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    Quelques images printannières pour nous faire patienter en cette fin d'hiver.  Je vous souhaite de prendre de plaisir dans ce rayon de soleil au milieu de cette explosion de couleur.

    https://vimeo.com/3109777

    NATURE HV20 from Monso on Vimeo.

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    Au jardin Moïse

     

    Cela commence comme un recueil d’humour mais s’il y a bien du rire dans tout ça, l’histoire n'en est pas moins très sérieuse. En effet ce livre nous démontre qu’hommes et femmes ne sont pas, ne seront jamais égaux. Mais s’ils ne sont pas égaux, aucun n’est supérieur  à l’autre. Chacun a ses spécificités, chacun a ses talents qui les rendent complémentaires l'un de l'autre et chacun a ses défauts. Depuis que l’humain existe, mâles et femelles avaient chacun un rôle déterminé. Le mâle était chargé de chasser et de défendre. Son corps s’est donc adapté à sa mission. Le rôle de la femme était  de protéger le nid, de veiller sur les enfants, elle aussi a développé des capacités propres et plus évoluées que celles du mâles (qu'ils m'en excusent mais le livre le démontre bien).

    Mais hommes et femmes se heurtent souvent par des incompréhensions. En comprenant les raisons du comportement, des réactions de l’autre, on apprendra à mieux vivre ensemble, on comprendra les raisons et cela incitera à mieux anticiper les réactions. Quelques scènes de ménage vont être évitées parmi les lecteurs de cet ouvrage.

    Je me suis amusée à illustrer quelques blagues tirées du livre. Merci à mon ami Césarion de m'avoir prêté ses banquisards http://banquisards.blogspot.fr/

     

     

     

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    La croissance, voilà un mot qui a la faveur de tous les politiques du monde entier depuis des décennies. Je crois bien que c’est le mot récurrent pour  quelque chose de révolu. Car le modèle social  basé sur la croissance est bel et bien dépassé et il est impératif d’en sortir. Nous sommes devenus dépendants d’une croissance qui est à bout de souffle et aujourd’hui notre société menace de s’effondrer. Il y a de plus en plus d’exclusions sociales, de plus en plus disparités entre les individus et en même temps, les matières premières, les énergies fossiles arrivent au bout des réserves. Nous avons dépassé cette année un cap important écologiquement. Aujourd’hui nous tirons plus de matières premières du sous-sol de la terre qu’elle ne peut en reconstituer. Nous  sommes trop dépendants de l’énergie fossile qui a atteint les limites de son exploitation.

    La crise que nous traversons, est plus qu’une crise économique, c’est aussi une crise écologique et une crise sociale. La cause de l’une structurant celle de l’autre, tout est lié.

    On ne peut plus raisonner en matière de PIB ou de PNB. Simon Kuznets, économiste américain titulaire du prix Nobel d’économie,  avait dit dès 1934 : « Le bien-être d’un pays peut (…) difficilement se déduire de la mesure du revenu national ». « Il faut garder à l’esprit la distinction entre quantité et qualité de la croissance. […] Quand on fixe comme objectif “plus” de croissance, il faudrait préciser plus de croissance de quoi et pour quoi faire. »

    L’économie mondiale est pourvoyeuse d’injustice et d’inégalités graves. Je viens de découvrir une nouvelle injustice dont j’ignorais et même dont je ne doutais pas qu’elle puisse être possible. Des états sont en train de spolier gravement certains pays de terres arables. Les fonds spéculatifs s’appuient sur la crise financière et la pénurie alimentaire prévue dans un futur proche pour acheter des terres agricoles à l’étranger spoliant ainsi les paysans et les populations locales. La Chine, la Corée du Sud, les Emirats arabes unis, le Japon, l’Arabie Saoudite ont acheté ou loué près de 7,6 millions d’hectares de terre à l’étranger. Un mouvement qui ne cesse de croître. On vole, on affame les uns pour le bénéfice d’autres. Et après cela comment s’étonner que les banques spéculent sur la pénurie alimentaire ?

