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Les Frères Taloche – La poésie
Comment foirer un poème grâce au talent des frères Taloche.
https://www.youtube.com/watch?v=EC-LfTZR1ps
Les Frères Taloche - Le Langage des Fleurs
Sketch en hommage aux "Frères Ennemis". Des jeux de mots brillants et drôles. Je me suis régalée
https://www.youtube.com/watch?v=MR4xP63B-Fs
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« Il sera bientôt le dernier chaudronnier de Suisse romande... Cinquante ans de dur labeur et quelques milliards de coup de marteau plus tard, Pierre Turrian laisse un héritage dont il peut être fier. Dans son atelier de Château-d’Oex, il a en effet fabriqué et réparé des centaines de chaudrons, façonné des sonnailles qui font la fierté de la région. Portrait d’un homme fort de caractère, à la volonté hors norme, qui a construit sa vie à la force du poignet. »
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Fatigué, fatigué François Morel
Ils ont marqué des mots de haine
Incognito
Des croix gammées, des mots obscènes
Sur mon tombeau
Ont renversé le livre en pierre
Et l’ont cassé
Ils se sont saoulés à la bière
Et ont pissé
Tu ne peux pas imaginer
Comme ils ont ri
Quand ils se sont débarrassés
De leurs habits
Quand ils se sont, le cul à l’air,
Photographiés
Sur le mausolée de ma mère
Se sont branlés
{Refrain:}
Je suis fatigué, fatigué
J’imaginais que je pourrais
Après la vie me reposer
Des nostalgiques de la guerre
De la terreur
Ont invoqué le nom d’Hitler
Et j’ai eu peur
Je me suis dit "Ça recommence
C’est pas fini !"
J’espérais au moins le silence
Presque l’oubli
Votre président a promis,
L’air solennel
Que seront durement punis
Les criminels
C’est tous les jours que l’on écrit
"Plus jamais ça !"
Et qu’avance la barbarie
À petits pas
{au Refrain}
Il paraît qu’il y a des gens
Ici en France
Qui osent douter maintenant
De ma souffrance
Ils expliquent, l’air dégagé
Qu’ils ne croient pas
Que des enfants sont morts gazés
À Treblinka
Quand les maîtres sont enragés
Est-ce étonnant
De voir leurs chiens encouragés
Montrer les dents ?
Ils ont marqué des mots de haine
Incognito
Des croix gammées, des mots obscènes
Sur mon tombeau
https://www.youtube.com/watch?v=3RtVbA7Ihho&feature=share
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Contre-attaque - Wladyslaw Szlengel
Dégoutés de tout, silencieux ils entraient dans les wagons
Lançaient des regards soumis aux Saulys.
- Du bétail !
Les beaux officiers se félicitaient de ne pas devoir
s’énerver,
Les hordes suivaient une marche hébétée.
Les cravaches claquaient
Pour la parade : Dans les gueules !
Sur la place, la foule silencieuse trébuchait.
Avant de fondre en pleurs dans le wagon,
Elle versait son sang et ses larmes sur le sable.
Et machinalement, les « maîtres » jetaient sur les cadavres :
Leurs paquets de clopes - Warum sind Juno rund .
Jusqu’au jour où, sur la ville endormie par la Stimmung,
Ils sont tombés à leur tour comme des hyènes dans la
brume matinale,
Car le bétail s’est réveillé en montrant ses crocs.
Le premier coup de feu a éclaté la rue Gentille.
Un gendarme se tord sous un porche.
un instant il reste debout éberlué,
Tenant son épaule fracassée :
Il dit : « Je saigne pour de bon ! »
Les brownings retentissent
Rue Basse, rue Sauvage, rue du Paon.
Dans l’escalier où une vieille mère a été traînée
par les cheveux,
Gît le cadavre du SS Handtke.
Bizarrement enflé,
Comme s’il n’avait pas digéré sa mort, comme étouffé
par la révolte,
Il a craché du sang
sur son paquet – Juno sind rund , rund, rund,
Et mordu la poussière avec ses galons dorés.
La roue tourne.
