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Par Pestoune le 28 Juin 2015 à 22:57
Lorsque l’on parle de fruits secs, on pense instinctivement noix, noisettes, dattes, figues, raisins secs… Mais depuis quelques années se sont rajoutés des baies : goji, cranberries… Or l’outil marketing veut nous faire croire que ces baies sont des compléments alimentaires parés de toutes les vertus. Il n’en est rien, à l’instar des fruits coques, les baies sont des aliments permettant de compléter le régime alimentaire par des apports en nutriments, essentiels pour le fonctionnement de notre organisme.
Tous les fruits ou presque peuvent se sécher et chacun garde son goût, mais avec les arômes plus concentrés du fait de la perte hydrique.
Les propriétés sur la santé sont innombrables tant sur le point organique, immunitaire qu’endocrinien. Mais tous les fruits secs ne se valent pas. Qu’il s’agisse de fruits oléagineux (ou fruits à coques) ou de fruits moelleux (abricots, dattes, fraises, pruneaux…) chacun a ses spécificités. Riches en minéraux, en vitamines, en acides gras insaturés de type oméga 6 et oméga 3 et en antioxydants pour les fruits coques, ils sont une véritable aide pour équilibrer nos apports de tous ces éléments.
Bienfaits des fruits moelleux :
L’abricot sec : potassium, fer, cuivre, phosphore, bêta-carotène, vitamines B3-B6-K
Le pruneau : potassium, fer, cuivre, vitamine K, fibres, la capacité antioxydante du pruneau est extrêmement élevée.
Le raisin sec : fer, potassium, phosphore
La figue sèche : calcium, fer, cuivre, manganèse, magnésium, potassium, vitamine A-K
La datte : calcium, cuivre, fibres,
La banane séchée : magnésium, potassium, phosphore
Tous ces fruits sont très riches en glucide, donc un bienfait pour les sportifs ou les personnes effectuant des travaux musculaires.
Les baies séchées
Goji : zinc, fer, cuivre, sélénium, phosphore, vitamine B1- B2-B6-C-E, c’est le fruit qui possède la plus grande valeur antioxydante
Cranberry ou canneberge : potassium, calcium, magnésium, fer, grande propriété antioxydante (efficace contre les infections urinaires dues à l’Escherichia Coli)
Myrtilles : chrome, cuivre, magnésium, manganèse, zinc.
Acérola : fer, calcium, phosphore, potassium, magnésium, vitamines A-B1-B5-B6, flavonoïde. L’acérola frais ou sous forme de jus est exceptionnellement riche en vitamine C, bien plus que le kiwi.
Les fruits coque :
Amandes : magnésium, manganèse, cuivre, phosphore, fer, zinc, calcium, potassium, vitamine B2-E-B1-B3-B9
Noix : Manganèse, phosphore, magnésium, fer, zinc, cuivre, vitamines B1-B6-B9
Noisettes : manganèse, cuivre, magnésium, fer, phosphore, zinc, vitamines E-B1-B6-B5-B9,
Arachides : Zinc, manganèse, cuivre, phosphore, magnésium, potassium, fer, sélénium, vitamines B3-E-B1-B5-B6-B9, fibres.
En résumé, consommez quelques fruits secs au quotidien mais variez-les pour gagner un équilibre de minéraux.
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Par Pestoune le 23 Juin 2015 à 21:41
C’est quoi les protéines et à quoi servent-elle ?
Le mot protéine vient du grec ancien « prôtos » qui signifie premier, essentiel. Ce sont de grosses molécules étant les constituants de base et essentiels au corps humain.Les protéines sont source d’azote (ce qui les différencie des glucides et des lipides) et sont une longue chaîne d’acides aminés (une vingtaine) associés les uns aux autres dans un ordre précis. La structure de la protéine, formée par ces 22 acides aminés, est définie dans l’ADN. Un grand nombre d’acides aminés sont synthétisés par le corps mais il y a 8 acides aminés, dits essentiels, qui ne le sont pas et ne sont apportés que par les aliments protéiques : l’isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine.
