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Par Pestoune le 30 Juin 2016 à 20:43
Ils nous maintiennent dans la peur
Ils nous maintiennent dans le stress
Les uns contre les autres, ils nous dressent
Je ne prétends pas être une lumière mais je suis trop intelligent
Pour accepter qu'il fasse de moi un raciste anti-blanc
Ils essayent de diviser, j'essaye de construire des ponts
Et je n’arrêterais de penser que la cervelle remplie de plombs
Si je fais du rap français c'est pour contrecarrer leurs plans
Si aux échecs je dois jouer, ce ne sera jamais pour être un pion
J'écris des textes explosifs et je n'ai pas besoin de bombes
Si la France a un défi, il s'nomme "savoir et vivre ensemble"
Les noirs et les arabes contre les Français de souche
C'est le rêve des fouteurs de troubles qui n'ont que des mensonges à la bouche
La pilule est trop grosse je n'arrive pas à l'avaler
Je sais que l'ordonnance est fausse, le médecin veut m'anesthésier
Je suis un soldat qui choisit
A quel moment il se tait, à quel moment il se bat
Contre qui
Et pourquoi !
Donc j'serai toujours mal à l'aise face aux médias et la presse
Comme un alter-mondialiste faisant face à un CRS
Toujours les mêmes qu'ils protègent, toujours les mêmes qu'ils blessent
Comment peuvent-ils prétendre être libres, le cou attaché à une laisse
Le système prend des décisions, les médias s'empressent
D'influencer l'opinion afin que le peuple acquiesce
Vers le choc des civilisations, les médias nous pressent
La troisième guerre à l'horizon n'est plus une menace mais une promesse
J'accuse les médias d'être au service du pouvoir
De propager l'ignorance et de maquiller le savoir
Pour ne pas l'voir il faut être stupide, ou alors il faut l'vouloir
J'refuse de croire un agent cupide chargé d'travestir l'histoire
Vent d'État, les médias véhiculent les mensonges d'État !
[Pétrole, pouvoir, coup d'État, vent d'état
Propagande, manipulation, désinformation, vent d'état
Les médias n'se contentent plus de cacher l'information
Ils sont carrément passés maîtres dans la désinformation
Au service du crime car au service de l’oppression
Dans la désinformation ils se font passer pour une victime celui qui commet l'agression
Entre les médias et le pouvoir, je n'parle plus de relation
J'dis qu'les médias sont le pouvoir, je parle plus que de fusion
Plusieurs angles d'attaque pour défendre la même vision
Leur prétendu clivage gauche-droite c'est du bluff, de l'illusion
Une pensée unique, une seule liberté d'expression
C'est le ballet-folklorique des salariés indépendants
Y'a-t-il des journalistes intègres qui ont le courage de dire "Non !" ?
Dis-moi qui tu protèges, j'te dirai qui paye l'addition
L'Irak n'a jamais possédé les dites armes de destruction
Mais on peut tout justifier avec l'arme d'abrutissement
La vérité n'a plus pied dans l'océan des confusions
Plus le mensonge est osé, plus il convainc l'ignorant
J'accuse les médias français de diviser la Nation
De diviser la Nation entre les gentils et les méchants
Tout l'monde l'aura compris : pour vous le méchant c'est le Musulman
Et le coupable désigné de la crise que nous connaissons
Les médias pyromanes nous poussent vers l'autodestruction
En opposant le peuple, ils espèrent la collision
Manipulent nos sentiments, jouent de nos appréhensions
Tu veux reprendre ta liberté : éteins ta télévision
Ils nous amènent vers une guerre civile, ils le font consciemment
Ils sont payés pour nous asservir, ils le font indécemment
Commerce de blasphème et de la provocation
Mais quand tout le monde attaque les mêmes : où est donc la subversion ?
https://www.youtube.com/watch?v=m17Bqul1TyE
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Par Pestoune le 21 Juin 2016 à 19:54
Réalisé en 2014, cette merveille technologique nous raconte comment dans un futur peut être plus proche que nous le croyons, la végétation croit et reprend ses droits sur la ville. Nous voyons la progression de la plante qui invariablement reprend possession du site. Ainsi, il est une réalité que l’on ne doit pas nier : si nous avons besoin de la nature, elle n’a pas besoin de nous et elle sera toujours plus forte que nous.
