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    O nuit plus claire que le jour !

    O nuit plus lumineuse que le soleil !

    O nuit plus blanche que la neige,

    plus brillante que nos torches,

    plus douce que le paradis !

     

    O nuit qui ne connais pas de ténèbres,

    tu éloignes tout sommeil

    et nous fait veiller avec les anges.

    O nuit, frayeur des démons,

    nuit pascale que l'on attend toute l'année.

     

    Nuit des noces pour l'Eglise

    qui donnes naissance aux nouveaux baptisés

    et dépouilles le démon enseveli dans le sommeil.

    Nuit où l'héritier introduit

    les héritiers dans l'héritage.

    Source : http://users.skynet.be/prier/textes/PR0562.HTM

     

    Nuit Pascale de Saint Astère d'Amasée

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  • César Franck: Les Sept dernières paroles du Christ en Croix

     

    Les sept paroles du Christ en croix sont les paroles que Jésus a prononcées juste avant sa mort. Elles sont tirées des quatre évangiles et ont conduit au développement de la spiritualité de la croix. Ces « sept paroles » ont inspiré de nombreux musiciens dont César Franck.

    Les textes suivants sont tirés de la Traduction œcuménique de la Bible :

       - Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23,34) prononcée immédiatement après son crucifiement entre deux malfaiteurs. Jésus demande ce pardon pour ceux qui ont participé à sa condamnation et exécution.

       - En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Lc 23,43) adressée à un des deux malfaiteurs, en réponse à sa demande souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. La tradition se souvient de lui comme du bon larron, reconnu par l'Église comme Saint Dismas.

       - Femme, voici ton fils. Et à Jean : Voici ta mère (Jean 19,26–27) adressées à sa mère et son disciple Jean. Au-delà du devoir filial ainsi accompli, la tradition a perçu ces mots comme la maternité spirituelle de Marie vis-à-vis des croyants représentés par le « disciple qu’il aimait ».

       - Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d’abandon : la nuit obscure de l’homme Jésus, qui pourtant cite un psaume qui s'achève sur la réhabilitation du juste1 – et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi)2.

       - J’ai soif (Jn 19,28) prononcée « pour que l’Écriture soit accomplie jusqu’au bout », commente l’évangéliste. Jésus cite le psaume 69:22 : ils m’ont donné du poison à manger, et pour boire, de l'eau vinaigrée lorsque j’avais soif.

       - Tout est accompli (Jn 19,30) prononcée après qu’il eut pris cette boisson.

       - Jésus poussa un grand cri : Père, entre tes mains je remets mon esprit (Lc 23,46). Et sur ces mots il expira. C’est au Père que se rapporte la dernière parole de Jésus comme le fut sa première : Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? (Lc 2,49).

    Source : wikipédia

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ebQ2WsUCz-Y

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    Il n’écrase personne

    Ni par son intelligence,

    Ni par son ambition,

    Ni par sa foi si pure.

    Il écoute avec respect,

    Il révèle ce qui est admirable en chacun.

     

    Il ne s’érige pas en chef incontesté

    Devant lequel toute volonté est déposée,

    Il éveille la liberté,

    Il encourage les décisions.

     

    Il ne se met pas en avant, il prend sa place avec les autres.

    Il ne dresse pas le poing, il tend les mains.

    Il ne donne pas de conseils, il montre l’exemple.

    Il ne hurle pas pour forcer le respect,

    Il adresse la parole.

    Il n’impose pas un chemin unique,

    Il indique une direction.

     

    Il ne lance aucune croisade pour défendre Dieu

    Ou la religion ou la morale,

    Il sème sans prendre de repos,

    Avec patience et dans la discrétion,

    Car il connaît l’irrésistible puissance enfouie dans la graine.

     

    Il n’utilise pas les coups

    Qu’ils soient mauvais ou qu’ils soient bas,

    Pour implanter la vérité,

    Il allume la lumière dans la conscience.

     

    Il ne recourt pas à la violence

    Pour arriver aux fins justes,

    Il se bat avec l’énergie des mots,

    Avec le don de sa vie,

    Avec la totalité de son temps,

    Avec la passion absolue de l’amour.

     

    Il est faible, dites-vous ?

    c’est lui, pourtant qui fait tomber les murailles.

    c’est lui, pourtant qui fait poser d’autres fondements.

     

    Et dans la faiblesse

    Il grandira, il réussira,

    Il montera puisqu’il prend le même chemin étroit

    Que le Seigneur de la Croix !

     

                                                                                     Charles Singer

    Source : https://notredamedes3vallees.be/tag/meditation-du-jeudi-saint-faiblesse/

     

    Méditation en ce Vendredi Saint : « Faiblesse » de Charles Singer

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  • Le dernier repas de Jésus, la Cène

     

    Le jeudi Saint nous célébrons le dernier repas de Jésus : la Cène. Cette nuit où il instaura l'eucharistie, cette nuit où il lava les pieds à ses disciples, cette nuit où il fut livré.

    Cet extrait est tiré du film Jésus de Nazareth de Franco Zeffirelli.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=R6Bgt-u06bA

     

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  • Méditation du Jeudi Saint - Où est-il ton Dieu ?

     

    Où est-il ton Dieu ?

    Le voici, il s’est levé de table, il a pris un linge, un bassin.

    Il a pris de l’eau.

    Peut-être ses disciples ont-ils cru qu’il allait une fois encore changer l’eau en vin !

    Il s’est agenouillé devant ses disciples, doucement, humblement, de peur de les effaroucher !

    Il a versé l’eau dans le bassin, et s’est mis à leur laver les pieds.

     

    Il est là sans mot.

    Il sait la douceur de ce geste. Marie vient de lui offrir ce service, il y a quelques jours seulement, à Béthanie.

    Il a appris d’elle la beauté du geste, la délicatesse du toucher.

     

    Où est-il ton Dieu ?

    Là, baisse les yeux, regarde, à hauteur du pauvre, du petit !

    Là, à genoux devant toi, mendiant ton accueil.

     

    Oui, ton Dieu a retroussé ses manches, et s’est mis au service.

    Il n’a pas choisi, il ne s’est pas dit : « Celui-là il est avare, un jour il va me vendre. Celui-là, c’est un lâche. Celui-là, cinq contre un qu’il me laissera tomber ! Alors, je passe leur tour ! »

     

    A tous, il a lavé les pieds, simplement, tout bonnement, avec la tendresse de son cœur pour seul parfum.

     

    Il est là à tes pieds.

    Il mendie ton accueil. Qu’as-tu à lui donner ?

    Il voudrait l’espace de ton cœur,

    Il voudrait le creux de ta vie,

    Il voudrait verser sur tes plaies, l’eau de son amour,

     

    Il voudrait te partager son pain, et son vin!

     

    Il voudrait te confier sa vie !

     

    Thérèse Marie DUPAGNE, Moniale et Prieure Bénédictine

    Monastère Notre Dame d’Hurtebise (Ardennes Belges)

    Source : http://esperance-cib.over-blog.com/article-ou-est-il-ton-dieu-102899564.html

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