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McLAIN Paula – L’aviatrice
C’est l’histoire d’une femme indépendante vivant au Kenya au début du XXème siècle. Béryl Markham arrive au Kenya avec ses parents alors qu’elle a 2 ans. Mais la vie dans une ferme d’élevage équin en devenir est au-delà des forces de sa mère, qui quitte le foyer et retourne en Angleterre avec son fils ainé de constitution plus fragile. Béryl se retrouve seule avec son père et est prise en affection par les membres de la tribu Kdipsigi. Son enfance se passe dans la liberté à courir la savane, chasser avec son ami Kibii jusqu’à l’arrivée de la compagne de son père qui voit d’un très mauvais œil cette éducation pour une fille et l’envoie en pension.
Mais cette liberté vécue aura développé une indépendance et une force de caractère chez Béryl qui ne fera rien comme les autres. Mariée trop jeune, elle cherchera à s’évader de ce mariage en devenant la première femme entraîneuse de chevaux de courses avec un talent certain.
Elle côtoiera Karen Blixen et son amant Denys dont elle est secrètement éprise. La rumeur la rattrapera, on pardonne mal la liberté de vivre pour une femme dans ces milieux. Obligée de fuir en Angleterre, elle en reviendra plus forte et déterminée que jamais. Un second mariage lui offre la chance d’élever et d’entrainer de nouveaux chevaux faisant sa renommée.
Mais la jeune femme attend un enfant et sur l’insistance de son époux, elle part se faire suivre en Angleterre où elle mettra au monde un petit garçon mal formé. Le couple ne survit pas à l’indépendance de Béryl et son époux lui enlève son fils.
Lorsque Béryl rentre au Kenya, plus rien ne l’intéresse. Il n’y a que voler en avion qui la sortira de sa torpeur. Elle prendra donc des cours et deviendra la première femme titulaire du brevet d’aviation.
Une vie hors norme pour une femme admirable magnifiquement racontée par l’auteur. Un livre passionnant que j’ai dévoré dans la journée.
Tags : femme, beryl, kenya, liberte, angleterre
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Commentaires
Quelle vie ! C'est impressionnant.
Oui, très en avance sur son temps, son indépendance était mal vu