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Par Pestoune le 17 Juin 2016 à 22:35
Robert Fripp, fondateur de King Crimson, considéré comme le père du rock progressif a travaillé avec les plus grands dont David Bowie, Debby Harris (Blondie), Brian Eno, Peter Gabriel…
Composé avec Andrew Keeling et enregistré par David Singleton, il a créé un album apaisant sorti en 2012 : the Wine of Silence d’où sont tirés les deux morceaux suivants : Piu Jesu et midnight blue
Absolument magnifique, grandiose.
https://www.youtube.com/watch?v=NYhfzNvlR9A
https://www.youtube.com/watch?v=lLo8koUHmDI
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Par Pestoune le 3 Juin 2016 à 21:37
A écouter et à entendre sans modération. Elles sont combien à subir la même chose, des milliers, des millions à travers le monde. La femme objet sexuel, trop d’hommes n’ont que cette vision de la femme. Combien sont-elles à mourir au quotidien ces femmes objet de plaisir contre leur gré.
Une jeune prostituée originaire des pays de l'Est a été retrouvée morte ce matin sous un abribus dans le centre-ville de Nice, fait marquant les policiers ont découvert sur le corps de la victime son journal intime, cet élément devrait permettre d'éclaircir les circonstances de son assassinat.
[AKHENATON]
Ma soeur était belle
Depuis toute jeune entre ses lèvres des perles
Une chevelure ébène où les regards s'perdent
Les sourires d'ma mère évaporés
Depuis c'jour où sur le ch'min de l'école
trois types l'ont enlevée brusquement de c'monde
Et dans mes mains c'journal immonde
A quoi bon rêver, j'peux plus dormir
Dire qu'elle ne verra plus le soleil s'lever
Tout l'monde s'désintéresse de c'qu'elle était
Faut croire que la tristesse des riches est plus émouvante que la nôtre
Maman s'demande bien d'où vient la faute
D'une voix fluette récite les prières
Mais la croix d'vant ses yeux, elle figée reste muette
Et moi j'parcours les pages du livre songeant à papa
Son diplôme d'ingénieur et qui pose du carrelage pour survivre
Vie ordinaire dans une ville roumaine
J'veux pas d'pitié
Ceux qui meurent à la fin c'est toujours les mêmes
Ils l'ont emmenée un soir d'avril
Et moi j'l'ai vue rentrer c'matin les yeux clos au pays
Nid d'guêpes
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
Leur voiture fonçait dans la banlieue d'Bucarest
Elle dans l'coffre, un arrêt rapide dans une usine glauque
Transférée dans l'compartiment réfrigéré d'un 16 tonnes
Ils l'ont forcée à boire 2 litres d'huile d'olive pour tenir le choc
Première amputation par moins 30, celle de l'esprit
Et voir les autres filles doucement quitter cette vie, une à une
Voyager deux jours avec le corps d'Ilona sur les jambes
Elle était morte, et la salive gelée au coin des lèvres
A l'école de danse elle était bonne élève
Eux l'ont jetée dans une poubelle quand ils les ont fait descendre
Elle est restée dans c'camps à s'faire souiller jusqu'au mois d'décembre
Elles étaient cent, traitées comme du bétail
Machine à briser les rêves
Marquées au fer à l'effigie du clan
Priant, criant, anciens militaires pouilleux et soûls comme clients
Terrorisée par des représailles
Rendue docile par les m'naces et un orteil arraché à la t'naille
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
L'ouest et ses vitrines cossues
Ses gens pervers et clients qui croient tout s'permettre
De la terre maîtres, qu'ils aillent en Enfer s'faire mettre
Ma soeur n'a pas eu sa chance
C'était une môme enviant parfois le sort d'nos frères qui font l'aumône
Rome puis Bruxelles, puis G'nève et puis Bonn
Enfin Paris et la Riviera, Nice prêt d'la place Massena
Sac, jupe courte et blouson d'cuir d'bout sous un dracena
A cacher la tune gagnée dans une cabine d'téléphone
Yeux tristes dans l'étreinte de gens sans amour
De gens sans avenir, de gens sans atours
Gens qui la serrent mais à ses cries demeurent sourds
Canon sur la tempe, hommes de l'ombre cruel
Hommes impitoyables qui obéissent à la loi séculaire du canon
La police française m'a donnée son journal
Et chaque ligne que j'suis mes yeux m'en disent plus même si j'me fais du mal
Claudia Iliescu, ma soeur 20 ans à peine
Décédée d'un excès d'rêve sous un abri bus
Sur les trottoirs modernes à l'Ouest
Dans les rues d'Milan, en vitrine à Amsterdam
Nid d'guêpes
Dans un bordel sordide au Kosovo dans les bras d'un soldat d'la NATO
Nid d'guêpes
Dans les montagnes d'Albanie et d'Calabre
Là où la loi d'l'Etat en place n'est pas valable
Nid d'guêpes
https://www.youtube.com/watch?v=9YYKwACG1e8
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