Les protéines ne se stockent pas, c’est pourquoi il faut au corps un apport quotidien.
Elles entrent dans la structure de chacune de nos cellules et participent au renouvellement et à la restauration des tissus et cellules (que ce soit musculaires, osseuses, de la peau, des cheveux, des ongles…). Ce sont elles qui fabriquent des nouveaux tissus lors de la croissance des enfants. Ce sont elles aussi que l’on retrouve sous la forme d’hormones, d’hémoglobine, d’enzymes digestives… et qui assure beaucoup de fonctions physiologique.
Bref, sans un apport de protéine, nous ne pourrions tout simplement pas vivre.
pois chiche
Où trouver les protéines ?
Longtemps on a cru qu’il n’y avait que la viande pour assurer des protéines de bonne qualité. Or aujourd’hui on sait que les végétaux (légumineuse et céréale) apportent une bonne source de protéine. Ainsi par idéologie ou par nécessité, on peut très bien se passer de viande et se tourner vers ces végétaux qui, de plus, engendrent moins de déchets pour l’organisme. Le tout est de bien équilibrer les légumineuses et les céréales à chaque repas pour couvrir nos besoins en tous les aminés essentiels.
Dans notre monde moderne, on ne rencontre pas de carence de protéine mais plutôt des excèsdus à une surconsommation de protéines animales. Ainsi les acides aminés non utilisés se transforment en urée, ammoniac ou acide urique qui sont toxiques pour l’organisme. Les seuls cas de carence se retrouvent chez les végétariens ou les végétaliens équilibrant mal leur repas, les personnes âgées qui mangent peu, les femmes enceintes et les sportifs soumis à des exercices très intenses. On conseille d'absorber 0,8g de protéines par kilo de poids chaque jour.
Pour qu’un corps soit en bonne santé, il faut respecter l’équilibre acido-basique. Les acides aminés comme leur nom l’indique, sont des acides. Il faut donc consommer des bases qui sont par exemple le magnésium, le calcium, le potassium. Or ces minéraux sont apportés par les végétaux. Un régime carné est acidifiant et un régime basé sur les protéines végétale est neutre du fait de son équilibre acido-basique. Et cerise sur le gâteau, les légumineuses sont très riches en fer. De plus le calcium d’origine végétale est mieux assimilé par le corps humain. Fèves et pois chiches contiennent autant de calcium en proportion que le fromage blanc ou le camembert.
Où trouver des protéines végétales ?
soja
Légumineuses: lentilles, lupins, fénugrec, mungo, haricots blancs et verts, pois chiches, fèves, pois cassés, petits pois, soja…
Céréales: blé, avoine, maïs, millet, orge, seigle, sarrasin, quinoa, riz, épeautre, amarante, boulghour…
Graines oléagineuses: colza, sésame, tournesol, arachide, lin, courges, melon…
Fruits oléagineux: amandes, noix, cacahuètes, noisettes, pignons de pin, pistaches…
Pommes de terre.
Il est indispensable de consommer à chaque repas une légumineuse et un céréale pour garantir l’apport complet de tous les acides aminés essentiels tout en complétant par l’apport d’oléagineux.
Les similis-carnés ou substituts de viande.
Mais dans notre vie moderne, nous n’avons pas toujours le temps de cuisiner. Il existe des aliments que l’on appelle des simili-carnés ou substituts de viande, confectionnés à base de protéines animales qui vous permettront de faire de la cuisine minute ou de passer au régime végétarien en douceur. Dans la catégorie, vous avez :
- Le tofu qui est au soja ce que le fromage est au lait. Nature, fumé ou aromatisé, il peut se découper en morceaux pour être poêlé, mijoté, grillé ou tout simplement mangé cru en salade. Pour des préparations plus élaborées, il y a le tofu soyeux qui remplace avantageusement la crème ou le yaourt (quiche, mousse au chocolat, tiramisu…)
- Le tempeh, fabriqué à base de graines de soja, cuites, écrasées, ensemencées avec un champignon pour être fermentées. Au goût de noix et de champignon, il se prête aux plats mijotés ou dans une sauce ou en farce dans des ravioles, des samoussas…
- Le Seitan est lui à base de protéines de blé (déconseillé pour ceux qui ont une alimentation sans gluten). Sa richesse en fer est intéressante. Il se cuisine comme une viande, sa texture le permet et sa texture ressemble au blanc de poulet.
