Dans ce troisième volet (voir Michel Folco- en avant comme avant et Un loup est un loup ), nous nous intéressons à la vie du fils de Charlemagne Tricotin, Carolus et surtout de son petit Fils, Marcello. Il y a bien longtemps que la famille Tricotin a quitté le berceau familial de Racleterre. Aujourd’hui, elle vit en Italie. En effet, c’est en Italie que Charlemagne se mariait et perdait la vie en même temps sur la parvis de la cathédrale de Turin assassiné par des rebelles siciliens. Comme nous le savons, Charlemagne n’était pas un patient et sa belle et très jeune Giulietta s’était donnée à lui bien avant les  noces. C’est donc une jeune veuve enceinte qui devient le pilier de la famille. Folle de douleur, elle fait momifier son époux et le dépose dans un cercueil en verre au sein d’un mausolée. Lorsque naquit Carolus, Giuletta entretint fidèlement la mémoire de Charlemagne et c’est dans l’ombre de son père qu’il grandit. Médecin, chercheur, libre penseur, Carolus est à la tête d’une grande fortune. Lorsque la fin approche, il a un entretien avec son fils auquel il révèle l’existence d’un demi-frère qu’il n’a pas reconnu. Ses dernières volontés sont que Marcello se mette à la recherche de ce demi-frère. Pour cet homme fragile, influençable, maladroit, cette recherche semble impossible à mener. Et pourtant en allant à la quête de son frère, il se découvre lui-même. Et c’est un autre homme qui se construit, complètement méconnaissable.

Ce troisième volet de la Saga, qui peut se lire indépendamment des précédents, est un délice plein de truculence. J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire renforcée par la plume de l’auteur.  L’été arrive, pourquoi ne pas le prévoir dans vos livres à emporter ?