthèse. Méfions-nous des produits à base de plantes ou de champignons, bien trop faiblement dosés et qui n’auront absolument pas le même effet qu’un extrait total contenant tous les principes actifs des plantes. En effet les différents principes actifs agissent en synergie et c’est cela qui vous apportera l’efficacité recherchée.

    Attention aux coups publicitaires

    Même dans le domaine des plantes, les effets marketings entrent en jeu. Certains fabricants se servent d’études relatives aux plantes pour accrocher le client sans pour autant respecter les dosages requis permettant d’obtenir les mêmes résultats que les études. Il n’y a aucune commune mesure d’efficacité entre un extrait de plante concentré et un jus de plantes dilués. Pour exemple une seule gélule d’un extrait concentré correspond à 30 gélules de la même plante juste broyée ou 2 à 3 verres de jus de plantes dilué.

    Tout dépend de la dose de plantes mises en œuvre, des températures et méthodes de préparations appliquées.

    La juste dose que vous pouvez consommer est indiquée de façon obligatoire par le fabricant qui prévoit aussi les conditions dans lesquelles la consommation doit être réduite ou non envisagée, des mentions indiquant de ne pas dépasser les dosages recommandées ou d’éviter l’usage de certaines plantes lors de certaines situations (grossesse, allaitement, jeunes enfants), en cas de certains traitements, en cas d’interactions plantes-aliment et/ou médicaments.

    Alors comment s’en sortir ?

    Le choix des produits est aujourd’hui si large que l’on a du mal à savoir ce qui est bon ou non. Entre les différents dosages, les méthodes  de préparation, la qualité des plantes, nous nous retrouvons avec des produits d’apparence similaire. Il est donc extrêmement important de lire la liste des ingrédients et de comparer les tableaux de quantités de plantes et nutriments présents. C’est le seul moyen de ne pas se retrouver avec un ersatz de produit qui s’il vous soulagera le portefeuille, ne vous apportera pas les bienfaits attendus.

    Attention aussi aux produits d’importation vendus à coût moindre. Ils sont souvent fabriqués avec des solvants de synthèse responsables des syndromes du colon poreux et d’intolérances alimentaires. La fabrication d’un extrait de plantes avec des solvants synthétiques revient 2 à 3 fois moins chère. Attention aussi la dénomination Bio ne veut pas dire sans solvants de synthèse.

    Lorsque vous faites votre choix, cherchez les produits réputés de longue date issus de laboratoire ayant pignon sur rue depuis longtemps. Sont à privilégier les extraits de plantes naturellement concentrés garantis sans additifs ou solvant de synthèse ni nanos.

     

    compléments alimentaires

     

    Source : Pluriel Nature N° 110

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    melrose 2013

     

    Sanstitre7Une pomme par jour éloigne le médecin

    « à condition de savoir bien viser ! » rajouta Winston Churchill.

     

     

    Il existe, en France, plus de 1000 variétés de pommes et près de 10 000 dans le monde. Chaque région a ses pommes endémiques mais la société de consommation avec sa notion de rentabilité a réduit l’offre des pommes à quelques variétés. Or il s’avère que les pommes d’aujourd’hui (et c’est pareil pour tous les fruits) sont nettement plus pauvres en vitamine et en oligo-éléments que les pommes d’un très récent passé. En effet dans la 1ère moitié du XXème siècle, lorsque nos parents, nos grands-parents croquaient dans une pomme, ils absorbaient 400 mg de vitamine C ; les fameuses goldens, par exemple,  n’en contiennent plus que 4 mg. Tout ceci en raison d’un appauvrissement des sols, du dopage des fruits par des engrais donnant une croissance trop rapide, des conservateurs divers, de la cueillette avant maturité…  On comprend très vite de l’intérêt à revenir à des fruits et légumes bio.  Philippe Desbrosses, docteur en sciences de l’environnement à l’université Paris-VII nous dit : « Après des décennies de croisements, l’industrie agroalimentaire a sélectionné les légumes les plus beaux et les plus résistants, mais rarement les plus riches sur le plan nutritif. »

     

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    Quels bénéfices pour notre santé ?