- Le lupin. C’est une légumineuse. C’est avec sa farine qu’on confectionne des steacks, des émincés, de la « charcuterie » que l’on peut accommoder comme on veut.
- Les galettes de céréales-légumes.Ces préparations à base de légumes divers, panés ou non, sont additionnées de fécule, de poudre ou farine de diverses céréales et/ou légumes. Il suffit de les poêler et de les servir avec salade ou légume.
- Le Quorn. C’est une myco-protéine autrement dit, c’est un champignon microscopique qui a subi un processus de fermentation. Riche en calcium et magnésium, en fibre, c’est une excellente source de protéine. Il a vaguement le goût du poulet.
- Le pois chiche est une légumineuse et se trouve sous forme d’houmous (purée), de terrine, de saucisson dont on poêle des rondelles. Et bien sûr sous forme naturelle de graines ou de farine. Il a la capacité de diminuer le mauvais cholestérol et est excellent pour la protection cardiovasculaire. De plus, c’est un stimulant intime et efficace pour les Messieurs.
Un petit documentaire qui nous montre ce que sont les simili-carnés et comment les accommoder
https://www.youtube.com/watch?v=JkfQgAXbYoc
Assimiler les protéines végétales.
Tout d’abord pour ceux qui souhaiteraient manger végétariens, commencez doucement. Vous ne pouvez pas rejeter votre alimentation habituelle du jour au lendemain et passer aux légumes, céréales sans avoir des problèmes intestinaux. Il faut donc laisser le temps à votre intestin de s’habituer.
Mais il faut savoir que tout ce qui est graine que ce soit les légumineuses ou les oléagineuses se sont armés au fil du temps pour se protéger contre les agresseurs (bactéries, champignons…). Acide oxalique, fibres, acide phytique, inhibiteurs de protéases autant de facteur leur permettant de résister mais qui empêche aussi notre organisme de les assimiler correctement sans un minimum de préparation. Trempage pour certains et cuisson d’au moins 15 mn à 100° s’imposent.
lupins
Quelle quantité doit-on en manger pour couvrir nos besoins ?
L’équilibre nutritionnel recommandé est de :
- pour les protéines, de 11 à 15 % ;
- pour les lipides, de 30 à 35 % ;
- pour les glucides, de 50 à 55 %.
Tout d’abord, il faut savoir que si vous mangez un œuf, tous vos besoins en acides aminés essentiels sont comblés avec un seul œuf. Le quinoa aussi est très complet en acides aminés. Lorsque vous mangez l’un ou l’autre, inutile de faire des associations.
N’oubliez pas d’arroser vos plats d’un filet d’huile végétal et variez celles-ci.
Il est impératif de mélanger céréales et légumineuses tous les jours avec une quantité moindre de légumineuse par rapport aux céréales. Ajoutez-y des légumes verts ou colorés. Quelques fruits à coques et des fruits pour compléter les repas en dessert et vous aurez une journée nutritionnelle équilibrée.
Pour avoir une explication claire sur la quantité nécessaire afin de combler nos besoins quotidiens, voici une petite vidéo explicative :
https://www.youtube.com/watch?v=WAGKyXECX-I
Pour combler notre besoin en fer, voici une liste d’aliments riches en fer :
lentilles, haricots secs, pois chiches, tofu, quinoa, amandes, noix de cajou, abricots
Nous avons aussi besoin de calcium. Or une alimentation riche en protéine animale augmente la fuite en calcium par les urines. Voici la liste des aliments riches en calcium :
Pour l’équivalent de 250 g
Le brocoli cuit contient 62 mg de calcium
Le choux de Bruxelles cuit 56 mg
2 Carottes crues contiennent 40 mg
Le chou frisé cuit contient 94 mg
Dans les légumineuses
Les pois chiches cuits contiennent 80 mg
Les haricots rouges cuits contiennent 62 mg
Les lentilles cuites contiennent 38 mg
Les graines de soja cuites contiennent 175 mg
Une demi-tasse de Tofu cru contient 253 mg
Céréales
Une tranche de pain de blé contient 26 mg
Fruits coque
Fruits
10 figues sèches contiennent 140 mg
1 orange navel contient 60 mg
Les omega-3 et 6 sont comblés par la consommation d’huile végétale quotidienne.