    Revoyons notre manière de conduire nos vies. Nous ne pourrons pas éviter de nous diriger vers une économie écologique et solidaire. Nous avons surexploité les ressources de la terre. Les limites de la croissance ont été atteintes. Répartissons de façon plus juste et plus efficace les ressources limitées, utilisons les compétences de chacun, conservons assez d’espace dans nos villes pour une agriculture urbaine, développons les  villes en transition, développons aussi une indépendance énergétique non plus au niveau national mais au niveau local...Nous ne pouvons plus penser en terme de lucratif ou de profit.

    Aujourd’hui en France, le gouvernement veut tuer le local au profit de plus grande structure : quid des municipalités et viva les communautés des communes, les régions ont été fusionnées. Mais nous ne pouvons plus nous permettre le gigantisme vers lequel on nous entraîne. C’est au niveau des communautés locales que les populations pourront trouver une indépendance alimentaire, sociale, énergétique. Il faut convaincre nos politiques d’encourager cette nouvelle façon de créer la société, car il n’y a pas de choix possible si on veut éviter une implosion sociale. Il n’est plus temps aujourd’hui pour eux de se focaliser sur les électeurs mais sur l’avenir des jeunes générations.

     

    https://vimeo.com/111022792

     

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    Il était une fois un héros assyrien nommé GILGAMESH...

     Il découvrit et cueillit au fond de la mer l'algue magique qui rend immortel... Malheureusement pour lui, elle lui fut dérobée par des brigands qui, se la disputant, la perdirent à leur tour...

    Aussi retourna-t-elle à l'océan. Tout à fait par hasard, un petit mérou l'avala, comme ça, comme une vulgaire salade.

    Ainsi commença la grande aventure de ce petit poisson.

    NEPTUNE, Grand Maître des mers et des océans, l'invita dans son palais de corail.

    "Petit mérou, lui dit-il, tu es devenu invulnérable grâce à l'algue magique que tu as mangée. Tu es le seul animal immortel des Mers et de la Terre.

    Tu défendras de toutes tes forces notre UNIVERS : LA MER. Je te baptise "DON QUICHOTTE DES MERS".

    Au cours de multiples aventures, Don Quichotte rencontre Dulcinée (une petite girelle) puis Sancho Pança (un Diodon).

    Il assiste impuissant à un "carnage" de sardines par des Barracudas puis à une pêche au chalut.

    Pouvant se transformer en homme, il sauve la race des tortues vertes en protégeant leurs oeufs et leurs jeunes.

    "Aujourd'hui repos, nous allons en Zone neutre décide Don Quichotte". Eh oui, il existe aussi une zone neutre sous la mer ; une sorte de Suisse sous-marine ignorée des hommes.

    Ici, il est interdit de se battre et de s'entre-dévorer sous peine d'être chassé pour toujours.

    Tous les poissons, des plus petits aux plus grands, y viennent chaque année pour se soigner et se reposer.

    Imaginez une immense vallée profonde et limpide dans la Mer de Corail.

    Une houle timide berce de son souffle léger une forêt d'algues géantes où fourmille un monde affairé de poissons et de coquillages.

    Notre ami souffrant de maux d'estomac décide de se rendre au "Centre thermal".

    Il y a foule à l'entrée de la grotte-clinique. Devant petit mérou, un énorme requin-marteau ne cesse de se plaindre.

    "Par Vulcain, que j'ai mal au ventre ! Et tout ça par la faute de ce coquin de pilote. Je suis vieux et myope et cet idiot de poisson m'a fait avaler une amphore en guise de mérou".

    Don Quichotte, respectueux des usages de ce lieu, étouffe à grand peine une formidable envie de rire.

    "Vous devriez, dit-il, vous faire opérer par Poisson-Chirurgien, Acanthurus triostegus, il est, paraît-il, un très grand médecin".

    "Je te remercie du conseil grogne le requin avec un regard mauvais, j'y penserai à l'occasion".

