• Paul Dijan et ses sculptures en attitude

     

    Passionné par le mouvement, ce sculpteur joue avec la matière pour donner à chacune de ses œuvres une spontanéité.

     

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

     

    Il n’hésite pas à jouer avec les jeux d’ombre et de lumière pour donner plus de profondeur à ses sculptures.

     

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

     

    Pour obtenir cette gestuelle, ce mouvement naturel, Paul Dijan allie subtilement l’ossature en fer et les matériaux composites tels  résine, poudre de marbre, plâtre, pigments.

     

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

     

    Des œuvres colorées, en plein mouvement, avec une disproportion surprenante mais esthétique qui racontent chacune une histoire.

     

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

     

    Pour en voir plus : http://pauldjian.com/

     

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

    Paul Dijan et ses sculptures en attitude

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  • Johann Strauss (fils)-  le Beau Danube bleu

     

    Le beau Danube bleu est une valse composée par le musicien viennois Johann Strauss fils  et sans doute la plus célèbre de ses œuvres. Elle fut reçue de façon plus que mitigée dans un premier temps par le public avant de connaître un succès qui la fait jouer sur les scènes du monde entier.

    Voici deux jolies animations sur le thème de cette célèbre valse viennoise.

    Celle-ci est très drôle en même temps. Elle se sert de la partition pour nous présenter l’œuvre ou du moins pour tenter de nous la présenter car les petites notes ne sont pas très disciplinée.

    https://vimeo.com/116489727

     

    La suivante est plus bucolique et dédiée aux enfants.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=9DmmA0wZYag

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  • BENMALEK Anouar  – Ô Maria

     

    Ce roman se passe dans l’Espagne du XVIIème siècle au moment où la politique religieuse procédait à une épuration ethnique des musulmans convertis : les morisques. Ils furent nombreux à être tués vifs, brûlés sur les bûchers de l’inquisition, réduits à l’esclavage ou rejetés en mer après avoir vu leurs biens confisqués.

    Ce n’est qu’à la puberté que la trop belle Maria découvre sa double identité de musulmane convertie. En effet le nom premier de Maria est Aïcha. Un second prénom qu’il va lui falloir accepter avec toute l’histoire de sa famille.

    Lorsque les soldats débarquent pour enlever la population, elle voit mourir ses parents sous ses yeux. Son pucelage vaut de l’or et c’est pourquoi elle est protégée des assauts de ces mâles pour qui le viol est un droit de guerre. Vendue à un peintre qui l’obligera à dévoiler son intimité, il finira par la violer en découvrant que son cœur est pris par l’apprenti. Vendue une fois de plus, elle réussira à s’échapper après avoir tué l’assassin de ses parents.

    Enceinte, elle finira par épouser un artisan morisque aussi. Mais elle souhaite que son fils échappe à cette vie d’esclavage et de peur. Grâce à sa beauté, elle réussira à convaincre un artiste de passage d’emmener son fils muni de faux papiers, en Italie pour apprendre la gravure.

    Bien des années plus tard, celui-ci revient et assiste à la mort de sa mère sur le bûcher. Mais dans la mort, celle-ci continue à veiller sur son fils et à l’aider à choisir une vie libre.

    Ce roman dénonce la barbarie du fanatisme religieux. Meurtres, tortures, viols sous le couvert de la suprématie d’une religion ! Mais en même temps l’auteur parle du désir de la femme de cette époque comme on l’a rarement fait ; car la femme était là pour assouvir le mâle et son propre désir n’avait aucune importance. Certains passages sont un peu crû mais parfaitement toléré par un adulte.

    J’ai beaucoup aimé ce roman.

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  • Une citation latino-américaine pour nous inciter à tout faire afin de vivre nos rêves.

     

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  • Première gelée de Jean Richepin

     

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.

     

    Ainsi qu'un dur baron précédé de sergents,

     Il fait, pour l'annoncer, courir le long des rues

     La gelée aux doigts blancs et les bises bourrues.

     On entend haleter le souffle des gamins

     Qui se sauvent, collant leurs lèvres à leurs mains,

     Et tapent fortement du pied la terre sèche.

     Le chien, sans rien flairer, file ainsi qu'une flèche.

     Les messieurs en chapeau, raides et boutonnés,

     Font le dos rond, et dans leur col plongent leur nez.

     Les femmes, comme des coureurs dans la carrière,

     Ont la gorge en avant, les coudes en arrière,

     Les reins cambrés. Leur pas, d'un mouvement coquin,

     Fait onduler sur leur croupe leur troussequin.

     

    Oh ! comme c'est joli, la première gelée !

     La vitre, par le froid du dehors flagellée,

     Étincelle, au dedans, de cristaux délicats,

     Et papillotte sous la nacre des micas

     Dont le dessin fleurit en volutes d'acanthe.

     Les arbres sont vêtus d'une faille craquante.

     Le ciel a la pâleur fine des vieux argents.

     

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.

     

    Voici venir l'Hiver dans son manteau de glace.

     Place au Roi qui s'avance en grondant, place, place !

     Et la bise, à grands coups de fouet sur les mollets,

     Fait courir le gamin. Le vent dans les collets

     Des messieurs boutonnés fourre des cents d'épingles.

     Les chiens au bout du dos semblent traîner des tringles.

     Et les femmes, sentant des petits doigts fripons

     Grimper sournoisement sous leurs derniers jupons,

     Se cognent les genoux pour mieux serrer les cuisses.

     Les maisons dans le ciel fument comme des Suisses.

     Près des chenets joyeux les messieurs en chapeau

     Vont s'asseoir ; la chaleur leur détendra la peau.

     Les femmes, relevant leurs jupes à mi-jambe,

     Pour garantir leur teint de la bûche qui flambe

     Étendront leurs deux mains longues aux doigts rosés,

     Qu'un tendre amant fera mollir sous les baisers.

     Heureux ceux-là qu'attend la bonne chambre chaude !

     Mais le gamin qui court, mais le vieux chien qui rôde,

     Mais les gueux, les petits, le tas des indigents ...

     

    Voici venir l'Hiver, tueur des pauvres gens.

     

                                         Jean Richepin

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