Siglufjördur une petite ville au bout du monde en Islande, souvent isolée par la neige, où il ne se passe jamais rien. Et c’est pourtant là qu’Ari Thor accepte de prendre son premier poste de policier. Il quitte Reykjavik, Kristin sa compagne pour se retrouver dans un endroit étouffant, où le guette la claustrophobie. Il ne se passe rien à Siglufjördur. Tout le monde se connait, la plupart des habitants sont d’ici à part la Jeune Ugla. Quelques célébrités y vivent comme ce vieil écrivain qui n’a écrit qu’un seul roman, immense succès au demeurant. C’est un microcosme dans lequel personne n’a de secret pour personne. Il ne se passe rien à Siglufjördur sauf la mort de l’écrivain. A priori un accident, mais Ari ne se sent pas satisfait par ce diagnostic. Il ne se passe rien à Siglufjördur sauf le meurtre d’une femme retrouvée exsangue à demi-nue dans la neige. Et si Siglufjördur n’est pas aussi calme qu’il y parait ? Et si ces deux morts violentes laissent présager la découverte d’autres crimes ? Il se passe bien des choses à Siglufjördur et Ari Thor se fait fort de le découvrir.

Un roman à l’image du climat de Siglufjördur. On y avance tranquillement, à l’abri et soudain un froid mordant nous saisit, le sentiment de claustrophobie nous étouffe avant le dénouement final qui nous surprend. J’ai beaucoup aimé ce roman noir venant des grands froids.