    Enfin, c'est le tour de Don Quichotte. Il est accueilli par une douzaine de girelles en uniforme jaune rayé de noir qui le conduisent à la salle de soins.

    Notre ami est confortablement installé sur un lit de mousse. Il ouvre largement la bouche et ne bouge plus.

    Aussitôt, Thalassoma, le célèbre gastro-entérologue, s'introduit dans son tube digestif et se met à en extraire avec adresse les parasites qui s'y trouvent logés.

    Lorsqu'il a fini son travail, il fait venir son assistante "Labroide". Notre petit mérou est ébloui d'admiration. Comme elle est jolie cette petite infirmière !

    Mademoiselle Labroide se met au travail et après quelques minutes de soins attentifs notre ami se sent tout à fait en forme et ragaillardi.

    Il remercie chaleureusement la douce girelle et se dirige vers la sortie.

    Tout à coup, un hurlement horrible ébranle les murs de l'hôpital.

    Au même instant, des dizaines de petits poissons, en tous points semblables aux labroides, filent à toutes "nageoires" vers la sortie.

    "Arrêtez-les, arrêtez-les, crie Thalassoma. Ce sont encore ces maudites blennies. Elles ont, une fois de plus, trompé notre vigilance. Il faut en finir une fois pour toutes !".

    "Mais que signifie tout ce remue-ménage demande Don Quichotte à son infirmière ?" Celle-ci, frémissante de colère ...

    "Ces poissons sont des brigands et des charlatans ! Ils portent presque le même uniforme que nous.

    Ainsi peuvent-ils "opérer" tout à loisir. Ce ne sont pas des parasites qu'ils enlèvent de la bouche de nos naïfs malades lorsqu'ils s'y introduisent, mais des morceaux de leur chair".

    Abandonnant notre ami interloqué, la douce girelle, devenue furie, se mêle au groupe de ses collègues qui donnent la chasse aux imposteurs.

    "Décidément, se dit Don Quichotte avec amertume, on ne peut être tranquille nulle part en ce bas monde" !

    Après un petit somme, voulant se dégourdir un peu les nageoires, il décide de se promener dans le village.

    En chemin, il rencontre Poisson-Docteur. Celui-ci lui semble très fatigué.

    "Mais qu'avez-vous donc Docteur ? Vous avez bien mauvaise mine, s'inquiète notre ami".

    "En vérité, je suis épuisé répond le médecin. Nous recevons trop de malades et nous ne pouvons les soigner tous.

    Et puis, nous ne parvenons pas à combattre de nouvelles maladies mystérieuses qui font de plus en plus de victimes.

    Voulez-vous m'accompagner dans ma tournée ?".

    "Très volontiers répond Don Quichotte avec empressement".

    "Regardez cette falaise, elle est noire de moules. Eh bien, ce sont toutes des moules malades et vraisemblablement condamnées à mort".

    Poisson-Docteur saisit un coquillage et l'ouvre délicatement devant Don Quichotte. Un dépôt noirâtre tache la robe orange du mollusque.

    "C'est cette substance mystérieuse qui les tue, affirme le médecin des poissons.

    Nous ne savons pas d'où elle provient. Vous savez qu'une moule filtre des centaines de litres d'eau par jour :'ce sont de véritables réservoirs de déchets et de microbes.

    Il est probable que ces coquillages se soient trouvés dans un endroit où leur faculté d'assimilation ait été mise en échec.

    Il en est de même pour les huîtres, les arapèdes, les couteaux, les coquilles Saint-Jacques, les limes, les bigorneaux, etc...".

    "Mais c'est affreux, s'écrie Don Quichotte, avez-vous pensé Docteur à tous les poissons qui se nourrissent de coquillages et de moules, en particulier ?".

    "Bien sûr, bien sûr, dit Poisson-Docteur, avec un triste petit sourire en coin, les mérous, par exemple, en sont très friands, n'est-ce pas ? "

    Don Quichotte rougit de honte.

    "C'est vrai, admet-il, mais nous ne sommes pas les seuls poissons qui mangent des coquillages !

