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    Résultat de recherche d'images pour "Marc De Smedt Une journée, une vie. Fragments de sagesse dans un monde fou"Se basant sur des citations de grands penseurs, Marc De Smedt nous donne sa pensée sur des thèmes les plus divers tels que : ouvrir notre intelligence, sortir du désespoir, la quête du bonheur, de la sagesse, l’humanisation, la peur, le respect de la nature, la méditation…. Et j’en passe.

    Il y a un tant soit peu de moralisation dans ce livre qui n’est pas un guide spirituel mais qui pourrait être un guide de vie. En effet, certains passages aident à réfléchir sur notre comportement, notre façon d’être et d’agir. Partant de l’idée que pour que le monde aille mieux, il faut que nous allions mieux nous-mêmes, que pour guérir le monde, il faut d’abord se guérir soi-même, ce livre nous incite à nous remettre en question, à réfléchir sur la façon dont on peut s’ouvrir et s’épanouir. Il essaye de nous aiguiller sur le chemin à prendre pour retrouver un esprit zen dans une morosité ambiante de plus en plus affirmée.

    Voici quelques tous petits extraits qui m'ont interpelée :

    « (…) notre conscience recèle un outil précieux : la possibilité de se regarder soi-même être et agir. Le regard introspectif nous permet de voir la qualité ou l’absence de qualité, de nos réactions. Pourquoi donc ne pas les tamiser davantage à l’aide du filtre de ce regard qui, comme une méditation, peut être à la fois intérieur et extérieur ?

    Mais comment appliquer cela à une société malade ? En la percevant comme un grand corps qui aurait sacrément besoin de méditer et de s’aérer. Et la partie étant dans le tout, commençons par nous-mêmes ! »

    « … la philosophie de la non-violence se base sur la décision de principe de refuser toute pensée, toute institution, toute action qui porteraient atteinte à la vie ou à la dignité d’autrui ; il y a donc de quoi faire, et pas moins aujourd’hui qu’hier ! On pourrait aussi la définir par cette règle d’or, que l’on trouve dans toutes les sagesses du monde : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’ils te fassent », dont la version positive : « Fais aux autres le bien que tu voudrais qu’ils te fassent » implique certes une intrusion dans le jardin d’autrui, mais ne saurait être découragée dans un monde où la solidarité manque continuellement.

    Gandhi considérait la non-violence comme une lutte contre l’injustice, mais sans visée de vengeance, avec au contraire une volonté de réconciliation et de reconnaissance mutuelles. »

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    C’est une drôle d’expérience qui va nous être relatée dans ce film. Une dinde, c’est un animal pour qui les gens n’ont pas vraiment de respect. La dinde de Noël mais aussi toutes ces expressions plutôt mal aimables se référant à cet animal, nous montre très vite l’image qu’ont les humains pour cet oiseau. Le naturaliste Joe Hutto a décidé de décider de partager sa vie avec les dindes sauvages pendant toute une année pour en apprendre plus sur cette espèce. Il décide de commencer par le début en mettant à couver des œufs de dinde. Par le phénomène d’imprégnation (à leur naissance, ces oiseaux s’attachent à la première personne ou premier objet mobile qu’ils aperçoivent), il devient le parent de ces petits dindonneaux. En réalité entre le moment où il a mis les œufs à couver et le moment de la séparation, il se sera passé 18 mois. Son émotion à l’éclosion, je la connais. Lorsque nous mettions des œufs de poule à couver, c’était toujours un moment d’intense émoi lorsque les petites coquilles se brisent et que le poussin nait. Immédiatement il cherche le contact avec la seule chose vivante se trouvant près de lui.

    L’homme et les oiseaux se découvrent et s’apprennent. Notre naturaliste devient une vraie mère-poule et c’est un travail à plein temps. Joe Hutto découvre très vite que les dindes savent de façon inné ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas, ce qui est consommable et ce qui ne l’est pas. Une espèce vieille de 20 millions d’années a accumulé des savoirs instinctifs au cours du temps. Il est stupéfait de voir comme elle connaissait la forêt, comme la mort des animaux les perturbait. Mais il se rend compte qu’elles avaient une communication leur permettant d’échanger des informations par des cris, des bruits adaptés à des situations particulières.

    La conclusion est que la dinde est un animal très éloigné des clichés qui lui collent à la peau. C’est un animal sensible, affectueux, intelligent. Mais la vie d’une dinde sauvage est régie par des instincts auxquels ils ne peuvent se soustraire.

    Pour Joe Hutto, ce fut une expérience unique et forte. Et pour nous, c’est un bonheur de la partager un peu.

     

     

    . http://www.dailymotion.com/video/x28n3e2_ma-vie-de-dinde_news


    Ma Vie De Dinde par GayoAwWw3

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  • 3180674803_1_4_xRwVAZ8G

     

        « Aujourd'hui, j'apprends que la Vie est dans tout et partout,

        Qu'il est possible de donner plus de Vie à tous nos sens,

        Qu'il est vital de donner plus de Vie à la vie,

        Cela s'appelle "la ferveur de vivre".»

    Voir l'image à l'échelle Ce livre, je le ressens comme le témoignage d’un homme qui a surmonté le poids du passé et qui nous revient apaisé. Il nous partage son chemin pour arriver à retrouver la confiance, l’estime de soi. C’est une progression de chaque jour. Je crois pouvoir affirmer que chacun se retrouvera dans ces errances dont il nous parle, dans ces failles, ces questions, ses peurs qui nous habitent. Il nous donne une piste pour aller au-delà, pour les transcender peut être en tout cas pour aller de l’avant et trouver le chemin de la paix et de l’épanouissement.

