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     bussi 6 juin 1944, c’est le débarquement en Normandie. Sur la plage d’Omaha, 188 rangers s’apprêtent à donner la charge pour faire sauter à la dynamite les fortifications dites de la Pointe Guillaume. Tous savent que les 1ers seront immanquablement tués au cours de l’assaut. Un funeste tirage au sort désignera la position de chacun. Entre Oscar le trouillard, fils d’une famille riche et puissante ayant tiré le n°4 et Lucky le chanceux et sa 148ème position se nouera un drôle de contrat secret. Lucky persuadé d’avoir toujours la chance de son côté, échange sa place avec Oscar contre 1,44 millions de dollars à payer à la fin de la guerre… à lui ou à sa fiancée dont il montre si souvent la photographie : la belle Alice. Deux témoins attestent de la validité du contrat. Mais Lucky est tué. Oscar honorera-t-il son contrat ?

    Lorsqu’Alice apprend la vérité, elle décide de réclamer son dû en mémoire de son unique amour. Mais c’est sans compter sur Mme Arlington la toute puissante mère d’Oscar.  Elle veut faire disparaître Alice et engage un tueur. Son fils se suicide. L’un des témoins disparait dans des conditions mystérieuses et le second reste introuvable. Trop de disparitions, trop de mystère autour de ce contrat.

    Alice se bat pour la mémoire de Lucky avec l’aide d’un détective. Va-t-elle aboutir dans ses recherches ? Réussira-t-elle à prouver que c’est son Lucky le héros ?

    Ce palpitant thriller sur fond de la seconde guerre mondiale vous happera tout entier. C’était le tout 1er roman de Michel Bussi. Quelle réussite ! Quel talent ! Un livre à lire absolument.

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    Dernier roman sorti de l’auteur Ildefonso Falcones, cela se passe cette fois au cœur de la Séville dans le monde des gitans au XVIIIème siècle.

    Caridad esclave cubaine, se retrouve seule et libre après la mort de son maître au cœur de l’Espagne. Mais une femme a peu de valeur en cette époque et si elle est noire de surcroit… Abusée, maltraitée, elle finit par attendre la mort en chantant son désespoir au bord d’un cour d’eau.

    Melchor, un vieux gitan ombrageux, ému et attiré par son chant, la recueille et l’impose aux siens. C’est ainsi que Caridad se lie d’amitié avec la petite fille de Melchor, Milagros.  Courageuse, magnifique, Caridad va se trouver mêlée au drame, à la vengeance au cœur de cette communauté où la passion se déchaîne.

    Au cœur de ce roman  nous assistons au combat de tout un peuple pour sa liberté, une page de l’histoire s’ouvre pour nous.

    Passion, vengeance, amitié, quête de la liberté autant de sentiments qui font de ce livre un roman passionnant. Après la cathédrale de la mer, l’auteur confirme encore son talent.

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  • 160642cvtLaCathedraledelaMer2445.jpg  Je crois pouvoir affirmer que si vous ouvrez ce livre, vous aurez bien du mal à le fermer sans le lire jusqu’au bout malgré ses 800 pages. Quelle densité d’émotions dans cette fresque historique !

    L’histoire se passe à Barcelone la belle catalane. Grâce aux dons des fidèles, au travail gratuit des plus pauvres, à la confrérie des  bastaixos qui déchargent les bateaux et, qui, sur leur temps libre, portent les pierres se construit la Cathédrale de la Mer où on vénère la Ste Mère de Dieu, mais qui dans le sang et la sueur est le lieu de la fraternité. Autour de cet édifice, on suit les aventures de Bernat et de Arnau son fils, de Joan son fils adoptif. Arnau fasciné par les bastaixos deviendra l’un d’eux. Joan lui deviendra prêtre puis inquisiteur. Le peuple de Barcelone a construit une certaine autonomie qui lui permet d’utiliser l’host afin de protéger chacun de ses citoyens mais il est en butte continuelle d’une guerre de pouvoir entre les souverains qui veulent s’approprier la terre de Catalogne.

    Amour, haine, trahison, cruauté tout est réuni pour faire de ce livre un grand succès. La misère des paysans, la condition féminine, la persécution des juifs, les guerres fratricides entre les rois, l’inquisition ce livre est une fresque historique médiévale. Un véritable travail d’historien nous permet d’en connaître davantage sur les conditions de vie de la population, sur les us et coutumes de l’époque.

    Mais c’est surtout l’histoire d’Arnau qui nous embarque. Cet enfant du petit peuple deviendra l’un des plus riches et des plus puissants personnages de Barcelone, grâce au soutien de la communauté juive dont il a sauvé deux enfants. Puis lorsqu’il devient Baron en épousant contre son gré la pupille du roi, il finit par attiser la jalousie des nobles et exacerber le désir de vengeance de certains d’entre eux.