    Et si nous venions à disparaître, ce serait la fin de toute vie sous-marine".

    "En effet, reconnaît Poisson-Docteur, mais qu'y pouvons-nous ?  Ah, voici la pouponnière des homards".

    Cette pouponnière est en fait une immense grotte dans laquelle se trouvent superposés des milliers de curieuses roches percées de petits trous.

    "Chacune de ces petites niches, explique Poisson-Docteur, abrite un bébé homard.

    A l'issue d'une réunion organisée par la L.P.L.S.D.O. (LUTTE POUR LA SURVIE DES OCEANS), nos savants ont décidé de faire construire ces abris car ils ont remarqué que, sur mille larves de homards, seules quatre survivaient.

    L'espèce se trouvait donc en voie de disparition et il était grand temps de trouver une solution pour les protéger".

    Deux grottes plus loin, un vieux crabe de l'Océan Indien, les pinces affublées de ses inséparables anémones qui lui servent de bouclier, discute avec son cousin de Méditerranée.

    Le crabe Indien paraît en pleine forme tandis que le Méditerranéen, pourtant beaucoup plus jeune, peut à peine se déplacer.

    Poisson-Docteur note l'étonnement dans les yeux de Don Quichotte.

    "C'est tout à fait normal, déclare-t-il, la Méditerranée n'est presque plus vivable de nos jours. Il y a trop d'hommes dessus et elle est devenue trop petite pour nous !

    C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons plus nous y développer normalement.

    Par contre, l'Océan Indien n'est pas encore tout à fait envahi.

    C'est ce qui explique la vitalité de ce vieux crabe tellement supérieure à celle de son cousin".

    Don Quichotte prend progressivement conscience de la responsabilité des hommes sur l'équilibre de la NATURE. Cette constatation l'irrite et l'inquiète.

    Il n'entrevoit aucune solution, aucune parade contre l'inexorable extermination.

    Il ne parvient pas à s'expliquer les raisons de l'homme qui s'applique à détruire ou salir sa propre nourriture. Il se rappelle alors les paroles de NEPTUNE :

    "L'homme est capable du meilleur comme du pire !".

    Notre petit mérou se dit avec tristesse que, jusqu'alors, il n'a été témoin que du pire.

    Il décide d'aller chercher la solution du problème sur place, c'est-à-dire chez les hommes.

    Par un subterfuge et grâce à l'aide de Neptune et d'Eole, il amène l'HOMME (personnifié par un capitaine de pêche) à réfléchir.

     

    L'histoire se termine par une déclaration du capitaine : "OCEAN, tu t'es montré clément !

    Nous voulions tout te prendre et tu nous a épargnés. Jamais plus nous n'abuserons de tes bienfaits".

    Tous les marins, toutes les femmes de marins, tous les patrons pêcheurs, tous les riches armateurs se signent.

    Tous ont compris la leçon et tous promettent de respecter cette richesse fabuleuse mais non inépuisable que renferme ... la MER.

    Par A. Benicles   source : http://www.aquaportail.com

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    Un artiste complet trop méconnu, je l’ai découvert vers la fin des années 70. J’ai eu le coup de foudre pour sa voix de basse, pour ses textes, pour sa musique. Sa musique a exploré différentes inspirations du folk au rock plus dur, plus électrique en passant par le jazz et même le rap. Ses textes ont exploré le romantisme, le surréalisme, l’humour frisant même le délire…    C’est un artiste qui mérite d’être redécouvert. Ceci n’est qu’un tout petit panel de son immense talent en espérant qu’il vous donne envie de le connaitre et de l’écouter.

    Ecoute petit

    https://www.youtube.com/watch?v=3yL8-N22pMo

     

    Nanar l’anar

    https://www.youtube.com/watch?v=rD52wcJ6zB0

     

     

    Condamné Amour

    https://www.youtube.com/watch?v=nrlcs_lzbd8

     

     

    La fille du boucher

    https://www.youtube.com/watch?v=eeNJbClH9vk

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