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Mai 2016 : record de chaleur
En cette année 2016, le mois de mai a été le mois le plus chaud jamais enregistré. Mais les records ne s’arrêtent pas là. En effet, il est admis que la température globale sur terre est supérieure à la période de référence (qui s’étend de 1951 à 1980) depuis 370 mois (soit près de 30 ans) consécutifs.
Du coup les mauvaises nouvelles continuent. Le taux de concentration dans l’atmosphère du CO2 (gaz carbonique ou dioxyde de carbone) a lui aussi explosé au niveau planétaire.
Les rapports de la NASA et la NOAA nous disent que la température moyenne globale continue d’augmenter.
Autant dire que l’objectif de la COP 21 de limiter le réchauffement à 2° est utopique.
Quels sont les impacts du réchauffement climatique ?
D’abord une augmentation du nombre de catastrophes naturelles allant des précipitations diluviennes à la sécheresse la plus extrême, avec des épisodes de vents violents (ouragan, cyclone...), puis la fonte des glaces, une hausse du niveau des mers entrainant un déplacement des populations qui ne fera que s’intensifier à l’avenir. Les inondations ont aussi pour conséquence la contamination des eaux douces entraînant un risque sanitaire important pour les populations.
La non-réduction des gaz à effets de serre ont une influence majeure sur le dérèglement du climat.
Tous ces facteurs mettent aussi la santé de la vie en jeu sur la planète. La chaleur entraîne des troubles cardio-vasculaires importants, les gaz à effet de serre des troubles respiratoires, les inondations des contaminations virales, microbiennes, larvaires vecteurs de maladies. Nous pouvons prévoir une hausse de la mortalité dans un avenir proche.
De plus ces dérèglements climatiques ont un impact sur les cultures dans de nombreuses régions du monde accroissant la malnutrition ou la dénutrition.
Quels sont les solutions pour sauver le climat ?
Partant du postulat qu’aucune action individuelle n’est inutile, nous avons tous notre rôle à jouer en changeant notre comportement de vie, de consommation, de se chauffer. Si le collectif doit s’engager pour mettre en œuvre la transition écologique et énergétique, nous devons nous y engager de même à titre individuel.
Tout d’abord et on en parle depuis des décennies, il est impératif de réduire les gaz à effets de serre. Réduisons nos déplacements, en voiture déjà mais aussi évitons les trajets à longue distance (imaginez qu’un voyage en avion aller-retour Sydney-Paris représente 7 tonnes de CO2, qu’un voyage aller-retour Shanghai-Paris représente 4 tonnes de CO2). Privilégions la visite touristique de notre région, de notre pays.
En voiture, évitons la climatisation qui coûte environ 400 kg de CO2.
Réapprenons à marcher, faire du vélo, c’est bon pour nous, c’est bon pour la planète.
Utilisons les ampoules à basse tension, isolons nos maisons, baissons le chauffage, éteignons nos appareils au lieu de les mettre en veille, privilégions les appareils à basse consommation, mangeons moins de viande (principalement le bœuf qui demande 3,5 fois plus de CO2 que le porc, consommez local (ce qui limite le transport), consommer les produits de saison, évitez les aliments industriels (moins d’emballages, de transport et de réfrigération…), soutenez les circuits courts.
Triez vos poubelles. Si tout le monde recyclait les bouteilles en verre nous économiserions chacun environ 5 kg de CO2 par an.
Et tournez-vous vers les Énergies renouvelables autant que faire se peut.
Conclusion
Si nous voulons offrir un avenir à nos enfants, à nos petits-enfants, c’est dès maintenant qu’il nous faut agir et sans tarder. Soyons bien conscient que nous n’avons pas le choix. La survie de la planète, la survie de l’humanité est à ce prix. C’est maintenant qu’il faut agir et de concert.
Tags : co2, mois, effet, climat, pollution, chaleur, gaz
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