Ce photographe japonais de 45 ans, né à Osaka met en lumière les habitants des cités urbaines, principalement de Tokyo.

Qu’ils soient marginaux, sans-abris, excentriques, tous reflètent une part de la ville et c’est ce que Shinya Arimoto nous montre.

L’artiste a commencé sa carrière de photographe en immortalisant les nomades au Tibet. Il avait été impressionné par la richesse qui se dégageait de ces personnes, leur lien profond avec la Terre. Le constat est fort différent au cœur de la ville du moins de prime abord. A force de sonder le cœur de Tokyo, Shinya Arimoto se rend compte qu’il y a au sein même de la ville un éclat particulier et que ceux qui y vivent au plus profondément ont tissé un lien étroit avec leur habitat.

Son travail est absolument sublime. Il y a vraiment un échange plein de respect entre le sujet et l’artiste. Il se dégage une grande humanité des clichés. C’est beau, respectueux… magnifique.

Pour en voir plus

https://www.flickr.com/photos/55411539@N04

Le site de l’artiste

http://arimotoshinya.com/?lang=fr

Cet artiste français nous offre des toiles débordantes d’énergie, pleines de dynamisme, une véritable explosion de couleurs. C’est fantastique de voir cette harmonie tonique. C’est incroyable cette vie qui se dégage de ses œuvres.

Lorsque je me promène sur le site qui expose ses créations, j’aime m’attarder sur chacune des compositions et laisser partir mon imagination. J’entre au cœur du tableau et un nouveau monde s’ouvre à moi. Cela donne une énergie folle, un plaisir incommensurable.

J’espère que vous aurez autant de bonheur que moi à contempler ces merveilles.

Pour en voir plus :

http://art-contemporain-graal.fr/artiste-contemporain/thierry-zdzieblo-artiste-peintre.html

Illustrateur hongrois, Tamas Gaspar ne peut que séduire par ses illustrations si riches en détails, en finesse et pleines d’humour.

Il travaille dans le monde de l’édition mais aussi dans celui de la bande dessinée, des jeux vidéo, dans la caricature, la presse….

Il explore le monde du conte, le fantastique, la tradition…

Du rêve, de l’irréel, ou à l’inverse un réalisme extraordinaire, Tamas Gaspar nous bluffe dans chacune de ses créations.

Les jeunes le connaissent car c’est lui qui illustre les Percy Jackson, une collection de romans pour la jeunesse ainsi que le jeu de rôle Nadirim.

Pour en voir plus, voici son site :

http://gaspartamas.blogspot.fr/

La danseuse Claire Ducreux nous offre un spectacle plein de poésie, d’espoir et donnant lieu à une prise de conscience : le vagabond comme l’homme installé vit profondément l’espoir, le rêve, la poésie.

Voici un extrait du spectacle :

https://www.youtube.com/watch?v=LYJI1a0x_X4

Mais laissons l’artiste présenter elle-même son spectacle :

« Un vagabond découvre un coin de rue qu’il choisit comme refuge provisoire; deux barrières symbolisent les portes de son univers, un pont se transforme en bateau et une sculpture devient son compagnon de voyage…

Je souhaite construire ce spectacle comme un poème visuel, rythmé par la neige qui tombe de temps en temps… un peu… un peu plus…. jusqu’à la tempête.

À la fin, tout devient blanc sauf le rouge du parapluie, comme un coquelicot dans un champ de neige, un espoir que le vagabond partage avec la sculpture, son compagnon de solitude.

L'envie et la recherche

J’ai la sensation que toutes les influences artistiques (danse, mime, clown, théâtre visuel) qui m’ont nourries jusqu’à maintenant se rencontrent et s’unissent pour former un seul et unique langage au service des émotions et de la relation avec le public.

Attentive au moteur du geste, à l’émotion plus qu’au geste lui-même, je souhaite aller vers une écriture chorégraphique d’une grande simplicité afin de mettre en valeur ce qui habite le personnage, les états qui le traversent et ce qui se crée avec le public. Je cherche dans “Réfugiée Poétique” un chemin toujours plus court entre l’âme et le geste.

Ce qui m’importe le plus dans ce nouveau travail c’est, à travers mon personnage, de trouver cet état qui invite le temps à se suspendre et aide ainsi le geste à prendre sens. Mon personnage de vagabond, métaphore de ce qui est vulnérable, rêve que son monde retrouve sens et beauté et m’amène ainsi à mon simple défi artistique et humain: chercher authenticité et humilité afin de partager de simples émotions et de vrais moments de magie théâtrale. »

Source : http://www.claireducreux.com/?lang=fr&case=show&id=16

Cet artiste peintre et sculpteur chinois, qui a trouvé asile en Australie après avoir fait partis des manifestants de la place Tiananmen, a choisi de mettre la peinture de côté pour explorer la sculpture dont la porcelaine coulée depuis son arrivée à Sydney.

Pour étudier cet art, il s’est tourné vers les plus grands céramistes pour parfaire son art.

C’est l’art traditionnel chinois revisité que l’on retrouve dans ces magnifiques bustes somptueusement décorés. Une façon de rester attaché à ses racines.

L’art du buste est typiquement occidental et les motifs peints sont dans la tradition chinoise. Le lien entre la culture chinoise et l’art occidental est fait, entre la tradition et le contemporain.

Ce sont les bustes de ses proches qu’il réalise, émaille et décore avec de merveilleuses couleurs dont ce bleu cobalt si profond.

Ce qui est surprenant, c’est la non-expression des personnages. Ils ne sont que les supports des dessins, des faire-valoir en quelque sorte.

L’artiste est très vite reconnu pour son talent et maintes fois primés.

Pour en voir plus : http://www.thecoolist.com/ah-xian-porcelain-bust-art/