Salah est agriculteur sur l’Oasis de Chenini et il nous raconte avec ses mots, son amour de la terre, le respect qu’il a pour elle, mais aussi son désir profond de transmettre ses valeurs aux générations futures. Il a conscience des enjeux qu’entraîneraient la perte de l’oasis.

https://www.youtube.com/watch?v=5Mry3AQalws&hd=1

Situées dans un environnement aride, les oasis sont des écosystèmes extrêmement fragiles. Tout y est intimement lié : qualité du sol, de l’eau, présence des palmiers-dattiers créent un microclimat permettant la culture assurant une autonomie alimentaire de la région. Mais un rien suffirait pour faire mourir l’oasis et laisser la place au désert d’envahir le lieu.

Pour sauvegarder l’Oasis de Chenini en Tunisie, une association : Association de Sauvegarde de l’Oasis de Chenini, ONG tunisienne locale de développement durable à but non lucratif, s’est installée en 1995. Elle travaille en étroite collaboration avec les habitants et les aide à gérer cet écosystème au mieux afin de lui assurer sa survie ainsi que celle de la population. Création d’une station de compostage pour recycler les déchets, plantation d’arbres fruitiers, développement d’une agriculture écologique et biologique, gestion durable des ressources naturelles, de la biodiversité, sensibilisation de la population afin de les mobiliser… autant d’actions qui permettent de sauver une région rare. Les habitants, agriculteurs de la région sont conscients des enjeux, des risques qu’entraînent la dégradation de leur écosystème et montrent une volonté affirmée de préserver l’environnement. D’autant que le combat est rude. Les usines de ciment dans les années soixante-dix ont complètement asséché les abondantes sources qui faisaient la richesse de l’oasis. C’est une bataille de chaque instant pour préserver ce qui reste et pour essayer de sauvegarder puis assainir un écosystème bien mal en point et il faut toute la volonté de ces hommes pour s’y astreindre.

https://www.youtube.com/watch?v=-_ZOgI9rRT0

Quelques idées pour recycler des objets et en créer de nouveaux. Un peu d’imagination, un peu d’huile de coude et le tour est joué.

Une raquette de tennis changée en miroir

Une pelle à ordures en bouteille plastique

Un lutrin de cuisine

Un épouvanteur d’oiseau avec un cd, deux couvercles de confiture et des couverts

Un lustre avec une bouteille d’eau et des cuillères en plastique

Une mangeoire à oiseaux (bouteilles, conserves, boites à lait)

Sapin de noël avec bouteilles plastiques verts

Les possibilités de créations qu’elles soient utiles, ludiques ou décoratives sont illimités. A vous de jouer.

Voilà un roman qui m’a bouleversé, mis en colère, et complètement entrainé à sa suite. 

Il y a dans ce livre une part de reportage journalistique où l’on en apprend plus sur la vie afghane au pire moment de son histoire contemporaine, mais il y a aussi une merveilleuse histoire humaine.

Amir, fils d’un riche commerçant et Hassan, fils de son serviteur sont frères de lait et ont grandi ensemble. Une amitié mais une amitié qui ne peut s’avouer dans ce monde, car si Amir est un pachtoune l’ethnie majoritaire du pays, Hassan lui est un hazara, un chiite, la minorité spoliée devenue esclave. Mais les deux enfants comme l’ont fait leurs deux pères ne pensent pas vraiment à tout ça et partagent leurs jeux, leurs bêtises. Mais un opprobre, une flétrissure,  infligé à Hassan va tourmenter les deux enfants. Amir n’a pas eu le courage de défendre son ami et sa conscience va le miner au point de tout faire pour éloigner son ami en croyant pouvoir tout oublier.

La guerre entraîne Amir et son père aux Etats-Unis où ils reconstruisent une vie. Un jour un coup de téléphone du Pakistan, réveille les démons du passé. « Il existe un moyen de te racheter » lui assène la voix. Pour ce faire, il va lui falloir entrer dans le monde des talibans, faire face à l’horreur.

C’est l’histoire d’un pays dévasté mais surtout quel ignominie a-t-on et fait-on encore subir aux plus faibles. Je crois que c’est un livre que nous devons tous lire afin de prendre conscience des atrocités que vivent certaines populations encore aujourd’hui, afin de se souvenir qu’un être humain peut se transformer en monstre cruel et sans pitié mais qu’avoir le courage de tenir tête et  savoir tendre la main en prenant des risques, ça nous permet de nous sentir humain dans le sens noble du terme.

Cette petite fille nous a tous fait rêver. Combien d'entre nous auraient aimé vivre sa vie au contact de la nature, des animaux. Et dans son langage d'enfant, elle nous donne une bonne leçon. "Faut pas tuer les animaux...J'suis une enfant, j'ai pas d'armes, j'ai rien moi, un enfant de la jungle. Et ceux qui ont très peur, qui savent pas quoi faire, ils tuent les animaux" 

Elle a à la fois un bon sens très acéré et une fraîcheur, une énergie qui lui donne cette assurance qui est sa force.

« J’entretenais un lien très particulier avec les animaux que je positionnais au même niveau que les êtres humains. Pour moi, il n’y avait pas de hiérarchie. Ils étaient mes amis, point. Je ne les craignais pas, j’agissais à l’instinct. Nous communiquions par le regard, comme je le faisais aussi avec les enfants Bushmen, et j’avais parfois l’impression que nous faisions de la télépathie. »

Aujourd'hui, Tippi est une jeune femme de 24 ans. Elle a eu du mal à retrouver un équilibre dans sa vie en France. Il n'y avait plus cette même liberté, cette même insouciance. Nous prenons bien conscience du carcan qui emprisonne nos vies.

Après avoir écrit un livre sur son enfance, Tippi a choisi une vie dans l'anonyme. Je lui souhaite d'avoir trouvé un épanouissement personnel dans sa vie d'adulte.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=y8zZ_NGRoJo