Gisant en uniforme bleu clair sur un escalier souillé
Un gendarme Rue du Paon, sale rue juive, ignore,
que chez Schultz et Többens,
Les balles sifflent et dansent joyeusement.
La viande se révolte, la viande se révolte ! La viande
se révolte !
La viande crache des grenades par les fenêtres,
la viande vomit des flammes écarlates et s’accroche à des
carcasses de vie.
Hé ! Quelle joie de tirer dans le blanc des yeux !
Ici, c’est le front, les chéris !
Hier trinkt man kein Bier mehr,
Hier hat man keinen Mut mehr,
Blut, Blut, Blut.
Enlevez vos gants de peau fine et claire,
Déposez vos cravaches, enfilez vos casques.
Et demain, publiez ce communiqué :
« Ils nous ont battus chez Többens. »
C’est la révolte de la viande, la révolte de la viande, le
chant de la viande !
Entends-tu, Dieu des Allemands, les Juifs qui prient dans
leurs maisons de « sauvages ».
Des triques et des gourdins à la main,
Donne-nous, Dieu, une lutte sanglante,
Nous t’implorons : accorde-nous une mort violente,
Que nos yeux avant le trépas, ne voient pas défiler
de rails.
Donne, Seigneur, de la précision à nos doigts,
Que le bleu de leur uniforme rougisse de sang.
Offre-nous ce spectacle avant que nos gorges
Ne crachent un dernier soupir.
Leurs saintes cravaches tremblent
D’une peur humaine, comme la nôtre.
Comme des fleurs ensanglantées,
Rue Basse et rue Gentille, à Muranow,
Le feu pourpre de nos canons éclot.
C’est notre printemps ! La contre-attaque !
L’ivresse du combat nos monte à la tête
Voilà nos forêts de partisans : au coin de la rue Gentille
Et de la rue d’Ostrow.
Nos numéros « d’immeuble » tremblent sur nos
poitrines.
Ce sont les médailles de la guerre juive.
Un cri en toutes lettres s’illumine de rouge.
Le mot « révolte » frappe comme un bélier,
Et dans la rue, le sang colle à un paquet piétiné : Juno
sind rund !
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Isabelle Desrochers
« Êtes-vous certains que les obèses sont gros uniquement parce qu’ils mangent trop ? La sleeve n’est pas l’opération miracle que l’on veut nous faire avaler. Caroline Idoux démonte ici les clichés et les idées reçues sur l’obésité et nous offre à aborder l’obésité dans la société d’un autre point de vue : celui des gros. Journaliste et écrivaine, Caroline IDOUX s’attache depuis quelques années à apporter un autre regard sur les personnes en surpoids. Passionnée de littérature et de communication, elle aborde avec beaucoup de facilités et franc-parler toutes les facettes de l’obésité. »
Un exposé fait avec lucidité, rigueur et sans aucune concession destinée à ouvrir les yeux à tous les grossophobes.
Ils sont nombreux pour ne pas dire tous à avoir tout essayer pour perdre du poids avec plus ou moins de succès et l’effet yoyo est connu de tous. Désespérés, ou fortement aiguillés par les médecins, certains se sont tournés vers la Sleev’ cette opération qui consiste à enlever la majeure partie de l’estomac. C’est un peu comme si on coupait la main à un fumeur pour l’empêcher de fumer. Un état des lieux de la sleev a été fait en France. Après 4 ans la perte de poids moyenne pour une personne de 140 kg, la perte n’était que de 28 kg. Au bout de 8 ans, la sleev est un échec pour une personne sur 2. Si la perte de poids est réversible, la perte de l’estomac, elle, est définitive. Les dépressions, tentatives de suicide sont fréquentes chez les opérés. Pour beaucoup l’alcool a remplacé la nourriture.
La sleev a été mise au point pour les obésités morbides ou les obésités importantes couplées à un diabète. Avec le temps elle a été proposée à des personnes en surpoids pour l’esthétique. La sleev est devenue une chirurgie esthétique.
Alors stop avec les idées préconçues et acceptons les personnes pour ce qu'elles sont, tout simplement.
https://www.youtube.com/watch?v=LZznHRr9ebY
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