Une superbe histoire vraie, celle d’un fauconnier Dan O’Brien et celle d’un faucon pèlerin appelé Dolly.

Dan se bat pour réintroduire les faucons dans les Rocheuses aux Etats-Unis qui étaient menacés d’extinction en raison de l’utilisation massive de DDT. Mais la réintroduction de Dolly se passe mal, elle est condamnée à rester un faucon captif. Cette idée déplaît à Dan et il pense à une solution : suivre le chemin de migration des faucons allant des Rocheuses au golfe du Mexique avec son rapace et lui apprendre à chasser.  Ce seront des milliers de kms qui seront parcourus par le couple et par deux chiens : Jack et Skud.

Rites d’automne nous raconte ce périple, l’apprentissage avec les réussites et échecs de Dolly pour capturer les différentes proies auxquelles elle aura à faire. Elle doit aussi apprendre à prendre les courants ascendants, à reconnaître ses propres prédateurs et à les éviter.

C’est un pari fou avec au bout une vie libre pour ce magnifique rapace. Le pari est presque réussi, Dolly a retrouvé les réflexes des faucons sauvages, elle a appris à fondre sur ses proies, à déjouer les pièges mais hélas un obstacle imprévu et bien humain va remettre en cause sa vie de faucon libre : une ligne électrique sur sa trajectoire.

Une histoire émouvante, une ode à la nature et à la liberté. Vous ne pourrez pas lire ce témoignage sans être profondément touchés par l’aventure.

Golrokh, petite iranienne de 13 ans vit auprès de son père libre-penseur, une nounou très traditionnelle, ses cousines. Sa mère, scientifique, a quitté l’Iran pour travailler en France. Golrokh est une conteuse, son imagination l’emmène au-delà de l’imaginable et elle a une passion : Johnny Halliday surnommé par la nounou Djani Djoun. Elle écoute inlassablement ses disques et ne rêve que d’une chose : l’épouser.

Mais voilà que notre petite héroïne se voit obligée de quitter l’Iran pour Paris où elle est attendue dans un pensionnat de bonnes sœurs : Notre-Dame-de-Sion. Elle ne voit qu’une chose, elle se rapproche de son amour rêvé.

Et c’est au pensionnat qu’elle rencontre Florence, fille de bourgeois et ado rebelle, qui n’a qu’une obsession : dénoncer le capital et une passion : le Che Guevara. Florence va parfaire l’éducation de Golrokh et pour commencer : apprentissage de l’argot.

Un petit livre sympa où le choc des cultures est matière à humour, où l’acceptation de l’autre se fait dans l’enrichissement et où les amours adolescentes sont sur un fond de rock and roll.

Et bien voilà un roman ésotérique d’une richesse inouïe. A tel point qu’il va être difficile de le résumer. Il faut dire qu’il explore différentes pistes : la religion ou plutôt les 3 religions monothéistes, l’ésotérisme, l’archéologie, la physique et tout cela sur un fond de thriller.

Tout démarre avec l’assassinat d’un cardinal au Vatican qui avait découvert dans les archives vaticanes des documents remettant en cause sa foi. Son frère Théo St Pierre archéologue hérite du document en question et sa curiosité est attisée. Il est animé à la fois par un désir de vengeance et d’une curiosité professionnelle. Le chemin de sa quête l’entraîne sur la piste d’Akhenaton alias Amenhotep IV ce pharaon qui a voulu imposer un nouveau culte à l’Egypte ancienne envers Aton. L’exode n’aurait pas existé de la façon dont en parle la Bible et plus encore Théo est enclin à penser comme  Sigmund Freud qui a émis l'hypothèse d'un rapprochement spirituel entre Moïse et Akhenaton. Les recherches de l’archéologue l’amène à penser que le monothéisme   serait liée au culte d'Aton.

Mais sa quête est jalonnée par des morts violentes. Il y a des hommes qui ne souhaitent pas que la vérité remonte au jour et font tout pour empêcher Théo de progresser dans sa recherche. Sont-ce les mêmes qui ont tué le cardinal ?

Un livre passionnant dont on voudrait connaitre la réalité historique et la partie romancée.

Dans  un futur proche et réaliste, les condamnés purgent une peine bien différente de ce que nous connaissons à notre époque. En effet, selon le type de crime, un virus spécifique est inoculé à ces gens leur donnant une couleur spécifique pour la durée de leur condamnation. Le 1^er mois, ils sont enfermés dans une pièce où, tout comme dans certaines de nos émissions de téléréalité bien connue, ils sont suivi 24/24h par des caméras, les images étant diffusées nationalement.  Ensuite on les libère dans la ville en butte à l’hostilité du monde.

Lorsque Hannah Payne se réveille, elle est chromée de rouge, le rouge pour les crimes de sang.  Le crime de Hannah ? Elle est tombée amoureuse d’un pasteur très médiatisé et est tombée enceinte. Ne voyant pas d’autre solution, elle a avorté. Or dans cette société religieuse, l’avortement est un crime de sang. La sentence a été appliquée : elle portera l’odieuse couleur rouge pendant 16 ans.

Après sa libération, pas de pardon, pas de réinsertion, elle accepte de s’enfermer dans un centre de redressement. Elle n’y supportera pas l’humiliation qu’on leur fait subir et s’en échappera.

Agressée, molestée, elle ne sait plus en qui faire confiance. Fuir ? C’est impossible, on lui a injecté un nanoprocesseur permettant de la tracer où qu’elle soit. Mais lorsque d’étranges personnages la sauvent d’un groupuscule assassinant les chromes, de nouvelles perspectives s’offrent à elle. Le danger est là, présent. Mais c’est son unique chance de pouvoir survivre dans ce monde.

Un roman passionnant avec une écriture fluide et agréable à lire. On s’attache aux personnages et c’est avec beaucoup d’empathie qu’on suit la trajectoire de Hannah.

Le massif des Vosges s’étend de la Haute-Saône, à l’Alsace, jusqu’en Lorraine. Son rude climat avec des hivers longs, rigoureux, enneigés, font des hommes de bonne trempe. Les contes, récits et légendes sont à l’image des Vosgiens. La richesse de la faune et de la flore dont certaines espèces dites remarquables, ouvrent aussi la porte des imaginations.

Nous retrouvons dans le livre de Bernard Fischbach quelques-uns des récits les plus contés dans la région. Nous passerons en revue un bien étrange bestiaire où les animaux parlent et sont doués de raison et de malice. Les nombreux lacs profonds et mystérieux sont propices aux histoires étranges. Des faits divers insolites vont nous tenir en haleine.

Mais toutes ces histoires sont-elles vraiment des contes et légendes. N’oublions pas, il n’y a pas de fumée sans feu : D