• s'aimer soi-même
     

     

    « La gratitude, c’est un sentiment de reconnaissance que nous éprouvons lorsque nous réalisons la saveur de ce que nous vivons, un rayon de soleil sur la joue, par exemple… » nous dit Florence Servan Schreiber.

    Selon des recherches récentes, plus on manifeste de la gratitude, plus on manifeste de l’émerveillement, plus notre espérance de vie grandit mais surtout plus nous trouvons de la satisfaction à notre vie.

    « Il suffit dans sa journée de repérer trois situations : moment, interaction, goût, sensation qui nous ont fait de bien et pour lesquels on a envie de dire : merci,  pour faire progresser son niveau de bonheur de façon durable au bout de 3 semaines seulement. » Juste trois constats de bien-être faits en fin de journée pour vivre plus heureux, plus longtemps, c’est un challenge que nous devrions tous être capables de relever. Et j’ai envie de dire qu’il est même nécessaire de débusquer le meilleur chaque jour pour se rendre compte que même dans les difficultés, même dans le pessimisme ambiant, la vie vaut le coup d’être vécu car le bonheur est à la porte de chacun. Ce bonheur  n’est pas un état permanent mais un ensemble de petits riens qui font du bien et qui donne envie de dire merci.

    Comment faire pour analyser, apprécier ses moments ?

    On peut partager les bonheurs, les plaisirs, les moments de bien-être des autres, leur offrir les nôtres et  dans ce partage, nos ressentis mutuels s’additionnent, se multiplient. Une belle forme d’arithmétique.

    On peut aussi tenir un carnet que l’on peut appeler son carnet de gratitude où avant de nous coucher, on note tout ce qui nous donne envie de remercier, ne serait-ce qu’un instant fugace. Florence Servan Schreiber nous apprend que le Dr Emmons a démontré que si l’on fait ça avant de s’endormir, le sommeil est plus profond, meilleur, les douleurs chroniques mieux gérées.

    Le niveau suivant est d’écrire une lettre de gratitude. Lorsque nous nous mettons en situation de reconnaissance, le cerveau ne peut pas éprouver en même temps du ressentiment ou de la colère. Alors lorsque les sentiments négatifs nous envahissent, nous pouvons nous asseoir et écrire une lettre de reconnaissance destinée à quelqu’un qui nous a apporté quelque chose. C’est aussi reconnaitre à l’autre son importance pour nous.

    Lorsque nous nous mettons en situation de gratitude, de reconnaissance, nous échangeons un sentiment négatif contre un sentiment positif. Accueillir les sentiments positifs apporte une plus grande assurance, une plus grande confiance en soi, une cohésion.

    En résumé :

    Pratiquer la gratitude permet d’accroître le sentiment de bonheur. Si on la pratique régulièrement, l’état de bien-être se fait durable, ce qui amène une plus grande confiance en soi et par le fait une ouverture aux autres. Cette ouverture amène des échanges, des partages, des richesses qui amènent du bonheur. Et le tout permet de vivre mieux, en meilleure santé. C’est un choix de vie à faire. Moi je l’ai fait.

    https://www.youtube.com/watch?v=nZUfJpVxUNI

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  • la gratitude
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    La mangrove est un écosystème unique et très fragile. Elle est composée principalement de palétuviers dont les racines s’implantent au carrefour des eaux douces et des eaux de merdans la zone de balancement des marées appelée estran.Elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles. Une faune et une flore particulière s’y développent, adaptés à la forte salinité des lieux, au cycle des marées et à la faible oxygénation du sol.

     

     

    La mangrove pakistanaise s’étendait au début du XXème siècle sur 600 000 hectares, aujourd’hui elle n’occupe plus que 130 000 hectares. Elle protège les côtes et la mégapole Karachi, cité portuaire de 20 millions d’habitants, des tempêtes tropicales. Mais victime de la pollution, du détournement du fleuve Indus pour irriguer les terres, le développement industriel, des coupes de bois illégales elle disparait peu à peu.

    L’un des problèmes du Pakistan est la déforestation, seulement environ 4,8 % du territoire est couvert de forêts, ce qui est bien loin de la norme optimale de 25 % préconisée pour un pays. Malgré le faible pourcentage de forêts au Pakistan, la déforestation continue à avoir lieu dans tout le pays, ce qui amène des menaces majeures tels la désertification, les inondations et la mise en danger de la faune.

     

     

    En ce qui concerne la destruction de la mangrove, il y a un véritable impact catastrophique sur le pays.

     

     

    En premier lieu, la mangrove est le lieu de prédilection de bons nombres d’oiseaux migrateurs (des balbuzards pêcheurs, des cigognes en bois, une variété de hérons et aigrettes, aigles à tête blanche, des cormorans, pélicans bruns, ibis et spatules rosées) qui venaient s’y reproduire. Mais elle est aussi l’habitat d’une multitude de micro-organismes, de serpents, de poissons divers, crustacés, mollusques, petits mammifères qui perdent leur habitats et disparaissent peu à peu.

    La mangrove représente aussi un véritable enjeu économique pour ce pays. En effet le bois ligneux constituant cette forêt est particulièrement recherché pour la fabrication de bateaux, de meubles… mais il y a aussi un aspect médical. En effet de nombreuses espèces venant de la mangrove ont fait leur preuve et sont mondialement reconnus pour le traitement de maladies de peau, mais aussi contre la lèpre.