Comme vous pouvez le voir en régime carné comme en régime végétarien, la seule règle est de varier les aliments. On n’est pas obligé de passer au régime végétarien mais on peut très bien pour une meilleure santé, une plus grande forme diminuer la viande et remplacer celle-ci deux ou trois jours par semaine par des menus végétariens.
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Par Pestoune le 12 Juin 2015 à 21:58
Depuis des décennies, on nous assène que le gras est mauvais pour la santé, qu’il faut le diminuer de façon draconienne. Or depuis quelques temps, les scientifiques reviennent sur cette affirmation. D’abord il faudrait bien savoir d’où nous viennent ces recommandations nutritionnelles qui voulaient que certaines graisses soient supprimées au profit d’autres. N’y a-t-il pas encore des intérêts économiques se cachant là-dessous ?
Industrie agroalimentaire et recommandations nutritionnelles.
Car si on a diabolisé pendant ces dernières décennies les graisses animales, c’est au profit de l’huile végétale. C’est assez confus mais toutes ces multinationales de l’agroalimentaire font la pluie et le beau temps dans les recommandations, payant eux-mêmes des « études » nutritionnelles qui sont fortement influencées par ce qu’ils ont à vendre. Si on prend par exemple Unilever. Cette multinationale anglo-néerlandaise était, à l’origine, productrice de graisse végétale. Aujourd’hui elle s’est diversifiée dans les crèmes glacées, les plats préparés, la boulangerie industrielle… idem pour des sociétés comme Nestlé, Danone… De faite ces multinationales dominent le commerce de l’alimentation animale, de la viande, des produits laitiers. Ils produisent, fabriquent et commercialisent. Comment ne pas penser qu’avec leurs moyens financiers, elles n’auraient aucune influence sur les décisions prises.
C’est grâce à elles que l’on nous a asséné que le lait est bon, indispensable, nécessaire pour l’être humain avant de se rendre compte que le lait de vache n’est pas vraiment adapté à notre organisme.
C’est grâce à elles que l’on nous a fait croire que manger des céréales était bon pour le petit déjeuner avant de se rendre compte que le gluten compris dans ces céréales était responsable d’intestins poreux, que le sucre contenu dans ces céréales était responsable d’obésité, de diabète.
Cholestérol, bête noire.
Aujourd’hui pour les scientifiques il y a un retour en arrière dans la diabolisation des graisses. D’abord on a fini par comprendre que le fameux cholestérol déclaré ennemi public n°1 et que l’on a brandi comme une épée de Damoclès, n’était pas aussi responsable que ça des maladies cardio-vasculaires et qu’il était moins dangereux que l’hypertension ou le diabète. Une diabolisation qui arrangeait fortement l’industrie pharmaceutique qui en a profité pour vendre des statines dont on sait aujourd’hui qu’elles représentent plus de danger pour la santé humaine que le cholestérol lui-même. Donc des milliers de personnes se sont privés de fromages, d’œufs, de graisses animales dont le beurre avant que l’on convienne que ce cholestérol absorbé n’augmentait pas celui que l’on mesure dans le sang. Mais les industries pharmaceutiques ont la dent dure et continue de démarcher pour vendre leurs statines. L’industrie agroalimentaire, quant à elle, en a profité pour vendre ses huiles végétales en remplacement du beurre et enfin ses margarines enrichies en phytostérols dont l’efficacité n’est pas démontré.
