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Par Pestoune le 5 Novembre 2015 à 21:50
Biche dans la clairière
Licorne
C’est un art surprenant mais plein de délicatesse, de finesse que celui de Jodi Harvey-Brown. Cette artiste américaine sculpte en 3D les pages des livres à qui elle donne une nouvelle vie. Et ceux-ci se mettent à raconter une autre histoire. Et notre imagination se met en branle. Nous voici les héros d’un conte en relief.
Alice au pays des merveilles
Dragon
J’adore cette démarche d’offrir à un livre la chance de se raconter une nouvelle fois.
Le chasseur de grue
Le chevalier et le dragon
Pour en savoir plus, visitez son site : http://www.jodiharvey-brown.com/
Orchestre de Jazz
Pianiste
Sous les saules pleureurs
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Par Pestoune le 23 Octobre 2015 à 23:12
Cette artiste taïwanaise a son style bien à elle : des portraits très colorés par des couleurs froides, étranges, grotesques parfois morbides mais toujours très flashy. La poupée Barbie est l’un de ces modèles. Faut-il y voir une critique de la société occidentale ? ou une critique des comportements humains ? Il me semble voir dans l’œuvre une dualité mort-beauté. Je trouve le concept intéressant, la beauté mise à mort ou plutôt la vanité, l’égocentrisme.
Voici son site sur lequel vous pourrez en voir plus sur son talent :
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Par Pestoune le 8 Octobre 2015 à 22:24
Nizar Ali Badr est un sculpteur syrien qui raconte la vie de ses contemporains, peut-être la sienne avec des assemblages de pierres et de galets. Ces pierres qui tuent parfois au Moyen-Orient ou ailleurs, sont aujourd’hui source de vie. Elles nous content : l’amour, le quotidien, les jeux et rire des enfants, la guerre, la peur, l’exode… Nous ignorons tout de cet artiste mais est-ce bien utile de connaître sa biographie ? Son histoire, c’est celle de tous les Syriens qui souffrent et qui pourtant essayent de vivre au mieux jusqu’à ce que la Terreur finisse par les chasser sur les routes et sur les mers.
Allez sur sa page Facebook, vous y découvrirez d’autres merveilles. Cliquer sur le J’aime de sa page serait une façon de lui apporter notre soutien, de lui dire notre admiration pour son talent.
https://www.facebook.com/nezar.badr64
Merci Emma de m'avoir fait découvrir cet artiste.
6 commentaires -
Par Pestoune le 28 Septembre 2015 à 21:55
Camille Claudel a été attirée par la sculpture dès le plus jeune âge au grand dam de sa mère. A l’âge de 17 ans elle monte à Paris pour exercer son art. Elle devient l’élève du grand Rodin avant de vivre avec lui une histoire d’amour passionnée et compliquée. Si Rodin apporte son savoir à la jeune artiste, celle-ci est pour lui une grande influence et source d’inspiration. Cette passion sera destructrice pour la jeune femme qui ne peut accepter de ne pas être l’unique dans la vie du sculpteur. Elle finit par le quitter. Mais délaissée par son amant, la perte d’un enfant, le départ pour les Etats Unis de son frère Paul Claudel l’écrivain, abandonnée par une partie de sa famille tout cela a raison de sa santé mentale. Elle bascule peu à peu dans une forme de paranoïa. Pour elle le monde extérieur deviendra une perpétuelle agression. Camille finit par perdre pied et sera internée. Mais des documents médicaux nous prouvent que l’artiste restait lucide et continuait à exercer son art. Les médecins ont tenté de convaincre la famille, particulièrement la mère, que l’internement dans une institution était inutile mais sans résultat.
En 1905, elle sculpte une dernière version de "Sakountala ou L’Abandon" (photo) inspirée d’un conte hindoue qui est une allégorie de sa relation passionnée et dramatique avec Rodin.
Sakountala, c’est aussi le nom d’un ballet de Marie-Claude Pietragalla qui raconte la relation compliquée entre Camille Claudel et les membres de sa famille. C’est aussi l’histoire d’une femme artiste qui a dû lutter pour imposer son art, son talent. Car à cette époque, la sculpture était une affaire d’homme. Camille était une artiste pleine de fougue, de passion et le seul de sa famille qui l’aura soutenu, est son frère, Paul. Les élèves du maitre Rodin auront fait obstacle à son désir le plus cher : l’exposition universelle. Mais c’était la mère de Camille la plus cruelle. Elle refusait obstinément que la jeune femme quitte l’institution dans laquelle elle était internée malgré l’avis des médecins. L’extrait du ballet que nous allons voir narre cet affrontement entre mère et fille.
https://www.youtube.com/watch?v=Hg3k6zqQyMM#t=177
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Par Pestoune le 21 Septembre 2015 à 22:45
C’est magnifique. C’est numérique et pourtant tellement beau. Mettez en grand écran et laissez-vous porter.
The Moment of Beauty from Takayuki Sato on Vimeo.
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