• Souvent les noms de nos villes sont tirées des légendes ! Dans ce domaine, Mulhouse nous entraîne dans une histoire belle et mouvementée. 

     

    On raconte que du temps des Huns, quand ces barbares eurent totalement pillé la plaine du Rhin, tous les habitants se sont mis à fuir pour échapper à la mort.  Parmi ces fuyards, se trouvaient un homme et sa petite fille. Après des heures d'angoisse, ils arrivèrent  sur le berges de l'Ill et s'endormirent là, écrasés par la fatigue. L'homme se coucha dans les hautes herbes pour se cacher. Quand il s'éveilla le lendemain matin, le soleil inondait le paysage, la vallée ;  les oiseaux chantaient dans les hautes branches des arbres. Un monde enchanteur s'ouvrait aux yeux de notre fuyard qui décida de s'installer en ces lieux avec sa petite fille. 

    Courageux, il se mit à construire un moulin et travailla si consciencieusement que la clientèle accourut de partout. Très vite, notre meunier jouit d'une grande réputation. 

    Les années passèrent. Le moulin fut plusieurs fois agrandi ; notre meunier bénéficia bientôt d'une grande aisance  et sa fille devint une belle demoiselle. Un soir d'hiver, alors que la neige recouvrait toute la contrée, les occupants du moulin entendirent des plaintes, des cris de souffrance. Sortant du moulin, il trouvèrent, là, étendu dans la neige et transi de froid, un chevalier. A eux deux, ils réussirent à le porter à l'intérieur du moulin, l'allongèrent près de la cheminée où flambait un bon feu et s'occupèrent de lui, pansant ses blessures. 

    A en croire la légende, ce guerrier blessé était un preux chevalier, un grand seigneur qui ne livra jamais son nom. L'accueil et l'aide qu'il reçut au moulin le touchèrent profondément et il décida de rester. Il apprit le métier, devint garçon meunier et épousa mêle la fille du fondateur du moulin. Il construisit ensuite sa propre demeure, ce qui attira bientôt toute une population. Les gens nouvellement arrivés édifièrent, à leur tour, leurs maisons autour du moulin. Ainsi se forma le village qui fut à l'origine de Mulhouse !

    C'est pourquoi la ville a pris pour emblème une roue de moulin. En l'an 800, son nom apparut pour la première fois dans les actes : on l'écrit alors "Mulenhusen" ! Une seconde charte, datée de 823, porte le nom de Mullenhusen, la maison du moulin. Ce nom restera attaché au lieu et dès lors s'est multiplié dans les archives... jusqu'à devenir Mulhouse en souvenir du meunier mythique. 

     

    Extrait de 

    Histoires extraordinaires et lieux mystérieux d'Alsace

    aux Editions du belvédère 

    de Guy Trendel. 

     

    Histoires extraordinaires et lieux mystérieux d'Alsace - broché - Guy  Trendel - Achat Livre | fnac

     

    Histoires extraordinaires et lieux mystérieux d’Alsace. Guy Trendel

    Semés comme pour un jeu de piste, certains sites alsaciens entre Vosges et Rhin réservent bien des surprises aux curieux.

    Voici qu’on découvre des murailles, des roches, des grottes qui tous évoquent des histoires peuplées de fantômes, de chevaliers ou nobles dames. (…). On découvre aussi des animaux fantastiques, épouvantables, des trésors à emporter (…).  Ces lieux sont tout autant des buts de promenades où, parfois on éprouve quelques frissons (…)

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  • Quand l'entrée mythique de Zarathustra de Strauss recontre Led Zeppelin

     

    «Classical Rock», c'est la rencontre magistrale entre chefs d'œuvre du classique et tubes rock légendaires. Sur scène, 100 musiciens sont réunis: Un band de rock et un orchestre symphonique. Ensemble, ils associent leur talent et leur énergie pour le mariage étonnant de La "Chevauchée des Valkyries" de Wagner avec "Iron Man" de Black Sabbath, "Bohemian Rhapsody" de Queen avec la "Rhapsodie hongroise" de Liszt, ou encore "Stairway To Heaven" de Led Zeppelin avec l'entrée majestueuse de "Zarathustra" de Richard Strauss comme c'est le cas dans cette vidéo.