    Outre son apport calorique modéré (environ 60 kcal par fruit), la pomme a un effet satiétogène (qui donne une sensation de satiété) très intéressant pour tous ceux qui surveillent leur poids.

    Elle est réputée pour protéger le système cardiovasculaire, rien qu’une pomme quotidienne réduirait la mortalité cardio-vasculaire et est plus efficace que la prise des statines, les effets secondaires en moins. Elle est un excellent régulateur du cholestérol (selon une étude récente menée au CHU d’Angers, la consommation quotidienne de 2 à 3 pommes diminuerait  de 5 à 15 % le taux de cholestérol et améliorerait le taux de   bon cholestérol ), diminue le risque de diabète et est un atout important dans la protection contre les cancers du foie, côlon, poumon, sein… De même elle joue un rôle important contre les affections des voies respiratoires et serait d’une grande aide pour les asthmatiques. Une chose important, n’épluchez pas vos pommes, vous vous priveriez d’éléments indispensables à votre santé.

     

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    Les bienfaits des pommes sur la santé ont été démontrées par les chercheurs du monde entier mais plus encore les bienfaits des pommes d’antan de quoi jeter la pomme de la discorde entre l’industrie pharmaceutique et les patients.

    La composition chimique particulière (richesse en vitamines, minéraux, antioxydants, fibres, composés phénoliques…) variée et équilibrée de la pomme  en fait donc un fruit santé de 1ère importance.

     

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    Variétés de pommes

    Nous l’avons vu précédemment, il existe environ 10.000 variétés de pommes, dont certaines tombées dans l'oubli. 

    L’Inra (l'Institut national de la recherche agronomique) a lancé en 2011 un projet européen avec leurs homologues des autres pays (anglais, belges, italiens, allemands…) celui d’identifier, répertorier sur chacune des variétés connues de pommes, les gênes intéressants de résistance aux maladies, aux parasites mais aussi les gênes inhérents à la qualité du fruit à sa teneur en fibres. Sachant que ces recherches ont pour but de fabriquer de nouvelles variétés de pommes grâce aux techniques de la génétique, pour y inclure des qualités voulues. Je suis dubitative. Pourquoi chercher à modifier génétiquement des fruits alors qu’un tel panel nous est offert par la nature. Lorsque je croque dans mes pommes qui poussent un peu à la va comme je te pousse, j’ai des saveurs plein les papilles, c’est du miel, de la douceur et en plus un parfum que je déguste. Pourquoi Diable ne pas se contenter de ce qui existe depuis la nuit des temps ? Qu’est-ce qui pousse l’homme à chercher la domination jusque dans les qualités intrinsèques des fruits ?

     

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  • pensée Bouddha
     

    Il ne passe pas une semaine sans avoir de nouveaux témoignages ou de nouvelles données scientifiques prouvant les bienfaits de la méditation sur la santé mentale et physique.

    De plus en plus nous découvrons à quel point la méditation peut aider le corps humain à guérir d’une maladie puis à se reconstruire. Réelle action, effet placebo… pour le moment les avis sont partagés mais personne ne remet en question le résultat final qui est l’essentiel dans ce débat : on peut guérir ou se guérir par la méditation. Le pouvoir de l’esprit reste encore inexpliqué, mystérieux mais avéré.

    Une chose est certaine, il y a un lien étroit entre la détresse morale, psychique et la dégradation de la santé. Si l’esprit se sent mal, le corps devient moins résistant. Nombreuses sont les maladies qui se déclenche après que le patient ait été confronté à des difficultés personnelles, des drames, des tragédies. Et l’effet inverse est démontré : en soignant son émotionnel, on soigne mieux et plus efficacement le corps.