Omega-3 / omega-6
Ces deux éléments sont des acides gras dits essentiels. Le corps ne peut pas les synthétiser.
Les oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés que l'on trouve en grandes quantités dans certains poissons gras (comme le saumon), dans les graines de lin, les noix, le colza, le soja… Un régime riche en fruits, légumes, poissons genre régime méditerranéen couvre largement nos besoins en oméga-3.
Les oméga-6 sont des acides gras polyinsaturés que l'on trouve dans la plupart des huiles végétales, des graines et des céréales, ainsi que dans les œufs et dans les viandes en quantités variables selon l'alimentation des animaux.
Pour une alimentation saine et équilibrée, un ratio est recommandé par l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) soit 5 molécules d’omega-6 pour une molécule d’omega-3. Or dans la réalité ce ratio est complètement déséquilibré ainsi nous consommons plus d'oméga-6 que d’oméga-3. En France, le ratio moyen est de 18 pour 1.
Mais nous ne sommes pas toujours responsables de ce déséquilibre. Je disais précédemment que le taux d’omega-6 dans la viande était variable selon l’alimentation de l’animal. Je m’explique. Avant-guerre, les vaches pâturaient et étaient nourris en hiver de foin et de lin, or herbe et lin sont riches en omega-3. Puis le maïs est devenu le fourrage principal, accompagné de tourteau de soja, bien meilleur marché, mais qui, eux, sont riches en omega-6. Ces mêmes omega-6 consommés en plus grande quantité, se sont concentrés dans les chairs animales, le lait, les œufs. Le Maïs et le tourteau de soja, plus avantageux économiquement, sont devenus la nourriture principale de tous élevages, du bœuf à la volaille en passant par le cochon et même le poisson d’élevage. La nourriture animale étant devenue moins chère, la viande ou les œufs sont eux-mêmes devenus moins chers et donc leur consommation a connu une hausse spectaculaire. Le résultat est une consommation accru d’une viande dont le taux d’omega-6 a explosé.
La surconsommation d’omega-6 au détriment des omega-3 favorise une augmentation trans-générationnelle de l'obésité. De plus l’excès d'oméga-6 empêche l'organisme d'exploiter convenablement ses sources d'oméga-3. Ce déséquilibre est propice aux maladies cardiovasculaires, aux troubles allergiques et inflammatoires.
Des bienfaits du gras dans l’alimentation
Après nous avoir fait croire que les lipides étaient le pire aliment pour notre santé, le collège des scientifiques revoient entièrement son jugement, y compris pour les graisses d’origine animale. Depuis que l’on a banni le gras de nos assiettes, nous sommes devenus de plus en plus gros et c’est particulièrement flagrant aux Etats-Unis. En effet si les gens ont supprimés le gras de leur alimentation, c’est pour le remplacer par du sucre, et des graisses cachés dont certains tel l’huile de palme représentent un vrai danger pour la santé. Biscuits, plats industriels, sauces, desserts lactés sont pleins de graisses cachés, de sucre et d’additifs divers. Donc on consomme bien plus de calories que si mangeait une bonne tartine de beurre, et c’est bien cet excès de calories et non pas les lipides mangés qui se transforme en tissu adipeux.
Aujourd’hui les chercheurs ont réévalué à la hausse les apports en lipides conseillés au quotidien. Il semblerait même qu’une augmentation d’apport de graisse aide même à une stabilisation du poids par le sentiment de satiété qu’elle apporte, joue un rôle protecteur au système cardio-vasculaire et au cerveau surtout si votre alimentation est par ailleurs diversifiée. Légumes, féculents, fruits doivent être majoritaires dans votre assiette avec un filet d’huile d’olive, un morceau de beurre ou un peu de crème au choix. N’oublions pas le bon fromage de chez nous. Et le steak pour peu que le bœuf ait pu pâturer, manger du bon foin, du lin comme ses ancêtres du début du siècle dernier.
Il est certain qu’il faut limiter certaines graisses mais dans la cacophonie des diverses recommandations, nous consommateurs, ne savons plus qui entendre.
Quels lipides choisir ?
