• Poésie de Gilles Vigneault

    Je prendrai dans ma main gauche, une poignée de mer

    et dans ma main droite une poignée de terre;

    puis je joindrai mes deux mains comme pour une prière,

    et dans cette poignée de boue, je lancerai dans le ciel une planète nouvelle.

    Vêtue de quatre saisons et pourvue de gravité

    pour retenir la maison que j’y rêve d’habiter.

    Une ville, un réverbère, un lac, un poisson rouge,

    un arbre et à peine un oiseau.

    Car une telle planète ne tournera

    que le temps de donner à l’univers la pesanteur d’un instant.

     

                                                            Gilles Vigneault

     

    pleine lune Maison

     

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  • Commentaires

    1
    renal
    Dimanche 12 Juillet 2015 à 15:30
    Très beau poème !!! merci.
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