    Vous l’avez compris, j’ai adoré ce roman et je ne saurai trop vous le recommander

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    Cet homme, je l’aime depuis que j’en ai entendu parler alors que je n’avais que 15 ans. Je l’aime d’amour pour ce qu’il est, pour l’amour qu’il donne, pour la main tendue aux plus pauvres, à tous les désociabilisés de la société, à tous les rejetés. Mais aussi pour tous les coups de pieds salutaires qu'il distribue et qui permettent à certains de reprendre contact avec la réalité. Cet homme est précieux parce qu’il nous guide sur le chemin de la fraternité, celui qui ne juge pas, celui qui ne se monnaye pas, celui qui réunit les gens. Je l’aime parce qu’il est infiniment aimable dans son regard sur les petits, les voyous, les exclus, la lie humaine… la lie aux yeux des biens pensants mais qui sont des hommes et des femmes dignes et honorables aux yeux des hommes d’espérance. Parce qu’il a compris que lorsqu’on a tout perdu, on a perdu aussi sa dignité et que le mépris face à soi est un rejet. Nul ne peut vivre dans le rejet, tout humain a besoin de se sentir homme et femme dans la dignité.   Guy Gilbert est un homme d’espérance.

    Pour pouvoir exercer son ministère parmi les voyous, il a fallu à Guy comprendre. Comprendre que si aujourd'hui ils sont agresseurs, c'est souvent que hier ils ont été victimes. Que pour pouvoir s'en sortir, il fallait devenir plus fort, il fallait devenir celui qui fait subir pour ne plus être celui qui subit, et apprendre une autre façon de vivre sa vie sous la protection illusoire de la force et de l'agressivité. Comprendre aussi le manque de confiance en eux, la mauvaise image qu’ils ont d’eux même et qui les font basculer en contre-réaction.  Comprendre les failles, les blessures et l'incompréhensible aussi.

    Jeune homme, séminariste, jeune incorporé au cours de la guerre d’Algérie puis prêtre, il était habité par le message de l'Evangile, ce message d'amour et de charité qui le fait se tourner vers les plus petits, les plus malmenés, les plus malheureux quitte à se mettre les autorités quelle qu'elles soient à dos. Ce n'était pas qu'il soit réfractaire à l'autorité, c'est qu'il était réfractaire à toute injustice et à tout illogisme quant à la gestion ou direction de l'Etre Humain.

    C’est un homme plein de sincérité qui accorde du sens à l’obéissance de sa mission de prêtre.

    Ce livre est son témoignage de vie mais surtout son témoignage de foi. Il se nomme lui-même le vagabond de la Bonne Nouvelle animé par ce même feu de partage de l’Amour que le Christ.

    Quant à sa médiatisation, il en parle sans faux semblants. Comme il l’a écrit : il a toujours su garder les pieds sur terre et le cœur dans l’Evangile. Et ses amis, ses ouailles, ces enfants, l’ont aidé aussi en ce sens, l’exhortant sans condescendance à ne pas céder aux chants des sirènes. Mais grâce à cette médiatisation, il aura sans aucun doute pu toucher tant de gens désespérés, de « voyous », miséreux… qui, sans cette émission de télé ou de radio, n’auraient peut-être jamais su qu’il y a dans ce monde un homme là pour eux, pour les aimer et pour faire comprendre aux autres qu’il faut ouvrir son cœur à tous.  Par l’intermédiaire des médias combien ont été sauvé ? Nous ne le saurons jamais mais il y en a eu tant.

    Ce passage de son livre dit tout et plus encore sur sa façon de voir puis de vivre sa vie : "J'étais fait pour être le serviteur de l'amour, mais surtout pour le donner. (...) je fais toujours la même prière le matin : "Donne-moi la force de transmettre l'amour.""

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      Un enfant disparu, une mère qui semble parfaite de prime abord, des gens ordinaires… voilà les différents protagonistes de ce roman. Denise Desantis va faire quelques courses dans un magasin d’une petite banlieue paisible. Elle n’est pas pressée, son petit dernier dort tranquillement dans la poussette qu’elle a laissée devant le magasin. Après tout, elle n’en a pas pour longtemps et c’est tellement tranquille, ici. Que risque-t-elle ? Sauf que, lorsqu’elle ressort, l’enfant a disparu. Au fur et à mesure de l’enquête les soupçons se portent vers cette mère parfaite. Pourquoi n’y a-t-il aucune photo de l’enfant ? Les témoignages se contredisent. Elle ment, c’est certain. Pour se protéger ? Pour protéger un proche ? Et lorsqu’on retrouve l’enfant dans une rivière, l’enquête se penche de plus en plus vers elle. Les jugements bons ou mauvais ont vite fait de se déclarer. Méfions-nous de tout jugement qui peut très vite fausser l’image qu’on a d’une personne et d’une situation. En effet rien n’est si simple qu’il y parait et nous le découvrirons à l’ultime chapitre du livre.

    Chronologiquement, ce livre m’a déroutée. En effet on nomme l’affaire Dutroux donc l’histoire est contemporaine et pourtant dans la description des personnes, de leur façon d’être, de vivre, de réagir, me donne la sensation qu’elle se passe 50 ans en arrière. C’est assez bizarre. En toute sincérité je ne saurais dire que j’ai aimé le livre. Il se lit bien certes mais il me rappelle quelque part, l’histoire de ce petit garçon disparu dans les Vosges et le soupçon qu’on a  eu contre la maman.

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