Après avoir été mise au ban des accusées pendant plus de 30 ans on reconnait enfin les mérites de l’huile de Colza. Saconsommation réduirait de 70 % le risque de maladies coronariennes et préviendrait le cancer, selon de nombreuses études. Parfaitement équilibrée, elle convient pour l’assaisonnement et la cuisson douce. Ne l’utilisez pas pour la friture.
L’huile d’olive, elle est neutre car aussi pauvre en omega-3 qu’en omega-6. Elle préviendrait les maladies cardio-vasculaires, les cancers et le vieillissement. On peut s’en servir à tous usages y compris la friture.
L’huile de tournesol,la plus consommée en France, elle ne devrait pas être consommée quotidiennement en raison de son fort déséquilibre. En effet elle contient 574 fois plus d’omega-6 que d’omega-3. Elle aiderait à lutter contre le diabète. Elle convient pour l’assaisonnement et la cuisson douce mais pas en friture.
L’huile de noix, une huile équilibrée que l’on peut consommer tous les jours. Sa richesse en magnésium est un atout pour la protection cardio-vasculaire. Mais c’est une huile coûteuse, fragile qui rancit rapidement donc à acheter en petite quantité.
L’huile de noisette, elle est déséquilibrée et ne doit pas être consommée quotidiennement. De plus elle est extrêmement chère.
L’huile de pépin de raisin, elle est très déséquilibrée, l’une des plus déséquilibrée, et ne doit surtout pas être consommée quotidiennement. Elle est réservée à l’assaisonnement.
L’huile d’arachide,très déséquilibrée, elle ne doit pas être consommée quotidiennement. Par contre elle convient très bien pour les fritures.
L’huile de cameline(une plante de la famille des crucifères comme le colza) elle est la reine de l’oméga-3 comme l’huile de lin. Les études montrent que les personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, inflammatoires ou tumorales ou plus généralement de toute pathologie de dégénérescence auraient intérêt à prendre une grande cuillère par jour d’huile de cameline pour diminuer leurs symptômes.(cf/consoglobe) Mais c’est une huile fragile qu’il faut garder au réfrigérateur et réserver pour l’assaisonnement.
En savoir plus sur http://www.consoglobe.com/huiles-alimentaires-vertus-insoupconnees-2720-cg#voIoIAKKHdm8PFYs.99
L’huile de coco vierge extraite à froid, on nous a longtemps mis en garde contre elle. Elle contient une quantité inhabituelle d’acides gras à chaîne moyenne, ou triglycérides à chaîne moyenne (TCM). Lorsque vous mangez des TCM, ils vont droit dans votre foie et sont métabolisés pour produire de l’énergie, ou sont transformés en cétones qui peuvent avoir un effet thérapeutique sur le cerveau (épilepsie et maladie d’Alzheimer).
Votre corps a beaucoup de mal à stocker les TCM dans vos réserves de gras (cuisses, fesses, ventre, bras, poitrine).
Vous pouvez même maigrir en remplaçant le beurre ou les autres graisses saturées par de l’huile de noix de coco. Une étude a conclu que 15 à 30 grammes de TCM par jour augmentent la consommation d’énergie de 5 %, ce qui représente 120 calories par jour. Pour en savoir plus sur l’huile de coco http://www.santenatureinnovation.com/pourquoi-cette-folie-de-lhuile-de-noix-de-coco/
Certaines graisses animales sont hautement recommandées par exemple dans la consommation des poissons gras pour leur richesse en omega-3.
Le beurre qui en plus de la vitamine A apporte d’autres vitamines : la vitamine D, la vitamine E, et la vitamine K2. En plus elle est riche en minéraux : le manganèse, le chrome, le zinc, l'iode, le cuivre et surtout le sélénium.
Les graisses d’oie ou de canard contiennent des acides gras monoinsaturés qui ont des effets protecteurs vis à vis du système cardio-vasculaire en diminuant l'oxydation des lipides et du LDL cholestérol et diminuant l'agrégation plaquettaire.