    Le chef d'orchestre américain John Axelrod dirige l'Orchestra Giovanile Italiana pour cette rencontre au sommet, avec la participation du Chœur Voix de Lausanne et des solistes Nmon Ford et Patsy Blackstone.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=0TZvR62jwik

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  • Histoire d'un fils - broché - Fabio Geda, Enaiatollah Akbari, Samuel Sfez -  Achat Livre | fnac

     

    Suite de "Dans la mer, il y a des crocodiles", dix ans après.  Enaiatollah est bien installé en Italie.  Il a repris ses études tout en travaillant, il prépare un doctorat. Il a des amis, des amours.

    Mais ce livre-là, c'est le livre des retrouvailles. Enaiat  a retrouvé sa mère, qui se trouve au Pakistan. C'est un homme qui appelle mais c'est l'enfant qui retrouve la voix de sa mère.  Elle a du fuir son  village, une fois de plus et est installée avec sa fille et son plus jeune fils au Pakistan. La soeur est mariée et maman elle aussi. Malgré la peur, la violence, la vie continue. 

    La vente du livre où il raconte son émigration est un succès et lui permet d'aider un peu les siens.  Mais c'est quand on pense que tout va bien, que le malheur s'abat. La mère d'Enaiat décède dans un accident, laissant le jeune homme dans un désert de l'âme profond.  Il lui faut retrouver la force d'aller de l'avant. 

    Il finira par retourner sur ces pas pour retrouver sa soeur.  De nouveau confronté à  la violence, au danger, il découvre les tracasseries administratives comme on ne peut les imaginer chez nous qui nous plaignons des nôtres, les pots de vin.  

    Une histoire pleine d'émotion, qui se finit sur une belle note d'espoir,  cette suite touche autant que la 1ère partie. 

     

    Ce second opus peut  se lire indépendamment du 1er puisqu'il commence par retracer les gros traits du voyage d'Enaiat enfant 

     

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  • Pour les dialogues qui vous paraissent inconfortables à la lecture, cliquez sur l'image. 

    Je crains que la bénédiction s'éloigne 

    Les aventures des banquisards

     

    Par exemple....

    Les aventures des banquisards

     

    non c'est sûr, ça n'est vraiment pas sain 

    Les aventures des banquisards

     

    Après le décès de mon ami Césarion, j'ai décidé de continuer à laisser ses petits banquisards s'exprimer de temps en temps. Il aurait aimé les voir continuer leur vie d'ours râleurs mais attachants

    Mais vous pouvez les retrouver sur leur maison https://banquisards.blogspot.com

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  • C'est après que ma fille et sa famille soient allés participer à une activité de dripping (technique consistant à  projeter la peinture sur des toiles ou surfaces horizontales de façon à obtenir des superpositions de plusieurs couleurs d'un même spectre), que j'ai eu envie de redécouvrir les oeuvres de Jackson Pollock le précurseur de ce mouvement artistique.  Je suis très attirée par ce genre de création et j'aime énormément ce qu'a fait Pollock. 

     

    Avant la création en famille. Après chacun était aussi peint que la jolie toile faite happy

     

    "Je ne travaille pas à partir de dessins ou d’esquisses en couleur. Je peins directement. Je peins d’habitude sur le sol. J’aime travailler sur une grande toile. Je me sens mieux, plus à l’aise dans un grand espace. Avec la toile sur le sol je me sens plus proche d’un tableau, j’en fais davantage partie. De cette façon je peux marcher tout autour, travailler à partir des quatre côtés, et être dans le tableau comme les Indiens de l’Ouest qui travaillaient sur le sable. Parfois j’utilise un pinceau mais très souvent je préfère utiliser un bâton. Parfois, je verse la peinture directement de la boîte..."

    Jackson Pollock est un peintre américain de l'expressionnisme abstrait, mondialement connu de son vivant.

    La pratique du all-over ainsi que le « dripping » , qu'il a beaucoup employé de 1947 à 1950, l'a rendu célèbre grâce aux photos et aux films de Hans Namuth, réalisés plus ou moins dans le feu de l'action.

    Sa reconnaissance, tardive après toute une vie dans le dénuement, a coïncidé avec l'émergence de New York comme nouvelle capitale mondiale de la culture, peu après la Seconde Guerre mondiale entre 1948 et 1950. Pollock fut le premier de la troisième vague d'artistes abstraits américains à être enfin reconnu, le premier à « briser la glace » (selon l'expression de Willem de Kooning), en ouvrant un passage dans le milieu des collectionneurs aux autres artistes de l'école de New York.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ispf5s1O7CQ

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