     

    Mangrove-Forests-Karachi-Pakistan
     

     

    Et pour finir, la mangrove est la seule barrière protégeant le littoral contre les tsunamis, les tempêtes. En plus elle protège les côtes en limitant les dégradations de l’érosion des sols.

    Comme nous pouvons le voir, il s’agit d’un écosystème indispensable et qu’il conviendrait de sauver à tout prix. Or la population, les gouvernants n’ont pas su anticipé et ont exploité massivement les ressources de la forêt. Aujourd’hui nous nous trouvons devant une catastrophe annoncée.

     

     

    Le développement anarchique de la mégalopole Karachi grignote lui aussi sur la mangrove au risque de se retrouver devant une catastrophe écologique et humaine. Situés au carrefour des plaques tectoniques indienne, africaine et arabique, le Sud du Pakistan et Karachi subissent une activité sismique à l’origine de nombreux tremblements de terre et parfois même de tsunamis. Avec la destruction de la mangrove, c’est la seule protection contre ses énormes lames de fond qui disparait.

    Le gouvernement, ayant pris conscience des enjeux,  a créé, il y a une dizaine d’année, l'Agence de protection de l'environnement du Pakistan (PEPA) et créé le Conseil pakistanais protection de l'environnement (PEPC). Ils tentent de replanter la mangrove mais il faut du temps, beaucoup de temps pour que la forêt retrouve sa splendeur et son efficacité et nul ne peut prédire le temps qu’ils ont avant que la nature ne fasse son oeuvre.

     http://www.dailymotion.com/video/x2dzgce_pakistan-le-declin-de-la-mangrove-barriere-contre-les-tsunamis_news


    Pakistan: le déclin de la mangrove, barrière... par afp

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    Et si le monde végétal avait une intelligence ? Voilà bien quelque chose qui bouleverserait plus d’un d’entre nous. Les plantes ont des sensations, ont de la mémoire, se sert de l’animal pour sa reproduction. N’ayant aucun moyen de s’enfuir en cas de danger, elle doit développer des stratégies pour se défendre. Et pour ce faire, il faut une mémoire, voire une communication.  L’histoire des koudous nous le démontre. Ces antilopes aux grandes cornes torsadées d’Afrique du Sud se nourrissent principalement de feuilles d’acacias. Or dans les années 1980 les koudous se sont mis à mourir en grand nombre. Il aura fallu près de 2 ans pour que les scientifiques trouvent la raison de cette hécatombe. Les koudous étaient devenus trop nombreux et mangeaient trop de feuilles d’acacias. Celle-ci se sont senties agressées et ont développées une stratégie de défense en enrichissant leur feuille de tanin afin de les rendre amères mais cela n’a pas suffi. Alors les arbres ont diffusé dans leur sève de l’éthylène, un poison qui a fait mourir les antilopes. Elles se sont ainsi défendues pour se protéger.

    Sensible à la musique, nous avons pu constater que certaines séquences musicales favorisent la croissance des plantes. Mémoire, sensibilité, stratégie  d'adaptation, de reproduction et de défense, ingéniosité, mouvements,  langage, ruses, esprit de famille ou de groupe, les racines qui traitent l’information… si cela ne s’appelle pas de l’intelligence ? Chaque  racine d’une plante est capable de détecter, de reconnaitre et de suivre de manière simultanée et continue plus d’une quinzaine d’éléments chimiques différents. De plus en plus de chercheurs parlent aujourd’hui de neurobiologie végétale. Mais l’idée n’est pas nouvelle, Darwin avait déjà émis l’hypothèse que le monde végétal possédait une forme d’intelligence. Les plantes et les animaux ne sont pas si éloignés que cela génétiquement et bio-cellulairement.

    Ce documentaire est somptueux par la qualité de ces images. Vraiment très impressionnant. Et ça va remettre bien des choses en cause pour certains qui pensaient en terme de plantes vertes-choses inertes.

     

     

     

     

     

     

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    Georges Matthieu est un peintre Franc-Comtois. Fortement inspiré par Jules Zingg, c’est un peu en autodidacte qu’il se lance dans la peinture. Profitant de périodes d’études dans des musées, d’échanges et de critiques d’autres artistes, il avance peu à peu dans son art.

     

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    Il sait offrir aux regards la rudesse, la beauté des paysages de notre région. Nombreux sont ceux qui auront croisé cet homme timide en plein cœur de la nature essayant de saisir l’essence même du paysage qui se dévoile devant ses yeux. Il a besoin de ce contact intime avec la nature pour la sublimer sur ses toiles. C’est ensuite dans l’atelier de son tout petit village de Marast au cœur de la Hte Saône qu’il finalisera ses œuvres.

     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois

     

     

    Il semble être plus proche de l’hiver lorsque la neige recouvre tout de son grand manteau blanc, lorsque tout semble en sommeil, apaisé, silencieux. Et sa façon de capter la lumière, de la transmettre la rendant si éclatante, me ravit infiniment.

     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois

     

     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois

     

    Pour en voir plus :

    http://www.peintre-mathieu.fr/

     

     
     
     
     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois

     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois


     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois


     

    Georges Matthieu, le peintre des paysages comtois


     
     
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