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Artiste plus qu’artisan René Lalique (1860-1945) a créé des pièces de joaillerie somptueuses dans le style Art nouveau français dont il sera reconnu comme meilleur créateur avant la fin du XIXè.
La découverte de l’art japonais au cours des expositions universelles de 1867 et 1878 furent pour lui source d’inspiration.
Les matériaux qu’il utilisait pour ses merveilles étaient divers : verre, l'émail, le cuir, la corne, la nacre, pierreries précieuses ou semi-précieuses.
Il expose ses œuvres et sera très vite reconnu par les maîtres dont Emile Gallé. Les plus grands voudront porter ses bijoux et se proclament leur ami dont la grande Sarah Bernhardt.
Sa participation à l’exposition universelle de 1900 lui donne une réputation mondiale.
Peu à peu voyant que la mode à changer et qu’il n’était plus aussi prisé, il s’intéresse à l’Art déco et réalisera de nombreuses pièces de vaisselle, des vases, des accessoires automobile, des luminaires et même des décorations pour l’Orient Express ou pour le paquebot Normandie.
Au cœur des Vosges alsaciennes à Wingen-sur-Moder sur le lieu même où se trouvait l’un de ses verreries, se trouve le musée Lalique où l’on peut admirer le travail de l’artiste
Site internet du musée : http://www.musee-lalique.com/
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Un mystérieux vinyl est livré à une jeune femme. Ce disque lui permet de voyager à travers sa vie.
Cette animation de Joris Oprins a eu l’Oscar du meilleur court métrage d'animation en 2015
Les réalisateurs se sont servis des techniques du cinema 4D pour réaliser leur court-métrage. La prouesse technique a été appréciée et unanimement récompensée dans de nombreux festivals.
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Cesse de dire il forêt
Il forêt conifère ci
Il forêt conifère ça
Houx encore
Il aurait feuillu
Ombellifère autrement
Pour sauver nos «fadrait»
Bien sûr, il y en a toujours qui chercheront ce qui est coupable
Pour les écorcés vifs
Pour les mettre en copeaux de scie
En copeaux de si nous avions su
Que nous avions pu
Nous aurions tondu
Mais nous, nous te disons que ce n’est nid
Nid la faute des érables
Nid la faute des …ifs
Et qu’il appartient qu’à nous
De nous sortir de notre propre mélèze
De quitter nos chênes
Pour que ce ravage frêne
Et qu’on se mette au bouleau
Faut rêver aux forêts
Bien sûr, la vie n’est pas toujours rose
Surtout quand les fougères le monde
Mais ce n’est pas une floraison
Pour se noyer
Dans le désespoirier
Il ne faut pas qu’on tremble nid qu’on cèdre
Devant les friches
Qui remplissent leurs coupes à blanc
Sans remplir nos espaces verres à nous
Nous te disons:
«Surpassons les embûches et relevons le grand défi
Le grand défi défiguier»
Et rappelons-nous que nous ne sommes plus les saules à croître en ce rêve
Et qu’il faut rêver aux forêts forever
Faut rêver aux forêts
Ce n’est pourtant pas sorbier
Il suffit d’unir nos branches
Pour qu’advienne le ramage d’or
Où nous serons ces hêtres
Flores et courageux
Qu’ils n’arrêt’ tronc
Jamais de pousser
En liber thé des bois
Sacré
Faut rêver aux forêts
https://www.youtube.com/watch?v=TKHs1nLTzP0
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L'histoire d'un petit garçon de 7 ans Fahim obligé de fuir son pays le Bengladesh avec son père laissant sa mère, sa soeur, son jeune frère. En effet jeune prodige d'échec qui remporte tous les concours alors qu'il sait à peine marcher, on le menace d'enlèvement.
Arrivé en France c'est une vie dans la clandestinité qui l'attend. Par chance, il trouve un club d'échec celui de Créteil où on l’accueille et où il peut s'entraîner. Très vite on reconnait son jeune génie. Mais on leur refuse les papiers et le père et l'enfant se retrouve dans la clandestinité.
C'est bouleversant car on y apprend le quotidien de tous ces migrants qu'on fustige : la peur, la faim, l'hébergement. J'y ai appris qu'un enfant n'est pas expulsable de France mais ses parents si avec des cas dramatiques de séparation familiale et avec des enfants qui finiront dans la rue jusqu'à leur présumée majorité où on les expulsera. Bravo la France terre d'asile.
Pour en revenir à Fahim, toute une chaîne d'amis tentera de leur faire obtenir le sésame. Mais c'est au père de prouver que son fils est en danger dans son pays. Et ce n'est pas possible. Ils finissent à la rue. Fahim perturbé perdra pied, le bon élève à l'école se laissera couler, le champion se laisse déborder.
Mais son entraineur qui est aussi celui qui a co-écrit le récit, s'acharne à le faire travailler encore et encore. Et à onze ans, il devient champion de France d'échec mais toujours sdf et sans papier.
Ce livre est bouleversant, et j'ai versé des larmes sur bien des pages. Je garde une pensée pour tous ces hommes, femmes, enfants qui fuient la guerre, la misère, la violence pour se retrouver dans le dénuement le plus complet, haïs, bafoués, rejetés.
Pour Fahim aussi l’expérience fut rude et il aura besoin de temps pour se reconstruire. Un livre à lire pour comprendre la vie des clandestins, des sans-papiers.
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