En conclusion, il y a peu de mauvaises graisses mais il y a de mauvais comportements alimentaires. On doit faire retrouver sa place dans nos menus à des graisses quotidiennement. Variez-les, chacune a des valeurs nutritionnelles qui lui sont propres. Mais ne tombez pas dans l’excès inverse non plus. Un menu varié est la meilleure garantie pour manger sainement et se faire du bien.
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Par Pestoune le 2 Juin 2015 à 22:09
« Que ta Nourriture soit ta Médecine et ta Médecine, ta Nourriture » Hippocrate
Le professeur Henri Joyeux cancérologue, chirurgien émérite bien que souvent contesté, nous parle sans langue de bois de toutes nos mauvaises habitudes alimentaires, comportementales qui nous mènent droit vers la maladie. Avec humour, malice et de façon simple, il décortique nos travers et nous donne la solution pour éviter la majorité d’entre elles. Je fais malheureusement partie des personnes à risques pour avoir une maladie de civilisation : cancer, diabète, maladie auto-immune…, c’est donc avec attention que je l’ai écouté.
Nous mangeons trop, nous mangeons mal, nous ne transpirons plus assez et on nous fait avaler des produits dangereux et/ou inadaptés.
Mais il n’est pas trop tard, il n’est jamais trop tard pour faire machine arrière. Le corps est bien fait, il est capable de se régénérer.
https://www.youtube.com/watch?v=qNDf3cLhAPY
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Par Pestoune le 28 Mai 2015 à 21:31
« La faculté de rire aux éclats est preuve d’une âme excellente. Le rire, le sourire sont l’expression de sentiments, le plaisir et l’envie de communiquer. La gaité devrait être un des atouts de notre vie. Une personne gaie est comme le sel d’une communauté. Le bonheur arrive à ceux qui rient. Ceux qui ont le don de gaieté parviennent souvent aux sommets de la perfection. Par la qualité et la quantité de notre humour et de notre rire, nous allons vers les deux forces de vie que sont la spiritualité et la sagesse. Le rire, c’est une poussée de joie qui fait éternuer le cœur. La plus perdue des journées est celle où l’on n’a pas ri. A quoi bon prendre la vie au sérieux puisque de toute façon nous n’en sortirons pas vivant. » Alphonse Allais
Les bienfaits du rire sur la bonne santé morale et physique sont de plus en plus reconnus par la communauté scientifique, l’ordre des médecins, le personnel médical et paramédical. On voit de plus en plus des associations comme « le rire médecin » faisant intervenir des clowns dans les services pédiatriques et maintenant aussi gériatriques et psychiatriques.
https://www.youtube.com/watch?v=ql6kKE4wx2c
Hormis le fait que cela aide à gérer son stress quotidien, à gommer les effets néfastes de ce même stress, le rire est excellent pour prévenir les crises cardiaques. Une bonne crise de fou rire stabilise les battements du cœur, diminue la pression sanguine, facilite l’oxygénation du sang.
De plus il provoque une relaxation musculaire. Et mieux, rire quotidiennement permet de retrouver un sommeil réparateur.
Et vous n’avez rien vu. Il agit même sur notre système digestif grâce au massage abdominal qu’il provoque. La digestion n’en sera que meilleure et même le transit régulé. De même qu’il renforce notre système immunitaire, favorise l’oxygénation des tissus.
Au niveau du cerveau, le rire stimule l’activité. Rire nous permet de fabriquer une grande quantité de sérotonine combattant la dépression ; mais aussi des endorphines qui permettent de lutter contre la douleur et encore de la dopamine.
Rire est à la fois un antidouleur et un antidépresseur. Rire 3 minutes par jour équivaut à une demi-heure de relaxation. Il suffit de rire 10 mn par jour pour avoir un bénéfice visible sur la santé.
Et pour en rire : une célèbre mutuelle de santé fait une campagne de publicité sur le thème : « pourquoi le rire est-il bon pour la santé »
Alors ne perdez pas une occasion de vous faire du bien en riant.
https://www.youtube.com/watch?v=zfQwFsrVXZw
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