• Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Natif de la Lorraine, ayant vécu 40 ans en Franche Comté, Marc Paygnard a traversé les 4 coins du monde et a bourlingué à travers une cinquantaine de pays.

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Proche du courant humaniste, le photographe a une soif de montrer un monde dans lequel on s’émerveille.

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Il nous offre le témoignage de notre temps à travers la beauté des gens, de leur sourire, leurs yeux mais aussi à travers la beauté de la nature, des paysages.

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Marc Paygnard aime « le noir et blanc qui symbolisent, pour lui, toutes les contradictions humaines et la dualité de l’existence. La mort et la vie, la nuit et le jour, la joie et la peine, le malheur et le bonheur conditionnent tous les êtres. Mais l’Art est un au-delà de l’apparence. C’est pourquoi Marc Paygnard donne à voir le monde en noir et blanc. La voie du milieu mêle intimement le jour et la nuit. Rien qui ne soit ni noir ni blanc, mais à la fois l’un et l’autre. Sur chaque cliché, les valeurs sont délicatement rendues. Le souci du détail et de la forme libère l’expression. La lumière apprivoisée transcende le sujet et emmène celui qui regarde aux confins de ce qui est. C’est-à-dire vers lui-même. A croire finalement que ce sont les petites histoires qui font les grandes émotions » (Christophe Mahy, extrait de l’Emerveillé)

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Mais l’artiste est aussi un humoriste à sa façon et certains de ses clichés sont un condensé d’humour, de rire sous cape, de joie.

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Pour en voir plus de l’artiste, voici son site

     

    http://marc-paygnard.fr

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

    Mais aussi un magnifique livre qui réunit les photographies de Marc Paygnard, prises tout au long de sa vie, en Lorraine, lieu de sa naissance, dans tous les coins du monde, mais surtout en Franche-Comté : L’émerveillé.

     

    Marc Paygnard  L’éternel émerveillé

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  • Fernand Cuche, le presque sage

     

    « Paysan militant, sa couleur préférée est le vert. Fidèle à ses idéaux, il milite depuis des années pour une agriculture propre, responsable et durable. Fernand Cuche, icône d’une génération, s’est engagé sa vie durant. Secrétaire général d’Uniterre, puis conseiller national, enfin conseiller d’Etat neuchâtelois, il n’a jamais quitté ses terres de Lignières (NE) et n’a jamais dévié de ses convictions. Il est aujourd’hui plus en retrait, mais pas retiré et continue le combat pour une agriculture durable, responsable, pour le climat. »

     

    https://www.youtube.com/watch?v=P4h9K1pDIog

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    « Ce film nous invite à découvrir cette proposition inventée suite à la présentation de la conférence gesticulée Inculture(s) 1 de Franck Lepage.

    C’est une réflexion globale sur la manière dont les communicants, les médias, les « managers » et les politiques fabriquent et utilisent les mots (ceux qui nous permettent de penser) afin d’annihiler toute critique, tout espoir d’alternative. Pour mieux nous manipuler et nous soumettre.

    Et sur une méthode jubilatoire, "conscientisante" et émancipatrice pour nous réapproprier le langage et, ainsi, renforcer notre pouvoir d’agir et de lutter. »

    Le politiquement correct, la langue de bois ou l’art de parler pour ne rien dire, est juste le moyen le plus efficace de berner la population, les gens. En argot on appelle ça de l’enfumage et je crois que le mot en lui-même veut tout dire.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=8oSIq5mxhv8


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  • Franck Lepage - Incultures (1)

     

    Conférence gesticulée de Franck Lepage sur l'éducation populaire.

    Beaucoup de finesse, de vérités pas toujours bonnes à entendre pour certains. Bien sûr la conférence est longue mais on peut la fractionner et l’écouter en plusieurs fois. D'ailleurs au passage, je suis impressionnée par la prestation de Franck Lepage capable de tenir aussi longtemps sur scène avec la même qualité du début à la fin. 

