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Le chant de la marguerite de John Keats
Le soleil, immense œil unique,
Ne voit pas autant de choses que moi ;
Et la lune, fière, tout-argent,
Pourrait aussi bien n’être qu’un nuage.
Et le Printemps, oh le Printemps !
Je mène une vie de Roi !
Couché dans l’herbe foisonnante
J’observe les jeunes beautés.
J’ose regarder ce que nul n’ose voir
Et j’observe ce que nul n’observe
Et quand la nuit s’approche
Les moutons bêlent ma berceuse.
John Keats
Les Odes Ed Arfuyen
Traduction Alain Suied
Tags : keats, john, marguerite, chant, poésie
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Commentaires
un très beau poème. Bonne journée Pestoune.
Oui j'aime l'écriture de ce poète mort trop jeune. J'imagine combien ses mots doivent être plus forts lus dans le texte. Hélas je ne pratique pas l'Anglais.
Bonne journée à toi aussi Renal