Cet artiste italien né en 1898 et décédé en 1961 a principalement représenté la vie quotidienne avec ses joies et ses tragédies de sa Calabre natale.

Un peuple fier et sévère auquel il a su donner de la grandeur. Un visage marqué par la fatigue et le temps, une mère qui allaite son enfant, la mélancolie et la profondeur des regards font de ses œuvres un instant suspendu au temps.

Il a montré son talent dès le plus jeune âge. En accompagnant son père sur les chantiers de construction, il dessinait déjà les visages des maçons.

A 14 ans, il reçoit une bourse donnée aux jeunes artistes les plus prometteurs de la région calabraise. Bourse qui lui permettra d’aller étudier à l'Institut royal des beaux-arts de la Via di Ripetta à Rome.

Sa renommé s’étendant, il se retrouve bientôt en Angleterre à faire les portraits des membres de la Haute Société.

Après la seconde guerre mondiale il s’installera sur l’île de Capri. Libre de tout lien avec le monde, il laisse libre court à son expression. En communion avec la nature, il donne le meilleur de lui-même.

Les insulaires deviendront ses modèles. Enfants, vieillards, femmes, jeunes filles, il saisit l’âme de chacun et la restitue laissant les contemplateurs saisi et troublé par cette force qui émane des œuvres.