    Et je vous assure que ça en vaut la peine.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ixSI7qD-Z1s

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    Il était une fois près du village de Tolone une fée plus belle que le jour, elle vivait dans une grotte située près des eaux claires du fleuve Rizzanese, on la voyait parfois tôt le matin en train de laver son linge. On prétendait que celui qui arriverait à la saisir par sa chevelure, l’épouserait. Un beau matin, donc, elle ressortit de sa grotte pour aller faire sa lessive. Elle lava toute la matinée puis étendit son linge sur l’herbe fraîche, s’allongea sur une pierre et s’assoupit. Léone, un des fils Poli, était justement allé faire un tour vers le fleuve et avait repéré la fée. Ebloui par sa beauté, il en tomba éperdument amoureux. Il l’épia toute la matinée attendant le moment propice

    « Ah ! si je pouvais la saisir par les cheveux, pensa-t-il, je l’épouserais et je serais le plus heureux des hommes. »

    Voyant que la fée s’était endormie, il sortit de sa cachette, s’approcha tout doucement en faisant attention de ne pas faire craquer de branches mortes pour ne pas la réveiller. Arrivé tout près d’elle, il bondit et saisit sa chevelure blonde comme l’or, tout en s’écriant :

    « Fée, jolie fée ! Tu es prise ! Tu es à moi ! Je t’épouserai ! »

    La fée supplia :

    « Non je t’en prie ! Laisse-moi ! Je peux te couvrir d’or si tu le veux. »

    - Non, ricana le berger, je te veux pour femme.

    - Je ferai de toi un roi si tu renonces à moi.

    - Aucune richesse, aucun titre ne m’intéresse ; ma femme tu seras. »

    Alors la fée se résigna : « Et bien berger puisque tu as su me vaincre je serai ta femme mais souviens toi bien de ceci : jamais tu ne devras voir mon épaule nue auquel cas je disparaîtrais à l’instant. » Leone emmena la fée à Olmiccia. Une grande fête fut organisée à l’occasion de son mariage, mais à partir de ce jour la fée devient triste, elle mangeait très peu, ne souriait plus et sortait rarement de sa maison. Quand elle sortait, elle marchait la tête basse, ne posait son regard sur personne si bien que les villageois en vinrent à plaindre le pauvre leone de vivre avec une femme si triste. Pourtant la fée donna trois fils et trois filles au fils Poli : ses enfants étaient sa seule joie de vivre et elle les éleva avec amour. Leone aimait ses enfants et sa femme plus que tout au monde mais il avait un regret : « Pourquoi ne veux-tu pas ôter ta chemise ? demanda-t-il un soir à sa femme. Pourquoi ne veux-tu pas me montrer ton épaule ?

    - Garde-t’en bien sinon un grand malheur va s’abattre sur toi répondit la fée. Cette nouvelle mise en garde attisa un peu plus encore la curiosité de son mari. « Elle doit faire ça pour se venger de moi parce que je l’ai épousée de force », pensa-t-il pour se convaincre et le lendemain alors qu’elle dormait encore, il découvrir l’épaule de la fée qui se réveilla en poussant un cri déchirant. Les yeux pleins de larmes elle s’adressa à son mari : « Tu as voulu voir mon épaule et bien regarde-la mais ce sera pour ton malheur. Tu verras un trou et dans ce trou il y a des ossements, le squelette de notre amour que tu viens de tuer à l’instant. »

    - Pardonne-moi ! pardonne-moi ! gémit Leone

    - Pourquoi ne m’as-tu pas écoutée ? Hélas pour toi, tu seras malheureux le restant de ta vie. Dans quelques instants je disparaîtrai pour toujours. Nous avons 6 enfants, trois garçons, trois filles. Qui veux-tu conserver ?

    - Je préfère les garçons.

    - Prends les donc, mais sache qu’à partir de ce jour il n’y aura plus jamais plus de trois garçons dans la famille Poli. » Dans un dernier élan d’amour leone sanglota : « Je t’en supplie reste !

    - Trop tard ! Le mal est fait, adieu ! « Et sur ces mots la fée disparut emportant avec elle ses trois filles. Leone était désespéré : il retourna à la grotte de Rizzanese où il avait vu la fée pour la première fois et il y retourna durant des mois et des années mais il ne revit plus jamais sa femme ni ses trois filles. Sans doute ont-elles franchi un bras de mer et se sont-elles installées en Sardaigne.

    Comme la fée l’avait prédit, à compter de ce jour, il n’y eu jamais plus de trois garçons à la fois dans la famille des Poli.

     

    Extrait de Contes et légendes Corses de Jacques Ricordi. Un merveilleux livre qui nous raconte la Corse  à travers ses légendes et illustrés par les somptueuses photos de Robert Palomba et Bernard Giani.

     

    Le trou de la fée

     

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