    Mais si ceci parait nouveau en occident, il n’en est rien en Orient où la pratique de la méditation et la reconnaissance de ses bienfaits est toute naturelle. Parmi les nombreux témoignages de l’efficacité de cette pratique, celui du lama tibétain : Phakyam Rinpoché qui a sauvé sa jambe de la gangrène, après avoir vécu la torture en Chine, en pratiquant intensément. Si la suspicion est forte chez nous, elle ne l’est pas du tout dans la symbolique bouddhiste où cette guérison est toute naturelle. Car en réalité, méditer est le cœur même de la médecine tibétaine. Il nous raconte son expérience dans son livre : Phakyab RINPOCHE - La méditation m’a sauvé

    Avec ce livre toutes nos certitudes sont ébranlées. Nous sommes amenés à nous poser des questions sur l’interaction entre notre Esprit et notre corps. Bien sûr le niveau de spiritualité de Phakyab Rinpoche est très exceptionnel mais le témoignage de ce lama nous ouvre de nouvelles perspectives, une nouvelle façon d’appréhender ce que nous sommes.

    https://www.youtube.com/watch?v=0PnQgeJSehw 

     

     

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  • mort de rire

     

    Le plus beau miracle sur cette terre est le miracle de la vie. Une aventure fabuleuse qui partant de la rencontre de deux cellules finit par donner un être vivant. Ces images sont fabuleuses, émouvantes. Elles méritent d’être vues en grand écran.

    https://www.youtube.com/watch?v=OW2FEOKGwvs&feature=player_embedded

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    vache highland signé

     

    Deux vidéos pour démontrer l’impact de la production de la viande sur l’environnement et les aliments permettant de la remplacer au mieux.

    Ce premier reportage nous fait découvrir les protéines végétales. Nous connaissons tous le tofu mais saviez-vous qu’il existe d’autres protéines végétales tels le lupin ou le seitan (issu du blé) ?

    La question qui se pose, est de savoir si les protéines animales sont indispensables au corps humain et si les protéines végétales peuvent les remplacer avantageusement.

    Vous verrez dans le reportage que les protéines végétales sont plus saines pour l’être humain.

    Nos ancêtres consommaient peu de viandes, environ 10 à 15 % de l’apport calorique. Mais l’homme moderne, lui en absorbe de plus en plus, voire jusqu’à deux fois par jour. Or il ne faudrait pas dépasser environ 250 grammes à 300 grammes de viande rouge par semaine.

    L’humain n’est pas un carnivore mais un omnivore et notre organisme n’est pas prévu pour gérer une consommation trop importante de viande, ni notre mâchoire, ni notre système d’élimination des déchets. Comme nos intestins sont plus longs que ceux des carnivores, la viande y est présente plus longtemps avant son élimination ce qui favorise la putrescence et à terme une inflammation des intestins pouvant aller jusqu’au cancer du côlon.

    Si malgré tout vous ne pouvez pas vous passez de viande (rouge et blanche), sachez que 5 fois par semaine (en alternance avec du poisson) est le maximum toléré. Pensez à la remplacer par des protéines végétales mais en respectant l’association d’une légumineuse et d’une céréale afin d’avoir l’ensemble des acides aminés nécessaires.

     

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JkfQgAXbYoc

     

    Cette seconde vidéo nous montre l’impact véritable de la viande sur l’environnement. Pour l’élevage animalier dans nos pays industrialisés, la majeure partie des productions céréalières est destinée aux animaux, même dans les pays où règne la famine.

     

    https://www.dailymotion.com/video/x2k2clo_4-min-pour-comprendre-le-vrai-poids-de-la-viande-sur-l-environnement_news


    4 min pour comprendre le vrai poids de la... par lemondefr

     

    Aujourd’hui l’agriculture sert à nourrir les animaux, de plus en plus à fabriquer du carburant mais plus assez à nourrir les humains. C’est paradoxal non ?

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