• Une bougie vous parle

     

    Vous m’avez allumée et vous me regardez, rêveur. Vous êtes peut-être heureux de m’avoir. Moi, en tout cas, je me réjouis d’être allumée. Si je ne brûle pas, je serai comme les autres, dans une boîte, où je n’ai pas de signification. Ma raison d’être, je l’ai seulement, lorsque je suis allumée, car alors j’existe. Bien sûr, depuis que je suis allumée, j’ai rapetissé et bientôt je ne serai plus qu’une pâle lueur. Mais il en est ainsi : ou bien je reste entière, rangée dans une boîte et dans ce cas, je ne sais pas vraiment ce que je fais sur terre... ou bien je répands lumière et rêveries et alors je sais pourquoi je suis là, pourquoi j’existe. Pour cela, je dois donner quelque chose de moi, me donner moi-même. C’est mieux que d’être dans une boîte en carton.

    Il en est de même pour vous. Ou bien vous vivez pour vous, vous ne perdez rien, mais aussi, vous ne savez pas au juste pourquoi... ou bien, vous donnez lumière et chaleur, alors les gens se réjouissent de votre présence. Vous n’êtes pas pour rien sur terre mais vous devez aussi donner quelque chose de vous. N’ayez pas peur si, ce faisant, vous devenez plus petit, c’est seulement de l’extérieur...

    Je suis une bougie unique. Lorsque je suis allumée la lumière et la chaleur qui se dégagent de moi ne sont pas fortes mais avec d’autres bougies, toutes ensemble, grande est notre clarté et forte est notre chaleur.

    Il en est de même pour vous. La lumière que vous donnez n’est pas grand chose, mais avec celle des autres, c’est énorme.

    Il y a parfois des pannes de courant à la maison, il fait noir d’un seul coup.

    Alors tout le monde pense : « Vite, une bougie ! » et l’obscurité est ainsi vaincue grâce à une seule flamme.

    Il en est de même pour vous. Tout n’est pas idéal dans ce monde. Beaucoup se plaignent, certains n’arrêtent pas de se lamenter. N’oubliez pas qu’une seule flamme est encore plus que l’obscurité.

    Prenez courage et n’attendez pas les autres. Soyez allumés et brûlez.

    Et si vous avez des doutes, alors prenez une bougie et allumez-la. Regardez cette flamme et comprenez.

     

    Source : http://ursulines.union.romaine.catholique.fr 

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  • L’araignée de Noël

     

    Un bœuf, un mouton, une poule et une petite araignée habitaient l'étable où venait de naître l'Enfant Jésus. Couché dans la paille, il dormait, réchauffé par le souffle du bœuf et de l'âne.

    -Regardez, il a souri ! s'exclama l'âne. Comme il est mignon, reprit le mouton. Je veux lui offrir ma laine la plus douce.

    -Et moi, continua la poule, je vais lui pondre de bons oeufs tout chauds.

    -Petit bébé, murmura l'araignée, moi aussi, j'aimerais t'offrir un cadeau. Mais les gens disent que je suis laide et je ne sais rien faire de mes pauvres pattes...

    -Voyons ! Nous, tes amis, nous trouvons que tu es très jolie, s'exclama le boeuf.

     

    -Et nous savons bien que tu es habile, ajouta la poule

    -Il ne faut pas croire ce que disent les gens, continua l'âne. Moi, par exemple, quand on dit que je suis bête, je n'écoute pas !

    L'araignée réfléchit un moment, puis elle chuchota :

    -J'ai trouvé une idée !

    Et aussitôt, avec ses minuscules pattes noires, elle se mit à tisser une grande et solide toile pour le bébé. Elle tissa, tissa, tissa, toute la nuit en y mettant tout son coeur, et au matin... elle avait fabriqué une belle couverture bien chaude !

    Le bœuf, l'âne, la poule et le mouton admirèrent son travail. Et quand l'araignée déposa le tissu aux pieds de Jésus, Marie, la maman du bébé, s'exclama :

    -Merci, petite araignée, pour ce joli cadeau !

    Elle prit la couverture et la posa délicatement sur son enfant. Alors heureuse, la petite araignée, épuisée d'avoir tant travaillé, s'endormit tout près du bébé. On raconte que le lendemain, lorsque Marie, Joseph et leur bébé s'en allèrent, la petite araignée faisait partie du voyage.    

                                           D’après un conte polonais

    Source du conte :

            http://bonsoirhistoire.canalblog.com/archives/2012/12/09/25784202.html                    

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  • VICTORINE | Court métrage avec Claudia Tagbo et Ralph Amoussou

     

    Victorine, Camerounaise illettrée vit en région parisienne. Tout est si compliqué quand on ne sait pas lire. Pas moyen de déchiffrer une information sur un panneau, impossible de lire son courrier. C’est son fils qui doit gérer les lettres.  Mais son fils inquiète Victorine. Elle n’a qu’une peur : qu’il tourne mal. Alors lorsqu’elle voit qu’un homme étrange le raccompagne, son sang ne fait qu’un tour.  

    Une belle histoire, émouvante, forte et pleine d’espoir.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=LF_MFjAy9pA 

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  • Thierry BEINSTINGEL  - Vie prolongée d'Arthur Rimbaud.

     

    Rimbaud est à l’hôpital amputé d’une jambe suite à une infection contractée en Afrique. Il n’a que 37 ans et on lui donne peu de chance de survie. Sa sœur Isabelle le veille.

    Rimbaud décède. Avec douleur sa sœur le ramène sur les lieux de son enfance où il sera inhumé dans le caveau familial.

    Mais ce n’était pas Rimbaud. Il s’agissait de son voisin de lit. Une erreur d’un gardien de nuit et il y a eu un échange d’identité.

    C’est l’occasion pour Arthur Rimbaud de vivre une seconde vie sous le patronyme de Nicolas Cabanis. Sa vie de poète, l’Afrique tout cela est du passé et il ne veut plus en entendre parler, plus s’en souvenir.

    Etrange idée que celle de l’auteur de ce roman imaginatif que j’ai aimé. On côtoie les artistes de cette fin du XIXème et début XXème siècle qui se chargent tous de faire vivre Rimbaud l’artiste alors que l’homme se fait oublier dans une existence toute différente.

    C’est si bien écrit qu’on est tenté de croire que cette histoire est la réalité.

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    Noël Jazz de Noël Colombier

     

    Noël c’est comme un rythme de jazz,    

    Ça commence tout doucement

    On n’entend que la contrebasse

    Comme le cœur d’un petit enfant.

    Et sur ce rythme-là, Noël

    Chantez tous avec moi, Noël

    Chantez, tout bas, tout bas, Noël.

     

    Voici venant du fond de la nuit,

    Des bergers avec leur pipeau

    Et le chœur est en harmonie,

    Avec le chœur de l’Enfant nouveau

    Tout comme les berger, Noël,

    Chantez tous avec moi, Noël

    Chantez, tout bas, tout bas, Noël.

     

    Et puis les grands Rois mages à leur tour

    Font la fête avec leurs musiciens

    Les trompettes avec les tambours,

    Chantent le règne de celui qui vient

    Chantons comme les rois, Noël

    Un peu plus fort que ça, Noël,

    Ça va très bien comme ça.

    Noël, Noël, Noël, Noël. 

     

     https://www.youtube.com/watch?v=ERnzGk7WHC8   

      

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