     

    Certains thèmes m’ont plus atteinte que d’autres, je m’y suis retrouvée.

     

    Dans le chapitre « être fidèle à soi-même » par exemple :

    « … A cette époque (de ma jeunesse), je recherchais surtout l’approbation de tous ceux qui croisaient  ma route, j’avais besoin à tout prix de plaire et surtout de ne pas mécontenter ou faire de la peine à tous ceux que je rencontrais. Je voulais être accepté inconditionnellement et dont je m’appliquais avec beaucoup de soins à me présenter sous le jour que je croyais le plus favorable. Bref je ne me respectais pas beaucoup, j’étais loin d’être fidèle à moi-même… »

     

     

    J’avoue que cet état d’esprit me suit toujours et si j’en sors petit à petit, je n’en suis pas encore libérée…. La suite nous indique la voie à explorer pour en sortir « Un chemin de liberté s’est dessiné peu à peu… quand j’ai pris le risque de me définir dans ma différence, d’affirmer mes seuils de tolérance vis-à-vis de telle relation ou tel comportement proposé par l’autre, d’exprimer mes ressentis réels ou de me positionner sans avoir besoin de m’enfermer dans le silence ou la bouderie ... »

     

     

    Un autre thème me tient à cœur, le chapitre « J’apprends »

    « Je ne cesse d’apprendre…

    J’apprends tous les jours et même dans mes nuits.

    J’apprends que j’ai des zones d’ombre et d’aveuglement qui ne laissent pas pénétrer ce que pourtant je m’acharne à comprendre.

    J’apprends à chaque instant que je croyais savoir beaucoup de choses, mais pas nécessairement les choses les plus nécessaires à ma vie.

    … J’apprends des choses dont je ne savais même pas l’existence, et d’autres encore dont je pensais n’avoir jamais besoin…

    J’apprends que ce que je dis, n’est pas toujours ce qui est entendu…

    J’apprends qu’il est des rêves tout proches et cependant inaccessibles…

    J’apprends qu’il est toujours possible d’aimer… »

     

     

    Et ce dernier thème tellement douloureux  « Se libérer de la soumission »

     

    « … Ainsi quand nous avons été, très tôt dans notre histoire emprisonnés, conditionnés à ne pas faire de la peine, à nous mettre au service des attentes de l’autre, à espérer que cela nous ferait plus amer ou plus accepter par lui, il est difficile de se libérer de la soumission.

    Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter

    Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter

    Cela supposera un important travail sur soi pour accepter de renoncer à cette position de dépendance et oser affronter… les risques d’une différenciation à partir de laquelle il nous faudra nous faire reconnaître et accepter comme différentes et uniques.»

     

     

    Mais je voulais finir sur une belle note cette présentation avec cet autre extrait qui me touche particulièrement :

     

    « Une présence qui se révèle par un regard

    Un regard qui se transforme en sourire

    Un sourire qui devient une invite

    Une invite qui s’agrandit en rencontre

    Une rencontre qui devient une porte ouverte pour une relation

    Une relation qui nous confronte au meilleur de nous

    Le meilleur de nous qui réveille le meilleur de l’autre

    Le meilleur de l’autre qui se partage

    Un partage qui s’amplifie jusqu’aux rires du cœur

    Un cœur qui s’ouvre et qui ose dire parfois son amour

    Un amour qui s’émerveille et qui s’offre

    Une offrande qui rejoint un désir

    Un désir qui en cherche un autre dans une liberté d’être

    Une liberté d’être qui nous confirme que nous sommes

    Un levain porteur d’un ferment de vie unique et transmissible. »

     

    generosite1
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  • la terre

     

    Voilà un film qui dérange… il dérange à tel point qu’il n’est quasiment sorti dans aucune salle française. De quoi s’agit-il ? De crimes ? de sexe ? de guerre ? de violence ?  Rien de tout cela. Il dérange parce qu’il assène des vérités sur les raisons qui font que les coraux disparaissent, mais aussi des phytoplanctons qui sont essentiels aux animaux marins,  les raisons des extinctions d’espèces, les causes de la déforestation de la destruction d’écosystèmes entiers.

    Des solutions pour résoudre ces problèmes, il y en a et Rob Steward nous les donne mais il y a une résistance politique délibérée. Les politiciens sont prêts à mettre l’avenir de la planète plus en danger encore. C’est de notre responsabilité à nous aussi de revoir nos comportements de consommation.

    Dans son film Rob Steward parcourt la planète, rencontre les acteurs de la défense de la planète.

    Pourquoi Révolution ? Parce que si nous voulons sauver notre maison, il va falloir entrer en révolution contre les politiciens, les financiers, les multinationales. C’est une guerre pour notre propre survie que nous devons mener.

    Comment l’idée de ce film est né ? Au cours d’une projection de son précédent film Sharkwater: S.O.S. requins à Hong Kong, un étudiant a demandé au jeune réalisateur pourquoi il s’intéressait autant de la sauvegarde des requins alors que nous étions en train de perdre les océans. Cette question a interpelé Rob Steward et l’idée du film est née. Mais il ne suffit plus de sauver l’océan, toute l’espèce humaine s’est mise en danger et nous ne sommes pas loin de créer notre propre extinction doucement mais immuablement.  

    https://vimeo.com/119626181

    Revolution (2012) HD - [VOSTFR] from Deep Green Resistance France on Vimeo.

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